Tag Archives: Tribunal rabbinique

Elle refuse le guet : le tribunal rabbinique frappe fort avec des sanctions inédites

Elle refuse le guet : le tribunal rabbinique frappe fort avec des sanctions inédites

Sanctions imposées à une femme refusant le guet : “Elle tourne en dérision le tribunal rabbinique”

Le tribunal rabbinique régional de Petah Tikva a récemment imposé des sanctions sévères à une femme refusant d’accepter le guet envoyé par son mari depuis les États-Unis. Ces mesures incluent une interdiction de sortie du territoire, la suspension de son permis de conduire et des restrictions bancaires.

Détails de l’affaire

Le couple, bien que séparé, n’avait pas finalisé leur divorce. En mars 2025, lors d’une audience, il a été révélé que la femme avait refusé de recevoir le guet, malgré les accords préalables. Selon une décision de novembre 2024, elle était tenue de l’accepter. Le mari, résidant aux États-Unis, avait transmis le guet via un émissaire, mais la femme a refusé de le recevoir, maintenant ainsi le lien matrimonial.

.📩 Ne manquez aucune information essentielle ! Recevez chaque semaine l’actualité israélienne et des analyses exclusives en vous inscrivant à notre newsletter.
👉 Inscrivez-vous ici et restez informé en temps réel !

Sanctions imposées

Pour exercer une pression sur la femme, le tribunal a décidé des sanctions suivantes :

•Interdiction de quitter le pays

•Suspension du permis de conduire

•Restrictions bancaires concernant l’émission de chèques et l’utilisation de cartes de crédit

Le tribunal a déclaré que “l’épouse tourne en dérision le tribunal, et au lieu de respecter ses décisions et ses engagements, elle exploite la situation pour gagner du temps supplémentaire”.

Réactions des parties

Malgré cette décision, la femme et son avocat ont sollicité un délai supplémentaire de trois mois pour finaliser le guet. Le mari et son représentant légal, Me Aviv Harel, s’y sont opposés, affirmant que la partie adverse ne respectait pas les décisions du tribunal rabbinique suprême de Jérusalem et cherchait uniquement à prolonger la procédure.

.📩 Ne manquez aucune information essentielle ! Recevez chaque semaine l’actualité israélienne et des analyses exclusives en vous inscrivant à notre newsletter.
👉 Inscrivez-vous ici et restez informé en temps réel !

Contexte juridique

Traditionnellement, selon la loi juive, seul un homme pouvait refuser de donner le guet, maintenant ainsi son épouse dans le mariage.

Cependant, au XIe siècle, Rabbénou Guershom a instauré des décrets interdisant le divorce sans le consentement mutuel.

Bien que ces décrets concernaient initialement les communautés ashkénazes, en 1951, la loi sur l’égalité des droits de la femme en Israël a établi que le divorce ne pouvait être prononcé sans le consentement des deux parties, stipulant que “l’homme qui dissout le lien matrimonial sans le consentement de la femme, sans décision judiciaire l’y obligeant, est coupable d’un crime passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans”.

Alliance - Premier magazine juif

🚀 Faites décoller votre visibilité avec Alliance !

Vous cherchez à toucher une audience engagée, influente et qualifiée ?

💡 *Alliance*, le premier magazine juif, est votre meilleur partenaire pour une visibilité maximale.

  • ✅ +1,5M de lecteurs chaque mois
  • ✅ Une audience fidèle et engagée
  • ✅ Formats publicitaires adaptés à vos besoins

📞 Contactez-nous au 01 70 00 75 75

 

Ce qui va changer en Israël avec les nouveaux pouvoirs du Tribunal rabbinique

Ce qui va changer en Israël avec les nouveaux pouvoirs du Tribunal rabbinique

«En Israël, il y aura un État dans l'État, les lois religieuses s'appliqueront à tous les domaines de la vie » C'est la prochaine résolution planifiée par le Likoud et le Shass.

Imaginez une situation où vous achetez un appartement neuf sur plan et que dans le contrat de vente l'entrepreneur a inséré une clause stipulant que tout litige futur sera entendu par le tribunal rabbinique - selon la loi de la Torah .

