Le projet de loi vise à établir un amendement à la loi sur la protection de la vie privée, en vertu duquel il sera ajouté à la définition de "violation de la vie privée" également le fait de publier un enregistrement d'une personne en public, relatif à des informations sensibles et sans son consentement. Le député Boaz Bismuth propose d'établir qu' à l'instar des autres motifs de violation de la vie privée, cet acte constituera également une faute civile et une infraction pénale.

"À l'ère technologique dans laquelle nous vivons, n'importe qui peut enregistrer une conversation avec un contenu sensible et la rendre publique", a déclaré Bismuth. "L'amendement à la loi garantira que la publication d'un enregistrement des affaires sensibles et intimes d'une personne sera également considérée comme une publication qui constitue une atteinte à la vie privée et à la pudeur de l'individu."

La loi sur l'enregistrement du député Boaz Bismuth, qui a été soumise plus tôt cette semaine et qui fait craindre qu'elle ne nuise au travail des journalistes.

On ne sait pas encore quels seront les changements exacts qui seront apportés à la proposition, mais dans des conversations à huis clos,  Boaz Bismuth a précisé que le projet de loi sera amendé en commission afin que la question du travail journalistique reçoive une attention afin de garantir qu'il ne nuit pas aux activités des journalistes, notamment dans tout ce qui touche à la publication des enquêtes. 

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