Suite à l'interpellation de deux Israéliens, soupçonnés d'être impliqués dans le meurtre d'un Palestinien près du village de Burka hier soir (vendredi), le journaliste de Haaretz, Chaim Levinson, a récemment dévoilé une correspondance avec l'ami d'un des suspects arrêtés.

Cette correspondance a mis en lumière l'utilisation d'un téléphone durant le Shabbat, ainsi que l'obstruction de l'enquête et le fait qu'Azor, l'un des individus, conserve toujours son téléphone malgré les soupçons qui pèsent sur lui quant à son implication dans l'incident.

Dans les échanges, via whatsapp, l'ami du détenu conseille de ne pas coopérer avec les autorités avant l'arrivée de l'avocat, en précisant : "Ne pas leur parler jusqu'à l'arrivée de l'avocat, pas un mot". Il est important de noter que Levinson n'a réalisé qu'à la fin de leur conversation que son interlocuteur était l'ami du détenu, et non le suspect lui-même.

Peu de temps après ces révélations, Levinson s'est approché de l'un des détenus en se faisant passer pour le cousin de la personne blessée dans l'incident. Le journaliste a ainsi cherché à obtenir des informations concernant l'intervention policière à l'hôpital. La correspondance a continué par le biais du numéro du détenu, suite à l'appel reçu de ce dernier. L'ami du détenu a insisté sur le fait de ne pas coopérer avec la police avant d'avoir consulté un avocat.

Un autre échange avec l'avocat des détenus a eu lieu pendant le Shabbat. Celui-ci a expliqué que compte tenu de l'importance de l'affaire, il ne s'agit pas d'une profanation du Shabbat. Il a tenu à souligner qu'il quittait Shiloh pour se rendre sur place, et que cette affaire revêtait une importance capitale.

Ces révélations suscitent des interrogations quant à la conduite des personnes arrêtées et soulèvent des inquiétudes quant à une éventuelle entrave à l'enquête en cours. Les autorités devront approfondir leur enquête pour déterminer la vérité dans cette affaire.