Aujourd'hui (dimanche), la commission ministérielle de la législation a de nouveau rejeté le projet de loi sur les bracelets électroniques des hommes violents initié par le député Gideon Sa'ar.
Une femme a été étranglée et achevée à coups de marteaux par son conjoint alors que plusieurs plaintes avaient été déposées. Le projet de loi du bracelet électronique proposé depuis le précédent mandat toujours repoussé.  Une hausse de 71% de féminicide a été enregistrée en Israël rien que pour l'année 2021.

Ben Gvir a annoncé qu'il entendait promouvoir un projet de loi "équilibré", selon ses termes, dans un mois, alors que la Knesset entre en vacances dans environ deux semaines.

Le projet de loi de Gideon Saar stipule que le bracelet électronique ne sera mis qu'après deux conditions cumulatives. La première, une violation d'une ordonnance de protection et la seconde, la décision d'un juge de la Haute Cour.

Ben Gvir a demandé de promouvoir une proposition de bracelets seulement après trois condamnations pour violences au motif qu'il y aurait de fausses plaintes. Le ministre Ben Gvir lui-même a précisé que d'ici un mois, il présentera un projet de loi du gouvernement.

"D'une part, il apportera une réponse aux femmes qui sont lésées, mais d'un autre côté, il trouvera le juste équilibre pour éviter les fausses plaintes contre les hommes."

Le député Gideon Sa'ar a déclaré en réponse à la décision de rejeter le projet de loi qu'il s'agissait d'un acte irresponsable. "C'est un projet de loi équilibré qui a été formulé après un long travail d'équipe de tous les professionnels - la précédente Knesset l'a approuvée à l'unanimité lors de la première lecture sans aucune opposition. La procrastination, et due au caprice de Ben Gvir, exprime l'indifférence à la vie humaine", a-t-il déclaré.

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