Yair Netanyahou : Un Exil Doré à Miami aux Frais des Israéliens ?

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Yair Netanyahou : Un Exil Doré à Miami aux Frais des Israéliens ?

Netanyahou : Le coût astronomique de la sécurité de son fils en Floride censuré par Moshe Gafni

À la veille d’un vote décisif sur le budget israélien, Moshe Gafni, président de la Commission des finances de la Knesset, a pris une décision pour le moins controversée : il a empêché les représentants du Shin Bet (Service de sécurité intérieure) de dévoiler les coûts liés à la sécurité de la famille Netanyahou, y compris ceux de son fils Yair Netanyahou, installé à Miami.
Après seulement 24 minutes de réunion, Gafni a abruptement clôturé la séance, laissant les membres de la commission dans l’incapacité d’obtenir des informations cruciales.

Des dépenses de 4 à 6 millions de shekels par an pour Yair Netanyahou à Miami

L’un des participants à la réunion a toutefois eu le temps de faire une révélation fracassante : les dépenses liées à la sécurité de Yair Netanyahou s’élèveraient entre 4 et 6 millions de shekels par an, soit environ 1 à 1,5 million d’euros. Cette somme astronomique est consacrée à la protection d’un seul individu, vivant loin d’Israël, ce qui suscite une vive controverse au sein de la population israélienne.

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Selon les informations divulguées, le Shin Bet est contraint de maintenir une équipe de sécurité permanente autour de Yair Netanyahou, composée d’agents, de véhicules blindés et de dispositifs sophistiqués pour assurer sa protection à Miami, l’une des villes les plus prisées des États-Unis.

Gafni verrouille la réunion après 24 minutes, empêchant toute transparence

La session de la Commission des finances devait initialement permettre d’examiner en détail les dépenses de sécurité allouées aux membres de la famille Netanyahou. Cependant, Moshe Gafni a rapidement mis fin aux débats après seulement 24 minutes, empêchant ainsi le Shin Bet de donner des précisions.

Selon plusieurs sources présentes dans la salle, les représentants du Shin Bet étaient prêts à fournir des détails sur les dépenses de sécurité, mais Gafni leur a coupé la parole avant même qu’ils ne puissent terminer leur exposé. Cette manœuvre a été perçue comme une tentative flagrante de censurer des informations sensibles, alors que la pression monte autour des coûts exorbitants supportés par les contribuables israéliens.

Des critiques croissantes contre les dépenses de la famille Netanyahou

Depuis le retour de Benjamin Netanyahou au pouvoir, les critiques concernant les dépenses liées à sa famille se multiplient. Le coût élevé de la sécurité de Yair Netanyahou, qui vit à Miami depuis plusieurs mois, alimente les tensions, alors que les Israéliens font face à une inflation croissante et à des coupes budgétaires dans les services publics.

D’après des experts israéliens, le maintien d’un dispositif de sécurité aussi coûteux à l’étranger est exceptionnel, même pour les familles de hauts responsables politiques. Habituellement, les mesures de protection sont limitées aux personnalités vivant en Israël ou effectuant des voyages diplomatiques à l’étranger. Le cas de Yair Netanyahou fait figure d’exception, renforçant les interrogations sur la justification de ces dépenses.

Yair Netanyahou, une figure polémique au cœur des critiques

Yair Netanyahou, fils aîné du Premier ministre, est connu pour son activisme sur les réseaux sociaux, où il défend farouchement les positions de son père et s’attaque à ses adversaires politiques. Ses déclarations controversées et ses publications incendiaires ont souvent mis le gouvernement dans l’embarras. De plus, son exil à Miami est perçu par certains comme une tentative d’échapper à la tourmente politique en Israël, tout en bénéficiant d’une protection maximale aux frais des contribuables.

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 Des dépenses justifiées ou un luxe injustifié ?

La question de la légitimité de ces dépenses revient régulièrement au centre du débat public. Les défenseurs de Netanyahou arguent que la protection des membres de la famille du Premier ministre est essentielle en raison des menaces sécuritaires constantes pesant sur Israël. Cependant, les critiques estiment que ces dépenses sont disproportionnées et injustifiées, surtout lorsque les bénéficiaires vivent à des milliers de kilomètres d’Israël.

Selon les chiffres obtenus par plusieurs médias israéliens, les dépenses de sécurité liées aux voyages et séjours prolongés des enfants Netanyahou à l’étranger sont nettement supérieures aux budgets alloués à la protection des autres responsables politiques israéliens.

