Un drone américain filme des terroristes du Hamas pillant un camion humanitaire à Gaza

Les images inédites d’un vol d’aide filmé par un drone américain MQ-9

Les États-Unis ont confirmé officiellement l’utilisation de drones de surveillance dans la bande de Gaza, après la diffusion d’images saisissantes captées par un appareil de type MQ-9 Reaper. Ces images montrent des membres du Hamas attaquant un camion d’aide humanitaire dans le nord de Khan Younès. Le Centre de coordination civilo-militaire (CMCC), placé sous commandement américain, a observé en direct les assaillants frapper le chauffeur avant de voler à la fois le camion et sa cargaison. Le sort du conducteur demeure inconnu.

Cette séquence marque un tournant : pour la première fois, une source américaine confirme l’utilisation de ce type de dispositif au-dessus de Gaza. Jusque-là, Washington avait seulement reconnu leur emploi à des fins de recherche d’otages israéliens.

 Le MQ-9 Reaper, œil du ciel et arme létale

Capable de voler entre 12 et 40 heures d’affilée, selon sa charge et son armement, le Reaper n’est pas un simple observateur. Cet aéronef de reconnaissance et d’attaque, conçu pour la durée et la précision, peut emporter des missiles air-sol et des bombes intelligentes. Utilisé depuis des années par les États-Unis pour mener des frappes ciblées, il constitue l’un des instruments les plus redoutés de la guerre moderne.

Selon des estimations relayées par des sites de suivi de vol, ces drones opèreraient depuis la région de Chypre ou de Sicile. Jusqu’à présent, la documentation visuelle sur Gaza provenait exclusivement de Tsahal. Ce sont désormais les Américains qui publient leurs propres images, signe d’une présence opérationnelle assumée.

Une présence militaire américaine désormais incontestable

Au-delà de la scène du pillage, ce dévoilement signifie que Washington reconnaît son rôle actif dans la bande de Gaza. Ces drones permettent non seulement d’obtenir des renseignements en toute indépendance, mais aussi d’intervenir rapidement si nécessaire. Ils servent également à surveiller le respect du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

La présence américaine dans le ciel gazaoui révèle une réalité stratégique : les États-Unis peuvent frapper, observer et documenter, sans dépendre de l’armée israélienne. C’est une démonstration de puissance et une assurance de contrôle régional, dans un espace où chaque mouvement aérien est scruté.

Le contexte humanitaire : plus de 600 camions d’aide par jour

La semaine écoulée a vu plus de 600 camions humanitaires franchir quotidiennement la frontière vers Gaza. Près de 40 pays et organisations internationales, réunis sous la bannière du CMCC, collaborent pour garantir la distribution et la sécurité de cette aide. Mais la scène captée par le drone américain montre que ces convois, censés soulager les civils, restent vulnérables aux brigandages des milices armées.

Tsahal poursuit la neutralisation des infrastructures du Hamas

Sur le terrain, les forces de la brigade Nahal, dépendant de la division de Gaza (143), poursuivent leurs opérations dans la région de Rafah, à l’est de la ligne jaune. Conformément aux directives politiques, elles ont découvert une base de lancement équipée de 15 rampes de roquettes et de matériel de combat du Hamas. Les ingénieurs de Tsahal s’emploient à détruire le réseau souterrain encore actif dans cette zone.

Plusieurs échanges de tirs ont été signalés : des terroristes ont surgi des tunnels et ouvert le feu sur les forces israéliennes, avant d’être neutralisés. Les opérations se poursuivent jusqu’à la destruction complète de ces infrastructures, symbole d’une guerre souterraine que le Hamas continue de mener malgré le cessez-le-feu.

L’image qui accuse

Cette documentation américaine inédite met fin aux dénégations : le Hamas, loin de protéger la population, s’en prend directement à l’aide qui lui est destinée. Le vol d’un camion humanitaire, filmé depuis le ciel par un drone américain, devient une preuve irréfutable de la dérive criminelle d’une organisation qui transforme la misère de Gaza en instrument de propagande et de profit.