Claudine Douillet

Claudine Douillet parisienne et juive de naissance de parents profondément sionistes (un père sur l’Altaléna ça laisse des traces).

Fondatrice du premier magazine Juif sur le net, Alliance, en 1997, avant Google !
220 000 lecteurs uniques par mois à son actif.

En 1999 création Alliance-Hosting LLC , une "Web Agency » conceptrice de sites internet pour les entreprises et leur migration sur le net. Formation d’internet pour chefs d’entreprise.

Alliance-Hosting LLC a permis grâce ses moyens techniques la retransmission en directe des 4 radios juives de France 94.8 FM sur le net ,dés 2000, pendant 12 ans.

Experte en communication digitale avec Alliancefr.com, et radiophonique avec "Internet sans prise de tête" sur judaïques FM 94.8 depuis 2000, ma passion est née de la découverte, dés 1996, du plus important moyen de communication avec le monde, internet.

Mon expérience est le résultat de 22 années au service des entreprises désireuses de migrer sur le net et des médias.

Rendre réel ce monde virtuel c’est l’alliance du savoir faire et du faire savoir.

Les articles de Claudine Douillet

Un Allemand ambigu

                                               Un Allemand ambigu

bilde.jpgArticle paru dans "Cyberpresse",le 17/12/07

24 heures dans la vie de Mordechaï Wind
Maxim Biller, traduit par Philippe Giraudon.
Folio, 557 pages,17,95 euros

Chaque année, l'événement "Europa" nous envoie une poignée d'écrivains du Vieux Continent pour le Salon du livre. Cette année, j'ai plongé dans le monde de Maxim Biller, écrivain allemand juif, né à Prague en 1960 de parents russes communistes expulsés du Parti après avoir osé critiquer Staline. Le petit Max avait 8 ans lorsque les tanks soviétiques ont envahi les rues de Prague.

Biller connaît Montréal à partir d'une source singulière: Mordecai Richler. Il a accompagné Richler lors de sa tournée allemande au milieu des années 90. Les deux ont passé des soirées ensemble. "Je n'ai pas retrouvé Richler dans les rues vides, m'a dit Biller lors de son passage à Montréal. Je pense que si vous aimez un écrivain, vous êtes mieux de laisser son passé tranquille, et vivre dans ses livres."

Et si nous vivions, nous, dans un roman de Maxim Biller? J'ai tenté l'expérience avec 24 heures dans la vie de Mordechaï Wind, un livre drôle, âpre et feroce. Dans ce roman, on comprend pourquoi on appelle Biller "l'enfant terrible des lettres allemandes". Toutes les cibles sont bonnes pour lui; personne ne sort de ce roman indemne. On voit la connection avec Richler. Sauf que chez Biller, c'est beaucoup plus sauvage.

Motti, le héros de 24 heures ("Motti", c'est le dimunitif de Mordechaï), a les mains sales après avoir fait la guerre dans le Sud du Liban en 1982. Les atrocités qu'il a vues, et peut-êtres commises, lui reviennent chaque nuit quand il se ferme les yeux. À la recherche d'un nouveau paysage, il se rend en Allemagne, le pays où ses parents ont tant souffert, un geste ambigu si jamais il y en avait un. Là, il se lie à une Allemande, une femme solide, très blanche, aux formes opulentes. Il fait une fille avec elle, mais leur relation est tout sauf stable.

Un soir, Motti tombe sur une cassette vidéo où il voit sa fille Nurit, en train de se divertir nue devant la caméra. À partir de là, tout se bouscule. Motti suit sa femme de près dans la course vers la folie, et on apprend que la relation père-fille a quelque chose d'aussi sale que la guerre au Liban. Sa boutique de jeans fait faillite, alors Motti se lance dans une autre tâche ambigüe: il est chargé de convertir des femmes allemandes au judaïsme. Cet homme est un masochiste, pas de doute.

La question juive est à la base de ce roman. Entre Israël et l'Allemagne, il y a peu à choisir: les deux sont pourris. Motti vit une crise d'identité en permanence, à grâce à l'énergie de l'écriture de Biller, on ne le lâche pas d'une semelle.

