
Un homme victime d’un AVC pris à tort pour un ivrogne par la police en Israël
Une soirée festive qui tourne au cauchemar
Berko Anguida, un homme respecté et aimé de sa famille, se préparait avec enthousiasme à assister à une célébration familiale en Israël. Ce qui devait être une soirée de joie et de retrouvailles s’est transformé en une suite d’événements tragiques qui ont bouleversé sa vie à jamais.
Les premiers signes ignorés
Alors qu’il approchait de la salle de réception, Berko a heurté légèrement le véhicule devant lui. Le conducteur, après avoir constaté l’absence de dommages, l’a invité à poursuivre sa route. Cependant, un chauffeur de bus à proximité a remarqué que Berko semblait désorienté, avec une partie de son corps à l’extérieur de son véhicule. Soupçonnant une conduite en état d’ébriété, il a immédiatement contacté la police.
Une intervention policière aux conséquences dramatiques
À l’arrivée des forces de l’ordre, la situation a pris une tournure tragique. Malgré les supplications désespérées de Berko et de sa famille, expliquant qu’il était en train de subir un accident vasculaire cérébral (AVC) et nécessitait une assistance médicale urgente, les policiers ont choisi de l’arrêter pour conduite en état d’ivresse présumée. Plutôt que de le transporter à l’hôpital, ils l’ont conduit au poste de police, retardant ainsi de manière cruciale les soins médicaux indispensables.
Des séquelles physiques irréversibles
“Je les suppliais de m’emmener à l’hôpital, je leur disais que je ne me sentais pas bien”, raconte Berko avec émotion. “J’expliquais que ma tension artérielle montait et que je ressentais les prémices d’un AVC.” Ce retard dans la prise en charge a entraîné des dommages neurologiques sévères.
Aujourd’hui, Berko souffre d’une hémiplégie, une paralysie de la moitié de son corps, le privant de son autonomie et bouleversant son quotidien. Les AVC, lorsqu’ils ne sont pas traités à temps, peuvent provoquer des lésions cérébrales irréversibles, affectant la mobilité, la parole et d’autres fonctions vitales .
Cuver au poste de police ?
Lorsqu’il a été embarqué par les policiers, Berko Anguida ne pouvait plus articuler correctement, sa bouche se déformait sous l’effet de l’AVC, mais chaque tentative de parole était interprétée comme le bredouillement d’un homme ivre.
Au poste de police, il a été contraint de rester assis sur une chaise en plastique, ses membres engourdis, incapable de se lever sans vaciller.
“J’avais si froid… mais personne ne me regardait vraiment, ils se moquaient, disaient que j’allais cuver ici”, murmure-t-il, les yeux embués.
Ce n’est qu’après de longues heures, lorsqu’un policier plus expérimenté a réalisé que son état empirait, que les secours ont finalement été appelés. Trop tard. Les médecins ont confirmé que chaque minute perdue avait aggravé ses lésions cérébrales, le condamnant à une vie de dépendance et d’invalidité.
Une famille en quête de justice
La famille Anguida est désormais engagée dans une bataille pour obtenir justice et sensibiliser le public aux dangers des diagnostics erronés.
Ils espèrent que leur histoire servira de leçon et encouragera les forces de l’ordre à recevoir une formation adéquate pour reconnaître les urgences médicales, afin d’éviter que d’autres familles ne subissent une tragédie similaire.
Cet incident met en lumière l’importance cruciale d’une intervention médicale rapide en cas d’AVC. Chaque minute compte pour limiter les dommages cérébraux et améliorer les chances de récupération. Il est essentiel que les autorités et le grand public soient mieux informés pour reconnaître les signes d’un AVC et agir en conséquence.
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