Un haut responsable américain : « Le cessez-le-feu au Liban et l’isolement du Hamas ont été déterminants »

Dans un entretien exclusif avec Al-Arabiya, un haut responsable de l’administration Biden a attribué la relance des négociations sur un accord de fin de guerre à une série d’actions militaires stratégiques menées par Israël. Parmi ces événements clés, il cite l’attaque dite “au bipeur” contre les dirigeants du Hezbollah, l’élimination du chef du Hamas Yahya Sinwar, ainsi que les frappes aériennes contre les infrastructures militaires iraniennes.

Une campagne militaire israélienne déterminante

D’après ce haut responsable, la campagne militaire israélienne au Liban en septembre dernier a été le facteur déclencheur qui a intensifié les efforts diplomatiques.
« La défaite du Hezbollah, le cessez-le-feu au Liban et l’isolement massif du Hamas ont été les éléments clés de cette dynamique », a-t-il confié au média arabe.
Il insiste sur le fait que cette offensive, menée avec une précision sans précédent, a affaibli l’influence de l’organisation terroriste libanaise et redessiné les rapports de force dans la région.

Al-Arabiya rapporte qu’Israël a éliminé l’ensemble des hauts commandants du Hezbollah, y compris Hassan Nasrallah, son leader emblématique, et porté un coup humiliant à l’organisation. L’opération, surnommée « l’attaque au bipeur », a marqué un tournant décisif dans l’équilibre des forces.

L’élimination de Yahya Sinwar en octobre, lors d’affrontements à Rafah, au sud de la bande de Gaza, a ensuite renforcé l’isolement du Hamas. Cette action, perçue comme un coup fatal à la direction du mouvement, a accéléré les négociations pour un cessez-le-feu durable.

Une réponse militaire sans précédent contre l’Iran

En octobre, Israël a également répondu avec force à une deuxième attaque directe de l’Iran contre son territoire, en menant des frappes aériennes de grande envergure. Ces opérations ont permis de détruire une grande partie des capacités de production de missiles et des systèmes de défense aérienne stratégiques de Téhéran, selon la source américaine.

Le cessez-le-feu négocié par les États-Unis entre Israël et le Hezbollah en novembre a encore accentué l’isolement du Hamas et de l’Iran sur la scène régionale.
« Il est tout simplement impossible de surestimer à quel point la dynamique a changé au Moyen-Orient », affirme ce haut responsable. Selon lui, Israël s’est imposé comme l’une des puissances militaires les plus redoutables et les plus efficaces de la région.

Un rôle clé pour l’administration américaine et les acteurs régionaux

Le haut responsable a également reconnu l’implication active de la nouvelle administration Trump dans les négociations en cours, soulignant la continuité de l’engagement américain dans la stabilisation du Moyen-Orient.
Il a par ailleurs salué le rôle déterminant du Qatar et de l’Égypte, qui ont joué les médiateurs pour parvenir à un terrain d’entente entre les différentes parties.

Avec ces développements militaires et diplomatiques, la région entre dans une nouvelle ère stratégique, où Israël se positionne comme un acteur incontournable dans l’équilibre des forces au Moyen-Orient.