Éprouvant, parfois? Oui. C'est une descente aux enfers. Mais une découverte aussi, et c'est ça, l'idée derrière "Europa".

En Israël, la croissance profite à 20 % de la population

                   En Israël, la croissance profite à 20 % de la population

Article paru dans "L'Orient",le 17/12/07

La croissance économique en Israël, plus de 5 % par an ces cinq dernières années, a profité exclusivement à 20 % des habitants les plus nantis, selon un rapport du Centre Adva pour la justice et l’égalité sociale publié hier. Entre 2004 et 2006, la part des revenus d’un cinquième de la population israélienne est passée de 44,2 % du total des revenus à 44,8 %, tandis que ceux de 70 % de la population ont baissé, et que les revenus des autres sont restés inchangés. Le rapport indique qu’en 10 ans, la part de revenus des 20 % des Israéliens les plus nantis a augmenté de 10 % aux dépens des autres tranches de la population. Selon le Bureau central des statistiques, 10 % des ménages israéliens ont disposé en 2006 de revenus moyens bruts de 41 000 shekels (10 300 dollars), soit 28 % du total des salaires versés dans l’ensemble du pays. De même source, le salaire moyen mensuel brut de 75 % des salariés israéliens s’établissait en 2005 à 7 761 shekels, soit 1 950 dollars.
Les plus mal lotis sont les femmes, les Arabes israéliens, les juifs d’origine orientale, les personnes âgées et ceux qui vivent dans les régions périphériques du pays.

Le Hamas fête ses vingt ans, évoque une nouvelle intifada

                  Le Hamas fête ses vingt ans, évoque une nouvelle intifada

GAZA le 17/12/07 - Le Hamas a menacé de lancer une nouvelle intifada contre Israël devant des centaines de milliers de partisans rassemblés à Gaza pour marquer le vingtième anniversaire de la naissance du mouvement.

"Notre peuple est capable de lancer une troisième et une quatrième intifada (soulèvement) jusqu'à l'aube de la victoire", a déclaré Khaled Mechaal, le chef en exil du bureau politique du Hamas, dans un discours enregistré la veille à Damas.

La foule, estimée entre 300.000 et 500.000 personnes, s'est rassemblée sur la place centrale de Gaza, agitant le drapeau vert du mouvement islamiste, sous l'oeil vigilant des patrouilles en armes de l'aile militaire.

Le chef du Hamas à Gaza, l'ancien Premier ministre Ismaïl Haniyeh, a affirmé que le mouvement islamiste gagnait en popularité grâce à ses positions anti-israéliennes et anti-américaines.

"Aujourd'hui est le jour du 'djihad' (guerre sainte), de la résistance et du soulèvement", a lancé l'orateur. "Ceux qui restent fidèles aux droits de leur peuple, ceux qui combattent l'ennemi américain et l'occupation sioniste sont ceux qui gagnent en popularité. Et c'est le Hamas!".

Le mouvement, fondé en 1987 par le cheikh Ahmed Yassine, tué en 2004 dans un raid aérien israélien, prône la destruction de l'Etat d'Israël et l'instauration d'un Etat islamique sur tout le territoire de l'ancienne Palestine sous mandat britannique.

Les tensions restent vives entre le Hamas et le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas, évincé par les armes de la bande de Gaza en juin dernier.

"TOMBES CREUSEES"

La place centrale de Gaza avait été le théâtre d'une grande manifestation organisée par le Fatah en l'honneur de Yasser Arafat le 12 novembre, au cours de laquelle sept partisans de la formation ont été tués par balles.

Selon le Hamas, Abbas a interdit tout rassemblement en l'honneur du mouvement islamiste, ce samedi en Cisjordanie.

Dans son discours, Khaled Mechaal a estimé que Mahmoud Abbas, dont le gouvernement a l'appui des puissances occidentales, n'avait pas le soutien du peuple palestinien.

"Quiconque croit tenir sa légitimité d'un soutien international est dans l'illusion. La légitimité vient du peuple", a-t-il dit.