Cela vous semble-t-il irréel ? Alors réveillez-vous car c'est la prochaine révolution sur laquelle le Shas et le Likoud se sont mis d'accord dans les accords de coalition.
C'est un système masculin religieux qui abuse déjà des femmes aujourd'hui et ceux qui ne sont pas religieux en Israël. Le jugement vous l'avez compris sera en faveur de l'entreprise représentant les critères du bon juif pratiquant"

Cependant, l'agression grave, que G qualifie de "tentative de meurtre", ainsi que d'innombrables autres menaces et tentatives d'agression - dont certaines l'ont même poussée à rester dans un refuge pour femmes battues - n'ont pas suffi à convaincre les juges du tribunal rabbinique qu'ils devraient permettre un divorce, pendant de nombreuses années.

"En 2020, il m'a menacé que la prochaine fois que je viendrais chez mes parents, ce serait dans un sac mortuaire, noir.
C'était une époque où il y avait une vague de femmes assassinées par leurs conjoints et un jour, il a regardé un article diffusé à la télévision sur le meurtrier de feu Michal Sela et n'arrêtait pas de marmonner devant l'écran : "Quel pauvre tueur", il a vraiment montré de l'empathie envers lui.

À ce stade, j'ai réalisé que ma vie était en danger et je suis retournée au refuge - et du refuge, j'ai demandé le divorce. Mais rien n'a suffi aux juges. Il ne leur suffisait pas qu'il soit violent, que j'aie trouvé de la drogue dans la maison, qu'il m'ait blessée avec un couteau.

Il faut comprendre qu'un homme n'a plus du tout besoin d'un avocat au tribunal rabbinique, il a les juges qui le représentent. Peu importe les preuves que je présentais, et le fait qu'il soit en prison pour voies de fait n'aidait pas - il lui suffisait de prétendre que j'étais une menteuse pour faire stopper la discussion en sa faveur.

Il y a eu une autre audience où il a menacé devant les juges de nuire à ma famille. J'ai décidé de prendre le procès-verbal de l'audience et de le soumettre à la police afin de déposer une plainte, mais quand j'ai reçu le dépôt de plainte, j'ai été choquée,  ses menaces n'ont pas été enregistrée. Ce ne sont là que quelques exemples de l'attitude protectrice qu'il a reçue."

"Nous accompagnons de nombreux cas de ce type, car en Israël, chaque couple qui veut divorcer doit passer par les tribunaux rabbiniques - et la réalité est qu'il s'agit d'un système entièrement masculin, où seuls les hommes peuvent travailler ou témoigner - alors que les femmes ne le peuvent pas.
C'est là que le problème commence », explique Orit Lahav, directrice de l'association.

"Les juges sont des hommes ultra-orthodoxes, dont la plupart n'ont pas d'interaction quotidienne avec les femmes, à l'exception peut-être des membres de leur propre famille, et le système juridique qu'ils administrent fonctionne selon des lois religieuses qui visent à faire reculer le statut des femmes de 500 ans. Alors c'est vrai qu'ici et là on peut trouver des juges justes qui font preuve de sensibilité - mais en règle générale, c'est un système qui discrimine automatiquement les femmes, les maltraite et les épuise.
Actuellement, les tribunaux rabbiniques sont dans une collision frontale quotidienne avec le monde moderne - et il est clair que s'ils reçoivent des pouvoirs pour des domaines supplémentaires - cette collision s'intensifiera et ceux qui souffriront seront en premier les femmes.

ed">Cependant, sous le radar - il y a un mouvement à Balhoth qui est à l'ordre du jour, dans le cadre duquel il y a une intention de comparer le statut des tribunaux rabbiniques avec le statut des tribunaux, et de créer un système juridique séparé et parallèle au système, qui fonctionnera selon les lois religieuses et concentrera un grand pouvoir entre les mains des tribunaux rabbiniques dans toutes les affaires civiles qui sont actuellement confiées par les tribunaux.

Les accords sur ce type de mouvement figurent dans les articles 109-111 des accords de coalition signés entre le Likoud et le Shass et de nombreux juristes mettent en garde contre les conséquences dévastatrices qui se feront sentir dans tous les domaines de la vie s'il est mis en œuvre .

ed">Malgré sa subordination à l'État, le Tribunal rabbinique fait partie d'un système dans lequel environ la moitié du public n'est pas représentée . En fait, seuls des hommes ultra-orthodoxes travaillent à tous les carrefours.

Même dans les salles d'audience elles-mêmes, les femmes jouent un rôle secondaire, voire pas du tout, puisqu'elles ne peuvent agir comme juges ou témoigner.

