Le tribunal correctionnel de Tel-Aviv a condamné, dans le cadre d'une négociation de plaidoyer, l’enfant prodige du Forex, Roy Hayon pour avoir commis des infractions portant sur les jeux illégaux, le blanchiment d'argent et l'évasion fiscale. Selon les faits dans l'acte d'accusation qu’Hayon a admis, il a amassé une fortune dans le jeu illégal. En utilisant les fonds provenant d'infractions, et en profitant de la situation des joueurs qui lui devaient de l'argent, Hayon a réinvesti son argent dans le commerce du gaz, pétrole et commerce en ligne, blanchissant ainsi son argent.
Selon l'accord conclu entre la défense et le parquet, Hayon fera 28 mois de prison et paiera au Trésor public dans le cadre de la procédure pénale, un total d'au moins 7 millions. De plus, comme condition préalable à l'arrangement, Hayon est tenu de payer toutes ses dettes aux autorités fiscales qui se voient ravies.
L'affaire a été traitée par les avocats Tamar et Jonathan Kramer Rosman du Département économique du Bureau du Procureur général et par l’enquête de la police israélienne (Unité nationale de lutte contre la criminalité économique) et l'unité Yalom de l'administration fiscale.
L'enquête a débuté en 2013 et 12 suspects ont été arrêtés. Les suspects auraient organisé, y compris Hayon, des sites de jeux illégaux et ont dissimulé leurs profits grâce à différentes entreprises cotées à l'étranger. Les infractions liées au jeu portent sur les années 2006 à 2011.
Lors des arrestations, la police a saisi de nombreux documents, des ordinateurs ainsi que des appartements et des voitures. La police a également affirmé que les infractions imputées à tous les suspects dans cette affaire sont estimées à des dizaines de millions de shekels. En plus d’Hayon, Gilad Togndriic a été arrêté, PDG d’une société d'investissement au nord de Tel-Aviv et un certain nombre de suspects liés à l'industrie du jeu et du marché gris.
Source :ynet.co.il
Copyright: Alliance
Cet article ne peut être repris par aucun autre média ni radio, ni presse écrite ni presse numérique sans l'autorisation de la direction.
Dans le cas contraire des poursuites pourront être engagées.