Avi Dichter, ministre israélien de la Sécurité intérieure, a jugé samedi que le mouvement islamiste avait gagné en puissance depuis le démantèlement des colonies juives de la bande de Gaza et le retrait unilatéral de Tsahal, à l'été 2005. "Seul Israël l'empêche de s'emparer (de la Cisjordanie), pas l'Autorité palestinienne", a-t-il assuré.

Un autre dirigeant du Hamas, Mouchir al Masri, a menacé Israël de nombreuses pertes en cas d'attaque contre la bande de Gaza pour mettre fin aux tirs de roquettes quasi quotidiens contre le territoire de l'Etat juif.

"Juifs, repartez, car nous avons déjà creusé des tombes pour vous", a-t-il lancé.

Cette semaine, le chef de l'armée israélienne, Gabi Ashkenazi, a jugé que l'hypothèse d'une opération de grande ampleur dans le territoire devenait plus probable.

"Nous arriverons à un stade où nous devrons entreprendre la grande opération", a-t-il dit.

Jusqu'ici, l'armée israélienne mène régulièrement des incursions ou des frappes aériennes qui ont fait plusieurs dizaines de morts parmi les activistes du Hamas au cours des semaines écoulées.

S’ouvrir à l’autre

                                                  S’ouvrir à l’autre

Article paru dans "TelQuel",le 17/12/07

Dans un courrier adressé à "TelQuel", ce jeune étudiant marocain en France, membre d’une association juive, plaide pour la tolérance et l’ouverture sur “l’Autre”, se défendant des accusations de lobbying pour Israël portées contre lui par une certaine presse. Courageux.

Je me présente tout d'abord. Je m'appelle Soufiane Qassimi et je suis un étudiant marocain en deuxième année à HEC Paris (Ecole des hautes études commerciales). Je fais partie de l'association HEC Israël, dont je suis le secrétaire général. Une association qui rassemble la communauté juive du campus, et dont je suis un responsable, sans être moi-même juif. Je me suis déjà rendu en Israël, l'année dernière, et j'ai même appris quelques rudiments d'hébreu. Souvent, on me pose et repose la même question : “Pourquoi ?”. La réponse est pourtant simple. Ce faisant, je voulais démontrer aux membres de la communauté juive que je côtoie, et dont beaucoup sont d'origine marocaine, qu'un arabe n'est pas forcément un antisémite ou un judéophobe, qu'il est capable de fournir beaucoup d'efforts pour tenter de comprendre certaines positions du peuple juif. Des positions qui sont considérées, dans le monde arabe, comme passibles de lynchage.

Gad Elmaleh : " J'ai réalisé mes rêves en France"

                        Gad Elmaleh : " J'ai réalisé mes rêves en France"

gadelh.jpgArticle paru sur "TF1"le 17/12/07

Gad Elmaleh à l'affiche de "Comme ton père"
A l'affiche du film de Marco Carmel "Comme ton père", l'humoriste et comédien, revient sur son personnage, un immigré juif qui s'installe à Paris.Un personnage qui lui rappelle sa propre arrivée en France.
                                
A l'affiche de l'Olympia en décembre et janvier, avec son dernier one man show "Papa est en haut", Gad Elmaleh revient également dans l'actualité cinématographique avec le dernier film de Marco Carmel, " Comme ton père". Une comédie autobiographique, pour le réalisateur, dans laquelle l'acteur français interprète, pour la première fois, le rôle d'un père.

Le film raconte l'histoire d'une famille qui débarque à Marseille puis à Paris dans les années soixante-dix. A peine installé à Belleville, Félix, le père, fait la connaissance de Serge, un parrain de la mafia locale avec qui il devient ami. Serge entraîne alors Félix dans une série de braquages de banques, jusqu'au jour où ils se font prendre par la police. Mireille, sa femme, honteuse des agissements de son mari, raconte à ses enfants, Michel et Eric, que leur père est rentré pour combattre en Israël et tente de tout faire pour éviter à ses enfants de suivre les mêmes chemins que leur père.

Un rôle tragique qui a particulièrement touché le comédien. "Ce rôle me rappelle ma propre arrivée en France il y a quelques années" a confié Gad Elmaleh.

