Bolivie : une cycliste israélienne tuée par un rocher

Une jeune israélienne est morte après avoir été touchée par un rocher de 50 kg lors d’une randonnée à vélo le long d’une zone dangereuse appelée « Route de la mort » dans les montagnes boliviennes.
Cette situation est loin d’être similaire aux jeux de roulette que l'on peut retrouver dans des casinos en ligne et terrestres, .

La jeune femme âgée de 22 ans serait morte après avoir été écrasée par un rocher de 50 kg qui tombait le long de la route de Yungas, ont rapporté les médias israéliens. Elle a été évacuée dans un état critique sur une civière improvisée que ses amis israéliens ont établi sur les lieux de l’accident après que l’hélicoptère de sauvetage appelé par un téléphone satellite n’ait pas pu s’approcher suffisamment en raison de conditions météorologiques extrêmes. Dans tous les cas, elle a finalement succombé à ses blessures sur le chemin de l’hôpital.

Surnommée « Camino de la Muerte » par les habitants, ou la Route de la mort, la route de Yungas est considérée par beaucoup comme le tronçon de route le plus dangereux au monde. Le trajet de 40 milles depuis son sommet attire plus de 25 000 cyclistes de vélo de montagne chaque année.

Le ministère des Affaires étrangères d’Israël a informé la famille de la jeune israélienne. Les autorités boliviennes et israéliennes travaillent ensemble pour s’occuper du retour du corps à l’Etat juif, ont rapporté les médias locaux.

La randonneuse était une soldate récemment libérée qui effectuait son voyage post-armée en Amérique du Sud. Elle faisait de la randonnée avec des amis et deux guides locaux.
Les randonneurs ont traversé une montagne à environ 5 400 mètres d’altitude lorsque le rocher, d’environ six pieds de diamètre, est tombé de la montagne et l’a percuté. Elle a eu une fracture ouverte.

La Route de la mort en Bolivie est une destination touristique prisée par les israéliens et les autres visiteurs du pays. Depuis 1999, au moins 10 israéliens sont morts des suites d’accidents sur cette route.

La route de la mort en Bolivie

L’année dernière, le président de la Bolivie, Evo Morales, a qualifié le Chili « d’Israël d’Amérique du Sud », condamnant l’expulsion de neuf responsables boliviens arrêtés pour avoir été accusés de trafic de contrebande, de vol et de détention illégale d’armes. « Le Chili est l’Israël d’Amérique du Sud ; il impose des murs politiques, invisibles et mentaux, donne la mort civile à nos 9 compatriotes », a écrit Morales sur son compte Twitter.

Morales était l’un des critiques les plus féroces d’Israël lors de la guerre de Gaza en 2014, lorsque la Bolivie a proclamé Israël « Etat terroriste ». Le pays a également annulé un vieil accord de 30 ans autorisant les israéliens à se rendre en Bolivie sans visa. La Bolivie abrite environ 500 juifs, dont la plupart vivent à La Paz. Il existe également des communautés plus petites à Cochabamba et à Santa Cruz de la Sierra.