Gisèle Halimi : la cause des femmes... et du terrorisme arabe

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Gisèle Halimi avocate juive féministe et antisémite

Gisèle Halimi : la cause des femmes... et du terrorisme arabe

La haine de soi chez les personnalités juives, une spécialité française

Episode 5 

Ce sont les mêmes raisons qui ont conduit Gisèle Halimi à défendre une cause juste, celle des femmes, et une cause beaucoup moins juste, celle du terrorisme arabe. En effet, cette avocate française née en 1927 à Tunis a été confrontée très jeune à la misère matérielle et morale d'une famille aux moeurs tribales.

Dans le quartier de La Goulette où elle a grandi, les meilleures traditions juives étaient voilées par l'analphabétisme et une montagne de superstitions. Et surtout, la femme était opprimée. Au lieu de s'intéresser à la face lumineuse du judaïsme, à l'invitation permanente au doute et au débat intellectuel dont il est porteur, elle a fait de son expérience personnelle, très particulière... une vérité générale.
Autrement dit, pour elle, tous les Juifs ressemblent à ces fantômes immobiles du Maghreb enfermés dans l'archaïsme.

Avocat juif et antisioniste , la haine de soi 5 eme épisode par Norbert Cohen

Avocat juif et antisioniste , la haine de soi 5 eme épisode par Norbert Cohen

Sa révolte contre ce milieu honni s'est traduite par le combat féministe des années 60 et 70 qu'elle a incarné avec bonheur. Elle a notamment milité pour la dépénalisation de l'avortement, en fondant avec Simone de Beauvoir le mouvement Choisir.

En 1972, elle a défendu une jeune fille ayant mis un terme à sa grossesse après un viol.
C'est le célèbre procès de Bobigny, qui a contribué à une prise de conscience nationale et a provoqué un train de réformes législatives audacieuses, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.

Mais Gisèle Halimi a une seconde passion, moins noble : la haine du judaïsme - c'est-à-dire, dans son esprit, de l'obscurantisme - et d'Israël.

En effet, tenaillée par une volonté farouche de se libérer des violences symboliques qu'elle a subies dans sa jeunesse, elle est convaincue que l'Etat hébreu est oppresseur, comme l'étaient ses parents, et colonial, comme l'était la France en Tunisie.

Une série de raccourcis et d'amalgames, sans distinctions ni recul historique, affectant certains Juifs d'Afrique du Nord qui ont gardé un souvenir meurtri de leur éducation.

L'avocate a, en quelque sorte, jeté le bébé avec l'eau du bain.

En 2004, l'un de ses clients fut Marwan Barghouti, chef terroriste palestinien toujours emprisonné en Israël pour avoir commandité des dizaines d'attentats sanglants contre des civils. A l'époque, elle déclarait au Nouvel Observateur que l'Etat juif, coupable de « crimes de guerre » à répétition, n'était « pas démocratique ».

En 2012, elle a agressé rageusement Enrico Macias, sur le plateau de « Ripostes », une émission de débats télévisés animée par Serge Moati. Le chanteur rappelait qu'il était interdit de séjour sur sa terre natale, l'Algérie. Chacun sait que cette interdiction, dont il souffre depuis plus de 50 ans, est liée à sa judéité et ses prises de position en faveur d'Israël.

Or, Gisèle Halimi l'a accusé de soutenir la « colonisation » en Judée-Samarie. Elle a pris fait et cause pour le gouvernement algérien et, dans la foulée, a prétendu que le Mossad avait directement participé à la répression contre le FLN, parti quasi-unique toujours au pouvoir à Alger. Pour elle, la victime n'est pas Enrico Macias mais le régime qui dirige le pays de son enfance.

Enfin, lors de l'opération défensive contre le Hamas en 2014, elle a carrément affirmé dans L'Humanité qu'« un peuple aux mains nues » se faisait « massacrer ». « Aujourd'hui règne un silence complice, a-t-elle ajouté, en France et dans tout l'Occident américanisé (sic). 
L’histoire jugera mais n’effacera pas le saccage. Saccage des vies, saccage des innocents. Le monde n’a-t-il pas espéré que la Shoah marquerait la fin définitive de la barbarie ? » Référence au génocide, ultime dérapage - le plus pervers - des chantres de l'islamo-gauchisme.

Vos réactions

  1. oxo4875@gmail.com'Danou

    J’ai eu de nombreuses occasions de côtoyer cet femme dans les années, lorsqu’elle était membre du conseil national du PSU.

    Elle a largement profité de son passé de « résistante » au colonialisme Français dont elle se targuait en boucle (faut dire que les camarades en étaient assez friand). Elle avait un comportement semblable à celui que l’on attribue actuellement à Rachida Dati, celui d’un opportuniste sans scrupule mais avec un « background » plus étoffé.

    Son bagout et son tissu relationnel de l’époque, lui permettaient d’assouvir sa passion pour les manoeuvres occultes. Par exemple, elle fut la première à refuser avec véhémence la fusion du PSU avec le P. S. naissant, mais en bonne intrigante, la première à en profiter dès son ralliement.

    Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette femme ne s’embarrasse pas de la haine des Juifs et elle parle parfaitement l’Arabe.
    Son objectif principal étant de briller parmi les étoiles de la société civile, elle n’a jamais eu d’autres ambitions que les siennes. Son mariage avec Claude Levi-Strauss était sa garantie bourgeoise. Ses grandes envolées et ses pleurnicheries ont toujours été appréciées sur les plateaux de TV mais n’ont eu aucun effet sur le Président Tunisien, Habib Bourguiba qui la connaissait parfaitement.

    Parler de cette personne est d’une parfaite inutilité car elle n’a jamais servi personne qu’elle même.

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