Conférence sur le climat : Israël doit revoir sa politique environnementale

     Conférence sur le climat : Israël doit revoir sa politique environnementale

Article paru dans le "Jerusalem Post", le 17/12/07

Israël devra entièrement réviser sa politique environnementale afin de satisfaire aux critères décidés par la conférence de l'ONU sur le climat qui s'est tenue la semaine dernière à Bali. Selon des membres de la délégation israélienne, bien que l'Etat hébreu se considère comme un pays industriel, il a été classé au niveau des pays en voie de développement pour sa politique environnementale.

Le ministère de l'Environnement a donc décidé de mettre en place un comité chargé d'évaluer la façon dont Israël peut satisfaire aux nouveaux critères. Les représentants d'autres ministères ainsi que des organisations non-gouvernementales devraient également siéger au sein du comité, a précisé un porte-parole du ministère.

"L'idée est de créer un programme destiné à informer les divers secteurs de la société israélienne," a-t-il ajouté.

Les participants de la conférence de l'ONU sur le climat sont convenus samedi à Bali de lancer les négociations en vue de conclure, d'ici 2009, un nouvel accord sur la lutte contre le réchauffement climatique, succédant au Protocole de Kyoto de 1997.

Israël et les Palestiniens ont des intérêts communs, selon la chef de la diplomatie israélienne

Israël et les Palestiniens ont des intérêts communs, selon la chef de la diplomatie israélienne

Le 17/12/07,Une économie palestinienne solide est "dans l'intérêt d'Israël" et la sécurité de l'Etat hébreu est "dans l'intérêt des Palestiniens", a déclaré dimanche à l'AFP la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, avant la conférence de Paris.

"La création d'un Etat palestinien, la modernisation de son économie, sont dans l'intérêt d'Israël, comme stopper le terrorisme est dans l'intérêt des Palestiniens", a déclaré la ministre dans un interview au téléphone depuis la capitale française où elle doit assister lundi à la "Conférence des donateurs pour l'Etat palestinien".

"Le monde devrait montrer qu'il y a deux côtés de l'équation en soutenant aussi bien la construction d'une économie palestinienne qu'en luttant contre le terrorisme et pour la sécurité d'Israël", a-t-elle ajouté, après avoir rencontré à Paris le président palestinien Mahmoud Abbas.

"La situation sur le terrain est toujours très problématique (...) Il faut créer une nouvelle réalité économique et sur le plan de la sécurité", a affirmé Mme Livni.

Elle a reproché par la même occasion à l'Autorité palestinienne de n'avoir "pas pris toutes les mesures nécessaires, en dépit de sa volonté de le faire", en vue de stopper les attaques anti-israéliennes.

Interrogée sur la décision israélienne d'agrandir le quartier de colonisation de Har Homa à Jérusalem-est occupé et annexé, qui a provoqué un tollé chez les Palestiniens, Mme Livni a reconnu qu'elle avait "suscité des inquiétudes, en particulier vu le moment de son annonce".

Mais elle a réaffirmé la position officielle israélienne, selon laquelle l'appel d'offres de 300 logements dans ce quartier ne créait pas "une nouvelle implantation" car son agrandissement "avait été autorisé depuis longtemps et que le quartier se trouve dans les limites municipales fixées par Israël" après 1967.

"Nous sommes naturellement en faveur du renforcement de l'Autorité palestinienne et pour une mobilisation internationale destinée à améliorer la vie quotidienne des Palestiniens. D'autant qu'une modernisation de leurs infrastructures leur permettra de ne plus être dépendants d'Israël", a déclaré de son côté le Premier ministre Ehud Olmert.

"Bien entendu, la question essentielle pour Israël, c'est la capacité de l'Autorité palestinienne à affronter les questions de sécurité, à démanteler les organisations terroristes et à garantir qu'il n'y ait pas de terrorisme contre Israël", a-t-il ajouté lors de la réunion hebdomadaire du cabinet.

La communauté internationale se réunit lundi à Paris pour soutenir financièrement l'émergence d'un Etat palestinien et chercher à conforter les espoirs encore fragiles issus de la réunion d'Annapolis (Etats-Unis), fin novembre.