Ils sont également autorisés à discuter des questions de garde et d'autres questions liées à la procédure de divorce, si une action en justice n'a pas été déposée en même temps devant le tribunal de la famille.

"La question du consentement est trompeuse, car il ne s'agit que d'un consentement apparent. Dans la population religieuse, la plupart des gens n'ont d'autre choix que d'être d'accord, mais même dans le cas des laïcs, ils n'auront souvent pas le choix. Par exemple, une personne achète un appartement ou toute sorte d'autre  produit, et dans le contrat qu'il y ait une clause qui stipule que dans toute réclamation future, le tribunal rabbinique est saisi.
La plupart des gens signent ces contrats sous forme de consentement général, de consentement préalable.
Que se passe-t-il dans les cas de relations entre employés et employeur ? C'est une situation inégale. L'employeur est la partie la plus forte - et la capacité de l'employé à s'opposer à une telle clause est faible" prévient l'avocat Orli Erez Lehovski, PDG du Centre de réforme pour la religion et l'État.

« Vous voulez divorcer ? Donne plus d'argent à votre mari"

Comme G., R. n'a également été sauvée de son mariage qu'après l'aide de l'association "Dead End".

"Mon mari a insisté auprès des rabbins sur le fait qu'il voulait un foyer paisible et même si je ne voulais que divorcer, les juges ont insisté pour que nous suivions une thérapie de couple. Nous y sommes allés et avons également obtenu l'avis du psychologue qui soutient le divorce - mais cela n'a pas aidé.

Lors d'une des audiences, le juge a demandé à mon partenaire de quitter la salle d'audience et il s'est tourné vers moi et m'a dit : "D'accord, je vous comprends, mais peut-être que vous lui donnerez quelque chose pour qu'il vous accorde le divorce ? Donnez-lui de l'argent, ou plus de temps avec les enfants ».

Je n'étais pas d'accord avec ça. Dans la situation qui s'est produite entre nous, je ne voulais pas qu'il ait plus de temps avec les enfants - et je n'avais pas d'argent.

Alors ça a continué avec une autre tentative forcée contre moi pour une thérapie de couple, mais il l'a utilisée pour caler, annuler des rendez-vous,  et a menacé que nous serions mariés pour toujours. Mon mari a laissé entendre que j'avais probablement une nouvelle relation et que c'était pour cette raison que je voulais tellement divorcer."

Vous cherchez à communiquer efficacement sur vos services ?
Communiquez sur Alliancefr.com, le premier magazine juif sur le net 
Plus qu’un magazine, Alliance est une plateforme à destination de la communauté juive francophone concernée par Israël et le monde juif
Son ADN  : offrir  une information dans tous les domaines sur Israël 
contactez-nouspour découvrir la formule de communication qui vous convient.
tel : 01 70 00 75 75

Israël : les comptes bancaires des maris refusant le guet seront bloqués

Israël : selon le tribunal rabbinique, s'inscrire sur un site de rencontres n'est pas tromper

Le grand tribunal rabbinique a statué qu’une femme qui surfe sur un site de rencontre n'est pas considéré comme ayant commis une trahison. Par conséquent, cela ne constitue pas un motif de refus pour le mari de payer la somme d’argent promise par le contrat de mariage (ketouba) en cas de divorce religieux.

Les juges du grand tribunal rabbinique de Jérusalem ont accepté la décision du tribunal régional selon laquelle le fait d’entrer sur un site de rencontre ne constitue pas une preuve de trahison, une tromperie ou un désir de divorcer. La femme recevra donc la totalité de la somme indiquée dans sa ketouba. Les juges ont ajouté: "La correspondance montre qu'il s'agit d'une inscription qui n'avait pas franchi le stade de rencontres à proprement parler et indique que l'épouse n'avait pas de désir de rencontrer quelqu'un avant l’obtention du divorce."

L'engagement de payer les frais de ketouba est une obligation contractuelle valide et contraignante à laquelle le mari n'a pas le droit de se soustraire. Pour qu'une femme ne reçoive pas l'argent de sa ketouba, le mari doit prouver qu'elle n'est pas intéressée à rester avec son mari et préfère le divorce, ou bien qu'elle l'a trahi.

