Et si le Liban n’était que le miroir de la France?

Billet de Claudine - le - par .
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                            Et si le Liban n’était que le miroir de la France?
Pour ma part , et malgrè mon profond respect pour Bernard Henri Lévy* et à sa promptitude de pensée, je n’ai aucune envie de demander à la France ni à qui que ce soit d’autre d’ailleurs, comment ils réagiraient si ….?

Ce qui m’importe n’est pas de savoir ce que pense les français d’Israël, ou plus largement l’Europe, mais comment un si petit pays comme Israël va devoir affronter et obligatoirement vaincre un terrorisme international dont les Etats-Unis, super puissance mondial a toujours été tenu en échec, et ce malgrè un déploiement extraordinaire considéré par beaucoup comme disproportionné au début du conflit avec l’Irak?
L’inquiétude est là.

Elle n’est plus de savoir qui nous soutient à demi-mot comme notre Cher Président, ou qui nous soutient pas.
Car du plus loin que remontent nos souvenirs, dans les relations internationales, Israël a toujours été jugé coupable par la France.
Coupable d’exister, coupable de ne pas laisser agir un terrorisme larvé en son sein, dissimulé sous la couverture d’un peuple affamé par les siens, exclus du monde pour la promesse d’un monde futur accessible en se mutant en bombes humaines, massacrant des civils israéliens, des juifs dans le monde, puis plus généralement le monde lui-même.

La France contrairement aux idées reçues n’est pas un pays libre, mais un pays déjà soumis, n’est plus un pays affranchi, mais qui a franchi la côte d’alerte en laissant s’installer, par laxisme, les ressortissants d’un peuple toujours prêt à détruire, qui ne peut s’intégrer , puisque sa volonté est de soumettre.
Le point de non-retour est atteint.

Où que nous tournions notre regard, nous ne pouvons faire l’impasse d’une terrible vérité qui aveugle encore certains, que le monde est livré à une guerre sans merci, contre des individus pour qui la valeur de la vie, au sens propre du terme, n’est pas la même que la nôtre.

Alors je me surprend à penser, à tort je l’espère; Et si le Liban n’était que le miroir de ce qui préfigure ,déjà, de cette si douce France, à présent plus violente que douce, plus soumise que libre, plus raciste que tolérante, pays des droits de l’homme, prête aujourd’hui à les bafouer , afin d’endiguer , autant se faire se peut, cette immigration compulsive qui l’envahit de toute part, et qui ne correspond plus - mais trop tard - à la politique de la France.

Et si ces bandes organisées, ces casseurs de banlieues, appelés il n’y a encore pas si longtemps, par le précédent gouvernement, "les jeunes", ne sont qu’un futur Herzbollah, dont les racines ,tout comme au Liban, ont eu le temps de s’étendre, de se renforcer, pour ne plus craindre aucune loi, ni aucune tempête.

Israël a toujours été le microcosme des tendances exacerbées du monde, elle renvoie l’image d’un futur pour certains pays, déjà exposés au danger imminent de ce terrorisme, ces terroristes appelés, si noblement , encore,et  par beaucoup, "activistes" ou "résistants" quand ils agissent contre Israël.

Claudine Douillet

*Disproportion de Bernard Henri Levy paru dans Le Point le 20 juillet 2006.

Vos réactions

  1. charlotte.cugat@orange.fr'cugat

    Votre article fait peur, Madame, à la petite citoyenne que je suis, laissez moi encore espérer que tous les fils et toutes les filles « des lumières » n’ont pas disparus. Le grand R.Aaron ne disait-il pas – » les français font tout dans l’urgence »? Bien sur encore faut-il qu’il ne soit pas trop tard! Merci pour vos éditos. C.Cugat

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