Quelque 90 délégations sont attendues pour cette conférence des donateurs chargée de recueillir les 5,6 milliards de dollars demandés par l'Autorité palestinienne pour un plan économique triennal (2008-2010).

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov sont attendus pour cette rencontre autour de Mahmoud Abbas.

L’idée d’une force internationale relancée

                               L’idée d’une force internationale relancée

Article paru dans "Le Figaro",le 17/12/07

La proposition faite par Nicolas Sarkozy à la conférence des donateurs a été aussitôt rejetée par le Hamas.

C’est une proposition formulée régulièrement depuis des années : lundi, Nicolas Sarkozy a réclamé la création d’une force internationale pour les Territoires palestiniens. Le président français, hôte de la conférence des donateurs de l’Etat palestinien à Paris, est toutefois resté flou quant aux conditions de mise en place de cette force.

«La France propose le déploiement, le moment venu et lorsque les conditions en seront réunies, d’une force internationale qui viendrait en appui aux services de sécurité palestiniens», a annoncé le chef de l’Etat, à l’ouverture de cette réunion.»

La conférence de Paris doit accompagner l’édification progressive d’un Etat moderne», a-t-il insisté. «L’Autorité palestinienne s’est engagée à assurer le respect de la loi et de l’ordre. (...) Les services palestiniens doivent se réformer, gagner en professionnalisme. Parallèlement, Israël doit se retirer de la Cisjordanie. La communauté internationale doit apporter son aide à la réalisation difficile de cet objectif», a poursuivi Nicolas Sarkozy.

Objectif : 5.6 milliards d’euros

Comme à l’accoutumée, le Hamas a dénoncé cette force sans tarder. «Nous rejetons cette proposition et nous considérons qu’il s’agit d’une ingérence flagrante dans les affaires palestiniennes intérieures et à travers elle d’un plan destiné à ruiner le choix démocratique des Palestiniens», a affirmé Fawzi Barhoum, porte-parole du mouvement islamiste qui a pris le contrôle de la bande de Gaza en juin. «Cette proposition entre dans le cadre de la guerre déclarée contre les Palestiniens» et est dirigée contre «la résistance palestinienne et le Hamas», a-t-il ajouté.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a quant à lui réaffirmé son hostilité face au Mouvement de la résistance islamique. «Je n’accepterai aucun dialogue (avec le Hamas), sur la base d’un fait accompli», a dit le leader du Fatah, en faisant allusion aux appels répétés du Hamas à la formation d’un gouvernement d’unité nationale.

Au cours de son discours, Mahmoud Abbas a également demandé à Israël de geler toutes les extensions des colonies juives de peuplement «sans exception». Il a affirmé que son gouvernement remplirait ses obligations de paix mais que l’Etat hébreu devait faire de même.

Au cours de cette conférence, les Palestiniens espèrent récolter quelque 5.6 milliards de dollars sur trois ans auprès des donateurs réunis à Paris. La France a annoncé débloquer 300 millions de dollars sur trois ans. La Commission européenne, a promis le déblocage de 650 millions de dollars pour l’année 2008. Les Etats-Unis devraient annoncer une contribution de plus de 550 millions de dollars pour l’année prochaine. La réunion doit se terminer en fin d’après-midi, avec l’annonce officielle du montant global d’aide qui aura été promis.

Tout va bien pour les Palestiniens à Paris !

                              Tout va bien pour les Palestiniens à Paris !

Article paru dans "Aroutz 7", le 17/12/07

L'Autorité palestinienne peut être satisfaite. La journée a bien commencé pour elle à Paris, où vient de s'ouvrir la conférence des pays donateurs, réunis pour apporter leur contribution à l'AP. Dans des communiqués séparés, chacun des participants a indiqué la somme qu'il était prêt à verser pour aider les dirigeants palestiniens à "construire l'économie de leur Etat".

On sait déjà que l'Union européenne versera 650 millions de dollars au cours de l'année 2008, comme l'a annoncé la Commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner. En outre, juste avant l'ouverture de cette réunion au sommet, l'UE avait déjà précisé qu'elle comptait renouveler incessamment le financement de divers projets palestiniens dans le quartier Est de Jérusalem, suspendu lors de l'avènement du Hamas au pouvoir à Gaza.

