Tribune du Jour de Valérie Grumelin : Femmes, ne vous taisez pas face à la charia!

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Tribune du Jour de Valérie Grumelin : Femmes, ne vous taisez pas face à la charia!

Elles se sont battues pour que leurs filles vivent libres. Allons-nous laisser leurs petites-filles vivre voilées, soumises, réduites au silence ?

Dans cette tribune sans concession, Valérie Grumelin interpelle femmes et hommes face à la montée d’un islamisme politique qui rêve d’enfermer les femmes derrière les barreaux invisibles de la charia. Elle appelle à la lucidité, au courage et à l’action. Le féminisme n’est pas un privilège occidental, mais un combat universel pour la dignité humaine. Ne rien dire, c’est trahir.

Femmes, ne vous taisez pas face à la charia!

Il y a moins d’un siècle, nos grands-mères n’avaient pas le droit de voter, n’allaient pas à l’école comme les garçons, n’avaient pas de contraception ni de droit à l’avortement. Nos mères ont dû se battre pour choisir leur vie, leur métier, leur partenaire. Et nous, leurs filles, avons hérité de ces conquêtes fragiles !

La liberté de disposer de notre corps, de parler dans l’espace public, de vivre comme des sujets à égalité avec les hommes. Rien ne nous a été donné, tout a été gagné de haute lutte.

Et pourtant, aujourd’hui, une idéologie totalitaire menace de nous priver de ces libertés l’islamisme politique. Derrière son vernis religieux, il impose une vision archaïque de la femme !!
voilée, enfermée, reléguée au foyer. Là où la charia s’applique déjà, les femmes n’ont plus le droit d’aller à l’école, sont mariées de force, parfois battues légalement, privées d’autonomie et de dignité. C’est un retour en arrière de plusieurs générations.

Ce qui frappe, c’est le silence. Où sont les voix féministes, si promptes à dénoncer le patriarcat occidental ? Où sont les cris d’alarme face à une idéologie qui nie jusqu’à notre droit de montrer nos visages ? Trop souvent, c’est l’aveuglement ou la peur d’être accusées de racisme qui paralysent. Mais fermer les yeux, c’est accepter l’inacceptable.

Et les hommes ? Ils ne disent rien non plus. Peut-être qu’une partie d’entre eux se réjouit en secret ? « enfin, on remettra les femmes à leur place ». Mais une société qui enferme ses femmes s’enferme elle-même. Une société qui voile ses filles voile son avenir.

Alors je le dis haut et fort en tant que femme !
La solution viendra des femmes. De notre courage à affirmer que nous n’accepterons pas de reculer d’un seul pas. De notre lucidité à comprendre que le féminisme n’est pas une bataille locale mais universelle. De notre détermination à rappeler que la liberté des femmes est le baromètre de la liberté de tous.Que l’on juge une société à la place qu’elle donne aux femmes!!!

Nous devons dire haut et fort que la charia n’est pas une « culture » à respecter mais une oppression à combattre. Nous devons refuser catégoriquement ce retour en arrière. Car si nous ne parlons pas maintenant, il sera trop tard demain.

Allons-nous vraiment laisser nos filles et petites filles grandir dans un monde où elles devront s’excuser d’exister, se cacher ou être accompagnées d’un homme pour sortir, demander la permission d’apprendre, de travailler, de vivre ? Ou allons-nous honorer nos mères et nos grand-mères en protégeant l’héritage de leurs luttes ?

Le choix est là, devant nous. Et ce choix ne peut pas être laissé qu’aux hommes.
Il appartient aussi aux femmes. À nous. Maintenant.
Valérie Grumelin

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