Le site de rencontres "Shlish Gan Eden"

Le site de rencontres "Shlish Gan Eden"

Le mari a récemment affirmé devant le tribunal rabbinique que son épouse n'était pas en droit de recevoir la somme inscrite sur la ketouba, affirmant qu'elle avait surfé sur le site de rencontres religieuses "Shlish Gan Eden" et que ce simple fait montrait qu'elle ne souhaitait pas de paix conjugale.

Le tribunal régional a d'abord examiné la plainte et a même obligé le site à lui fournir la correspondance de l’épouse. En fin de compte, il a décidé de rejeter la demande. Le tribunal rabbinique a même souligné que la correspondance témoignait d'un lien très préliminaire créé par la femme et que cela ne devait pas être considéré comme un acte causant la perte de sa ketouba. Le mari était donc obligé de payer la ketouba intégralement.

Me Ido Dibon, qui représente l’épouse a expliqué: "Le tribunal a accepté notre argument selon lequel l'entrée sur un site de rencontres n'est pas nécessairement interprétée comme un acte qui montre le désir d'une femme de divorcer et, par conséquent, ma client recevra la somme promise par son mari dans son intégralité."

Source : Israel HaYom

Israël : le tribunal rabbinique juge que tromper son mari avec une femme n'est pas un adultère

Le tribunal rabbinique a statué dans une démarche inhabituelle qu'une relation entre deux femmes, dont l'une était mariée, n'était pas considérée comme un adultère. Cela implique que lors du divorce, l’épouse à droit à la somme d’argent que son mari lui avait promis dans la ketouba (contrat de mariage juif).

La raison de cette décision est que cette femme a entamé une relation avec sa partenaire en raison du manque d'attention de son mari et qu'il n'y avait donc aucun motif de la punir.

Le couple vivait ensemble depuis des années et l'avocate de l’épouse a affirmé que cette dernière avait toujours suivi son mari les yeux fermés afin qu'il puisse réaliser son potentiel. Le couple a quitté Israël pour s'installer aux États-Unis et, tandis que le mari investissait toute son énergie dans son travail, son épouse élevait les trois enfants.

Avec le temps, la famille est revenue en Israël. Le mari avait un travail intéressant, sa femme a trouvé sa place, mais quelques années plus tard, le mari a reçu une offre d'emploi attrayante en Europe.

Sa femme a accepté de quitter Israël, mais après le déménagement du mari en Europe, alors que les préparatifs de son propre départ étaient en cours, elle a réalisé qu'elle ne se sentait pas capable quitter sa famille une seconde fois.

Elle affirme que lorsqu'elle a partagé son appréhension avec son mari, elle s’est heurtée à une réaction très froide. Elle a essayé de le convaincre, mais il a agi de manière passive-agressive, a ignoré ses demandes et a l’a menacée de divorce.

L'épouse a trouvé un réconfort dans les bras de son amie, qui avait une oreille attentive et bienveillante. Avec le temps, elle a commencé à développer des sentiments et des relations intimes avec elle. Quand elle a avoué cette relation à son mari, il est revenu en Israël et a demandé le divorce.

Selon lui, elle l'avait trompé, lui avait menti et causé de lourds dommages économiques car il avait perdu un contrat de travail de plusieurs millions. Par conséquent, il a demandé qu'une indemnité lui soit versée et que les biens des parties soient répartis de manière inégale. Comme elle avait eu une relation avec une femme pendant leur mariage, le mari a demandé que sa femme perde ses droits dans la ketouba.

Après des audiences et des enquêtes sur les preuves, il a été décidé que la femme n’avait pas trahi son mari. Le tribunal rabbinique a jugé qu'une femme qui entretenait une relation extraconjugale avec une personne de même sexe ne perdait pas sa ketouba.

Il a en outre été déterminé qu'il n'était pas prouvé que l'épouse avait eu une liaison longue et continue, comme le prétend son mari, et qu'une distribution inégale des biens des parties était exclue. Le tribunal a également estimé qu'il n'y avait aucune raison d'octroyer des indemnités au mari et a jugé que ce dernier devait payer une pension alimentaire.

"Je suis très heureuse de voir que le tribunal rabbinique a pu constater qu'il s'agit d'une femme qui a donné le meilleur d’elle-même et ses plus belles années à ce mariage. Elle n'est pas coupable d'avoir brisé la famille. Il a également reconnu que tomber amoureux d'une autre femme n'augmentait ni ne diminuait ses droits financiers", a déclaré l'avocate de l’épouse, Emy Bekhor Bouni.