L'UE transférera donc à l'AP deux millions d'euros qui seront utilisés entre autres pour l'acquisition de nouveaux équipements pour huit écoles du secteur et pour la construction d'un centre communautaire dans le quartier de Silwan.
Le président Nicolas Sarkozy, de son côté, a annoncé lundi matin : "La France versera 25 millions d'aide budgétaire pour répondre aux besoins les plus criants des Palestiniens. Cette aide sera versée dès demain".
 

Les Etats-Unis se sont engagés à transférer 550 millions de dollars à l'Autorité palestinienne. L'information a été communiquée par la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice dès son arrivée dans la capitale française. Et le Japon est également disposé à aider l'AP avec un don de 150 millions de dollars.

 

Le chef de cabinet de l'Autorité palestinienne, Salam Fayyad, a prétendu que "l'AP avait besoin de 5 à 6 milliards de dollars afin de pouvoir subsister"….. Quant à Mahmoud Abbas (Abou Mazen), encouragé par ce soutien unanime, il en a profité pour présenter une fois de plus toutes ses revendications. Les chefs de la délégation palestinienne ont prétendu vouloir consacrer 70 % des dons aux frais courants de l'AP et les 30 % restants à des projets futurs. Mahmoud Abbas et Salam Fayyad ont déclaré qu'ils espéraient voir à présent les Etats arabes faire preuve de la même "générosité".

Israël n'est pas officiellement membre de cette conférence mais la présence de sa délégation, conduite par Livni, aurait été considérée comme "très importante" étant donné qu'elle "donnait ainsi une légitimité au processus" et surtout "incitait les pays occidentaux, dont certains étaient plutôt réticents, à apporter leur contribution". Livni serait consciente de sa responsabilité et c'est peut-être pour cela qu'elle a jugé tout de même nécessaire de souligner qu'un Etat palestinien ne pouvait exister "que si la sécurité des citoyens israéliens était assurée''.

 
Livni a rencontré lundi matin son homologue américaine Condoleezza Rice au domicile de l'ambassadeur des Etats-Unis à Paris. Les deux femmes ont débattu des derniers développements dans la région, des pourparlers entre Israël et les Palestiniens et de "la part que pouvait apporter Israël pour aider les Palestiniens".

Les sous-marins Israëliens empêchent les ennemis d’entrer dans les eaux d’Israël

Les sous-marins Israëliens empêchent les ennemis d’entrer dans les eaux d’Israël

Article paru dans "Chameleons Eye",le 17/12/07

La 72è cérémonie navale de la flotille sous-marine Israëlienne s’est déroulée le 16 décembre dans le port de Haifa. La flotille sous-marine Israëlienne fait partie de l’élite et constitue la force sous-marine d’attaque de la marine Israëlienne.

Au cours des derniers mois, des sous-marins ont empêché quelques sous-marins ennemis d’entrer dans les eaux Israëliennes.

Les rôles de l’unité sont : destruction de navires ennemis, contrôles à l’entrée des ports, espionnage et assistance aux autres forces participant à la bataille.

L’avantage principal du sous-marin est sa discrétion. Environ 50% du temps, les sous-marins effectuent des activités opérationnelles en dehors de frontières d’Israël. Grâce à eux, il est possible d’écarter des frontières d’Israël et d’observer les mouvements de l’ennemi. Cet avantage unique n’existe avec aucun autre matériel de l’armée Israëlienne.

A cause de son importance opérationnelle, l’équipage et le sous-marin doivent être préparés opérationnellement à une guerre à tout moment. Le service à bord des sous-marins permet aux soldats de rejoindre un équipage de très haut niveau, rassemblant près de 1.700 combattants depuis la création de la flottille en 1959.

En 2006, la marine Israëlienne a commandé 2 sous-marins de la classe U-214 (Dolphin) supplémentaires à un constructeur Allemand. Ils peuvent lancer des armes nucléaires, donnait à Israël une capacité offensive de lancer des armes de croisière et nucléaires, ainsi qu’une capacité de seconde frappe ou de relancement.