Yael Greenberg, une victime notoire d'un viol collectif en 1988, est décédée à l'âge de 49 ans. Son cas, où elle a été agressée par un groupe d'adolescents au kibboutz Shomrat alors qu'elle avait 14 ans, a marqué un tournant dans la façon dont de tels crimes sont jugés en Israël.

L'agression subie par Greenberg ainsi que le procès qui a suivi ont impliqué une grande couverture médiatique et aurait établi un précédent juridique pour des affaires similaires en Israël. La décision de la Cour suprême concernant son cas a clairement défini que "quand une femme dit 'non', cela signifie 'non' et il n'y a pas de 'non' qui signifie 'oui'."

Greenberg a été victime de viols répétés par un groupe d'adolescents au kibboutz Shomrat où elle résidait. Elle a été agressée pendant quatre jours consécutifs, forcée de se rendre dans différents endroits tels que les champs du kibboutz ou la plage voisine.

Suite à cette agression, sa mère l'a encouragée à porter plainte auprès de la police. Les accusés ont été jugés, mais ont été acquittés par le tribunal de district de Haïfa. Le juge a déclaré qu'il ne pouvait pas établir de manière décisive si la plainte avait clairement exprimé son refus d'avoir des relations sexuelles avec les accusées.

Au milieu de l'indignation publique, le ministère public a fait appel devant la Cour suprême pour demander l'annulation de l'acquittement. Finalement, les quatre accusés - Nadav Biton, Arik Hazon, Ofir Be'eri et Tzafrir Tzvison - ont été reconnus coupables de viol et condamnés à des peines de 12 à 15 mois de prison.

Au fil des années, Greenberg a souvent affirmé que sa vie s'était arrêtée à l'âge de 14 ans et que depuis lors, elle ne faisait que survivre, sans réellement vivre. Sa santé mentale et physique se sont détériorées au fil du temps, et elle est décédée samedi d'une maladie pulmonaire. Ses funérailles ont eu lieu un jour plus tard dans la ville septentrionale de Kiryat Ata.

Greenberg laisse derrière elle cinq filles et deux petits-enfants.

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