Source : Israel HaYom

Israël : Vous voulez divorcer ? Prouvez que votre mari a la gale

Il est tôt le matin devant le tribunal rabbinique et nous accompagnons une cliente pour discuter de son action en divorce. Au cours des 20 dernières années, elle a vécu avec un homme violent. Elle a enfin repris courage et s'est séparée de lui. Depuis la séparation, plus de deux ans se sont écoulés. Elle est revenue aux audiences à maintes reprises, seulement pour apprendre que le tribunal n’avait aucun moyen de l’aider. Plus de deux ans d’impuissance, de frustration et d’anxiété. La discussion recommence.

"Je veux divorcer", dit-elle.

"Mais je l'aime", dit le mari.

"Mais elle ne t'aime pas", dit le dayan.

"Mais je l'aime", dit le mari. "Je ne veux pas lui donner le divorce".

Cela a donc duré presque une heure. En fait, cela a duré plus de deux ans. Le tribunal rabbinique peut, au mieux, menacer, avertir, réprimander, mais tout cela ne change rien au fait qu’il ne peut rien faire. La seule personne dont tout dépend est le mari lui-même.

Une des raisons de divorces est de prouver que votre mari a une maladie contagieuse

Une des raisons de divorce est de prouver que votre mari a une maladie contagieuse

Une autre discussion, cette fois une action en divorce devant le Beit Din Harabani Hagadol (Haute Cour de justice rabbinique). Les juges du tribunal régional ont déjà rejeté la demande et jugé que l'époux ne devrait pas être forcé de divorcer. L’épouse a fait appel devant la Haute Cour et a ajouté de nouvelles informations: Depuis qu'elle a décidé de divorcer, son mari a commencé à la traiter avec violence, et un acte d'accusation a même été déposé contre lui.

Et que dit le Beit Din? Au lieu de dire que maintenant, alors que l’épouse a prouvé la violence de son mari, il faut accélérer le divorce, le tribunal donne une interprétation plus originale et moins logique: la violence est justifiée, c’est la faute de l’épouse.

Après tout, votre mari ne vous aurait jamais battue si elle ne l’aviez pas énervé en engageant une procédure de divorce contre lui, a déclaré le tribunal à l’épouse effarée. Vous avez demandé le divorce, vous ne devriez pas être surprise qu'il soit nerveux. En d'autres termes, non seulement ce n'est pas une raison pour obtenir un guet, mais il est également très logique qu'il vous frappe.

Dans cette affaire, la Grande Cour a suivi la décision du tribunal régional et a rejeté la demande de divorce de l’épouse. "Il est tout à fait possible que l'incident (la violence) se soit produit après la présentation de la demande de divorce et du litige qui a suivi, et s’il n’y avait pas eu de demande de divorce, on imagine que l'événement susmentionné n'aurait pas eu lieu."

Il semble que les choses parlent d'elles-mêmes: non seulement la violence n'est pas nécessairement une cause de divorce, mais si vous avez le malheur d'ennuyer votre mari comme dans le cas de cette malheureuse femme, la violence que vous essuyez est vraiment de votre faute.

La violence n'est pas une cause de divorce, mais une mauvaise odeur, oui

Dans l'État d'Israël de 2019, une femme qui souhaite divorcer ne peut pas le faire seule: les sources juives contiennent une liste longue et pas nécessairement pertinente de "motifs de divorce" qu'une femme peut essayer de prouver devant un tribunal.

Si ces motifs sont avérés, le tribunal peut contraindre un mari à accorder le guet à sa femme par le biais d’une peine d'emprisonnement ou d'autres sanctions. Dans tout autre cas, le tribunal peut ordonner, crier ou se mettre en colère - mais il ne peut pas forcer.

Alors quels sont ces motifs? Voici une liste partielle fixée par la loi juive: un mari répandant une odeur nauséabonde ou atteint d'une maladie contagieuse comme la lèpre, la gale ou des furoncles purulents, un mari exceptionnellement violent - et un mari adultère uniquement s'il met en danger sa femme en étant atteint du sida ou d’une autre maladie sexuellement transmissibles.

De manière surprenante, l’adultère de l'homme sans crainte de contracter de maladie, ni la violence (à moins qu'il ne s'agisse d'une violence très grave), ne semblent être des raisons très logiques et très fondamentales pour mettre fin à un mariage.

