Chaque année, environ 200 000 adolescents travaillent l’été, mais dans certains cas, ils sont exploités par les employeurs qui leurs imposent des heures de travail illégales et ne respectent pas d’autres droits.

Pour la première fois dans tout le pays, une équipe de dizaines de jeunes a fait une tournée de nuit dans environ 70 villes et villages différentes, afin d'identifier et de surveiller les violations des conditions de travail dans les commerces où les jeunes travaillent.

Mercredi, le groupe s’est rendu au port de Tel Aviv avec la participation de la député, Dr Yifat Sasa-Biton, Présidente de la Commission de la Knesset pour les droits des enfants. L., qui travaille dans la boutique de yogourt, n’a pas encore 16 ans. Elle a dit qu'elle avait trois emplois. «Je ne savais pas que j’avais des droits » dit-elle. Elle a également noté que dans l'un des lieux où elle travaille, elle finit à 01 h 30, et qu’elle est obligée de rentrer en taxi – et qu’elle n’est pas remboursée. Les membres de la patrouille lui ont dit qu’elle ne travaillait pas selon les dispositions légales, notamment qu’à son âge, elle n’était autorisée de travailler que jusqu'à 20h00.

Ceci n’est qu'un exemple de l’exploitation des jeunes par des employeurs peu scrupuleux.

L'an dernier, 1.580 dossiers ont été ouverts par le Syndicat des jeunes qui travaillent et vont à l’école pour représenter des jeunes face à leurs employeurs. L'industrie qui exploitent le plus les jeunes à Tel-Aviv est celle des traiteurs lors d’évènements, avec environ 30% des cas, suivis par les restaurants et les cafés avec 20% des cas.

Sasa-biton a dit qu’ils ont rencontré pendant la tournée "des jeunes qui sont satisfaits de leur travail, mais qui ne bénéficient pas toujours de tous leurs droits et que le problème principal est que les jeunes ne connaissent pas leurs droits." Elle a également ajouté que «nous remettons aux jeunes des informations et nous continuerons de le faire jusqu'à la fin de l'été."

Source :israel Ha yom

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