Un exil calculé pour échapper à la tempête
Fuir les procédures judiciaires et les critiques

Une raison probable de son départ pour les États-Unis est liée aux affaires judiciaires et aux nombreuses critiques le visant. Bien qu’il ne soit pas personnellement poursuivi, Yair Netanyahou a été impliqué dans plusieurs affaires judiciaires pour diffamation et incitation à la haine.

En 2020, un tribunal israélien l’a condamné à verser 500 000 shekels de dommages et intérêts à l’avocate Dana Naftali pour l’avoir diffamée sur Twitter. Il a également été poursuivi pour avoir relayé des théories du complot visant les opposants politiques de son père, ajoutant à l’image d’un personnage prêt à tout pour défendre les intérêts familiaux, au mépris des règles juridiques et éthiques.

 Yair Netanyahou a multiplié les attaques contre la justice israélienne, accusant les juges de mener une « chasse aux sorcières » contre son père. Cette attitude lui a valu de nombreuses critiques dans le système judiciaire, accentuant la pression sur lui et sa famille.

Yair Netanyahou a choisi de s’éloigner temporairement d’Israël pour fuir les controverses, échapper à la pression judiciaire et médiatique, et offrir à son père un répit politique.  Ce départ pourrait n’être qu’un exil stratégique, destiné à mieux préparer son retour dans l’arène politique israélienne.
Yair a, par exemple, qualifié les manifestants anti-Netanyahou de « traîtres » et les a accusés de vouloir détruire Israël de l’intérieur. Il a également comparé les manifestations de l’opposition à une tentative de coup d’État, exacerbant ainsi les divisions dans la société israélienne.

Face à cette pression médiatique constante et aux critiques virulentes qu’il suscite, Yair aurait préféré prendre ses distances avec la scène politique israélienne.

Pressions politiques et ingérence dans la transparence

La décision de Moshe Gafni de clore la réunion sans permettre la divulgation d’informations clés soulève également des questions sur les pressions politiques exercées pour protéger la famille Netanyahou des critiques. Des membres de l’opposition dénoncent une tentative d’étouffer les débats et d’empêcher la transparence sur l’utilisation des fonds publics.

Un député de l’opposition a déclaré :

 « La population israélienne a le droit de savoir comment sont utilisées les ressources publiques, surtout lorsque les dépenses concernent des membres de la famille du Premier ministre vivant à l’étranger. »

 Réactions du public et des médias israéliens

La révélation des coûts liés à la sécurité de Yair Netanyahou a provoqué une vive réaction au sein de l’opinion publique et des médias israéliens. Plusieurs grands journaux, dont Yedioth Ahronoth et Haaretz, ont publié des éditoriaux dénonçant l’absence de transparence et le mépris des institutions démocratiques.

Les réseaux sociaux, de leur côté, sont en effervescence, certains internautes dénonçant un gaspillage intolérable tandis que d’autres défendent la nécessité d’assurer la sécurité des proches du Premier ministre.

 Un impact potentiel sur le gouvernement Netanyahou

Cette affaire pourrait avoir des répercussions politiques majeures pour le gouvernement Netanyahou. Alors que des manifestations contre la réforme judiciaire et la corruption continuent de mobiliser des dizaines de milliers d’Israéliens, les révélations sur les dépenses excessives de la famille Netanyahou risquent d’exacerber la colère populaire.

Certains analystes estiment que cette affaire pourrait fragiliser la coalition en place, alors que les tensions au sein du gouvernement sont déjà palpables. Le fait que Gafni ait pris la décision de clore la séance sans explication claire pourrait également ébranler la confiance de certains membres de la coalition, qui craignent de voir leur propre image ternie par cette affaire.

Une affaire loin d’être close

Alors que la polémique enfle, la pression s’intensifie pour que des réponses claires soient fournies sur les dépenses de sécurité des Netanyahou. La clôture abrupte de la réunion par Moshe Gafni n’a fait qu’ajouter de l’huile sur le feu, alimentant les soupçons de dissimulation et d’ingérence politique. L’opinion publique attend désormais des explications et des décisions concrètes pour garantir plus de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques.

Les prochaines semaines pourraient s’avérer cruciales pour le gouvernement Netanyahou, confronté à une tempête politique qui ne montre aucun signe d’apaisement.

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