Le tribunal peut intervenir dans de tels cas et "obliger" le mari à accorder un guet - mais cette décision n'aura de sens que si le mari décide de l’accomplir. Et ça dépend de lui seul.

Source : Israel HaYom

Israël: en l’espace de deux ans, il a trompe son épouse avec 52 femmes

De nombreuses affaires de divorce débattues par les juges rabbiniques des différentes juridictions traitent d'infidélité, mais il est raisonnable de supposer qu'ils ont été surpris de découvrir l'étendue de la trahison dans cette affaire jugée devant la Cour suprême.

L'affaire a débuté en juin 2015, et le tribunal de district de Tel Aviv a décidé que le mari devait immédiatement donner le gett (divorce religieux) à sa femme. La raison de la décision est que le mari était un "berger dans des champs étrangers" tel que défini par les dayanim (juges rabbiniques). Le mari n'a pas nié les faits et s'est même engagé à se rétracter s'il y avait un accord à l’amiable entre les parties pouvant éviter le divorce.

Suite à la décision du tribunal régional, l'époux a décidé de faire appel devant la Grande Cour. Il se plaignait du fait qu'ils l'avaient défini comme un "souteneur", un homme qui devait être forcé de divorcer. En outre, il a fait valoir que le divorce ne devrait pas être prononcé avant la conclusion de toutes les questions financières entre les époux et a déclaré que le tribunal n’avait pas autorisé d'enquête et ni de présentation de témoins.

Lors d'une audience devant la Grande Cour, qui a eu lieu en novembre 2015 et a été autorisée à être publiée dimanche, l'étendue de la trahison a été révélée. Le mari a affirmé que sa femme lui avait pardonné ses actes, mais qu’elle attestait qu'il poursuivait ses infidélités et que, dans les deux ans qui ont précédé le jugement, il s’était compromis avec 52 femmes. Elle a également affirmé avoir des preuves à l'appui de ses déclarations. Il convient de noter que, dans la pratique, la Cour n’a pas demandé de présenter les éléments de preuve.

"Comme un berger dans des champs étrangers"

"Comme un berger dans des champs étrangers"

Les trois juges - le grand rabbin David Lau, le rabbin Eliezer Igra et le rabbin Aharon Katz - ont principalement discuté de la possibilité d'imposer le divorce dans le cas d'un mari qui trompe son épouse en le définissant comme « souteneur », un homme qui a été vu avec ces femmes ou qui a admis l’avoir fait. De plus, les juges ont discuté de la nécessité de lui donner un avertissement et il a finalement été décidé qu'il n'était pas nécessaire de le faire. "Il convient de noter que, compte tenu des actions du mari et de ses aveux dans la poursuite de ses actes - et apparemment, il existe également des preuves à ce sujet - il ne semble pas qu'il regrette ses actes, et cette demande est nulle et non avenue."

Une autre partie traitait des questions financières entre le couple. Il s'est avéré qu'un tribunal avait déjà statué sur le partage de l'appartement que la femme avait apporté en guise de dot et que le mari avait reçu la moitié de sa valeur, d’un montant de 8 000 000 NIS. Cela prouve qu'il n'est pas nécessaire d'attendre la fin des questions financières. S'agissant de l'omission du Tribunal de mener une enquête et de faire comparaître des témoins, il a été décidé que "le Tribunal a examiné les protocoles du tribunal régional et qu'il s'avère qu’il a approuvé les enquêtes de chaque partie".

Enfin, le tribunal rabbinique a décidé en janvier 2016 que le mari devait immédiatement accorder le divorce à sa femme. "Le tribunal rejette l'appel du mari et décide que celui-ci doit divorcer en raison de la décision rabbinique selon laquelle le Rama a statué dans le cas d'un "souteneur ", stipulant qu'il devait libérer son épouse, car cela équivalait à de mauvais traitements.

« Un souteneur est bien sûr répugnant aux yeux de sa femme. Le mariage a perdu toute valeur avec le temps, et nous savons qu'il n'y a aucune chance de rétablir la paix en raison des actes commis et des torts causés à l’épouse ».

Source : Israel HaYom

Israël: un homme autorisé à prendre une seconde épouse

Le tribunal rabbinique de Beer Sheva a autorisé un homme dont la femme est atteinte de la maladie d'Alzheimer à prendre une deuxième épouse, avec le consentement de la sœur de sa femme, qui est sa tutrice, bien que cela soit strictement interdit par la loi.

