Croire que Facebook a changé de nom pour faire taire les controverses est une hérésie, la preuve , Facebook en tant que réseau social gardera bien son nom.

Mais alors que ce cache-t-il derrière ce nom mystérieux, Meta ?
Comme vous le savez ,certainement, le but de notre cher Mark est de s'attaquer aux metaverses, nous pensions que l'univers était le seul repère de notre monde, il nous prouve le contraire.

En effet, Mark Zuckerberg l’assume : son objectif est de transformer Facebook en une sorte de
« métaverse » géant, un « univers virtuel fictif, dans lequel les individus pourraient évoluer dans des espaces persistants et partagés, en trois dimensions ».
Pour le construire, il compte embaucher 10 000 personnes sur les cinq prochaines années.
Facebook a choisi de se concentrer sur le recrutement en Europe plutôt qu'aux États-Unis.

"Il y a beaucoup de gens qui pensent que Facebook change de nom en raison de sa réputation, mais ce sont des conneries," dit Danny Feld. "Facebook veut posséder la prochaine étape sur Internet. Comme les réseaux sociaux ont changé l’Internet tel que nous l’avons connu auparavant, la prochaine étape sont les Tours, c'est pour cette raison que le nom a été changé,  Meta pour métaverse bien plus approprié pour cette nouvelle "construction". »

Mais qu’est-ce que sont ces Towers ?

"Imaginez que vous êtes un personnage dans un jeu vidéo :  vous pouvez être à la fois à une réunion de travail, et dans le même temps dans un un centre commercial où vous pouvez acheter de vrais biens puis vous trouver dans un autre espace pour d'autres activité comme voir un spectacle.
Ainsi,  vous pouvez participer à plus de choses et donc  produire plus dans ce monde," explique Dror Globman.

L'appareil avec lequel il sera possible d'entrer dans les Tours de Facebook sont les lunettes Oculus, qui appartiennent à la société que Facebook a acquise.

L'idée est de permettre une expérience complète de VR (réalité virtuelle) - de s'asseoir dans un café et de participer à diverses performances de différents artistes.

La grande question qui se pose est quelle est l'entreprise qui saura s'approprier ce monde ? Actuellement, trois chevaux galopent vers l'objectif, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients : Facebook, Afik (l'entreprise derrière Fortnite) et Roblux.

Dans Afik, qui utilise Fortnite comme météores, on peut déjà avoir un aperçu du nouveau monde.

Le jeu populaire a déjà accueilli un certain nombre de performances d'immenses artistes, dont Travis Scott et Marshmallow, qui ont attiré des millions de téléspectateurs et prouvé qu'il existe un large public qui apprécie les performances virtuelles.

Rublox, qui propose une plateforme de création de jeux, est également de la partie.

"Dans Roblux, les créateurs gagnent de l'argent avec leur travail  et cela ouvre de nombreuses possibilités", explique Peled.

"Pensez que la Joconde peut être vue au Louvre, mais maintenant il y a beaucoup d'artistes numériques qui produisent des peintures avec Photoshop ou Lightroom et dans un monde qui a NFT (un moyen de vendre la propriété d'une œuvre numérique), quelqu'un peut ouvrir un musée, exposer des œuvres et les gens entreront et paieront l'entrée dans ce musée virtuel. »

Les Matavers, comme mentionné, offrent beaucoup d'opportunités nouvelles et spectaculaires, mais aussi pas mal de soucis, probablement lorsque l'on prend en compte le fait que Mark Zuckerberg devrait être un acteur majeur dans le domaine. "l'argent n'est pas capable de préserver les codes éthiques et pour Mark sa priorité sont ses  revenus..."

« Il y a toujours à construire au-delà de ce qui existe », a déclaré Zuckerberg, faisant référence à la nouvelle désignation. Meta, qui trouve ses racines dans le grec, est un terme que l’on pourrait traduire par « au-delà » ou « après« . Il exprime tout à la fois la réflexion, le changement, la succession, le fait d’aller au-delà, à côté de, entre ou avec.

Une annonce qui arrive en pleine affaire des « Facebook Files ». Le groupe américain fait face à des révélations de documents massives sur la façon dont Facebook a ignoré des rapports internes et avertissements sur les dommages créés par le réseau social à travers le monde.

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