Le 01/10/07, Le syndicat britannique des Universités et Collèges (UCU) semble être définitivement revenu sur sa décision en annonçant vendredi qu’il levait le boycott imposé il y a un certain temps aux institutions israéliennes de l’Enseignement supérieur. Au sein de cette organisation, on a simplement expliqué que cette exclusion était illégale et de surcroît impossible à appliquer.
 
On se souvient qu’il y a quatre mois, la presse israélienne indiquait déjà que les enseignants affiliés à cette association envisageaient de reprendre leurs relations avec leurs collègues israéliens. En outre, ils avaient décidé de consulter des juristes pour savoir si le boycott, sur le point d’être adopté, était autorisé par la loi. Ces derniers avaient confirmé que l’appel au boycott était illégal. Ils avaient ajouté que ce type de mesures pourrait également nuire aux objectifs de l’UCU. Les membres du syndicat ont précisé qu’ils ‘’trouveraient d’autres moyens d’exprimer leurs protestations’’.
 
La secrétaire générale de l'UCU, Sally Hunt, a souligné de son côté: ‘’Nous pouvons jouer un rôle important en apportant notre contribution aux milieux universitaires israéliens et palestiniens en vue de promouvoir la paix au Proche-Orient’’.
 
L’ambassadeur d’Israël en Grande Bretagne, Zvi Hefetz, a salué la dernière décision de l’organisation universitaire britannique. Il a ajouté : ‘’Nous espérons qu’il s’agit là de la dernière tentative de certains responsables britanniques qui cherchent à faire oublier l’essentiel du problème, à savoir la nécessité de trouver une solution diplomatique au conflit du Proche-Orient’’.
 
Hefetz a souligné que ce n’était pas le premier boycott annulé en Grande Bretagne ces dernières années. Il a rappelé que l’ambassade avait concentré tous ses efforts, en coopération avec la communauté juive locale et des représentants d’universités de Grande Bretagne et du monde, afin de faire lever ce boycott. ‘’Nous sommes heureux que toutes ces actions ont porté leurs fruits’’, a-t-il conclu.