Il s'agit d'un cas inhabituel et triste. Après environ huit années de mariage et la naissance de deux garçons âgés aujourd’hui de dix et six ans, la jeune femme de 38 ans a été diagnostiquée avec un cas rare de maladie d'Alzheimer précoce. Son état s’est très rapidement détérioré en l’espace de deux ans. Il y a six mois, après dix ans de mariage, elle a été hospitalisée parce qu’elle était incapable de prendre soin d’elle-même. Sa mère et deux de ses frères sont décédés à un jeune âge d’un syndrome génétique rare.

Dans une lettre envoyée par un psychiatre expert du centre médical, il est stipulé qu'A. est incapable de s'acquitter des tâches de base quotidiennes telles que se laver, s'habiller, préparer à manger et servir le repas. Sa capacité de jugement est particulièrement entravée, elle est incapable de distinguer le bien du mal et elle reconnaît à peine sa famille. En raison de la nature de sa maladie, il n'y a aucune probabilité d'amélioration. "En outre, il a été noté qu'en raison de son état de santé, elle est incapable d’être traduite en justice ou de comprendre l'importance de recevoir le gett (divorce religieux).

un homme autorisé à prendre une seconde épouse

un homme autorisé à prendre une seconde épouse

Depuis l’écriture de la lettre, son état s'est encore détérioré et lors de sa comparution devant un tribunal, il est devenu évident qu'elle était incapable d'identifier ses enfants plus de quelques minutes. En raison de son état, la sœur de A. a été désignée comme tutrice devant la cour. Elle a confirmé l'état de santé de sa sœur et a accepté que son mari soit autorisé à prendre une deuxième épouse.

"Notre cœur saigne et nos yeux débordent de larmes devant la souffrance de cette femme qui ne guérira pas de sa maladie de manière naturelle. Nous devons agir pour son bien-être et sa protection et permettre à son mari d'élever ses deux fils." En outre, il a été clairement expliqué au mari que l'autorisation d'épouser une deuxième femme n'annulerait pas ses obligations envers sa première épouse, ce qu’il a accepté.

Dans la longue décision qui a été autorisée aujourd'hui (mardi) à la publication plusieurs mois après son approbation, les dayanim ont discuté de l'interdiction « ‘Herem  DeRabenou Guershom », qui permet à un homme de n’épouser qu’une seule femme et interdit la polygamie. Finalement, ils ont décidé que l'interdiction ne s'appliquait pas à cet homme puisqu'il était d'origine géorgienne et qu'il pratiquait les coutumes des communautés orientales sur lesquelles le boycott ne s'appliquait pas.

Ils ont également déclaré qu'elle n'était pas obligée de tripler le montant inscrit sur la ketouba (contrat de mariage), d'un montant de 520 000 NIS.

En raison de la décision exceptionnelle approuvée par les trois juges - le rabbin Eliyahu Ariel Edri, le rabbin Aviran Moshe Spanier et le rabbin Avraham Zvi Gauftman -, elle a également été approuvée par le grand rabbin Yitzchak Yossef, toujours président du tribunal. Le rabbin Yossef a validé cette décision inhabituelle à la fin du mois de juillet, ouvrant la voie au second mariage du mari, alors que sa femme était encore en vie.

Source : Israel HaYom

Une femme chrétienne acceptée comme juive par un tribunal rabbinique

Une femme juive d'un village éloigné de Géorgie, mariée à un non-juif et baptisée avec ses enfants, s'est adressée au tribunal rabbinique et a exigé d’être identifiée comme juive alors qu'elle avait vécu une vie chrétienne toute sa vie. La femme a refusé de se soumettre à un processus halakhique de retour au judaïsme, qui est demandé à tout Juif qui s'est converti au christianisme et souhaite revenir au judaïsme.

Le tribunal régional rabbinique a rejeté sa demande d'enregistrement en tant que Juive afin d'immigrer en Israël en vertu de la loi sur le retour. Il a également décidé de ne pas lui permettre de mener à bien une cérémonie de retour au judaïsme, car elle continue de mener une vie chrétienne et de vivre avec son mari chrétien.

En réponse à la décision, la femme a fait appel auprès du tribunal rabbinique, qui était tenu de traiter de la question complexe de la définition de la judéité d’une femme née d'une mère juive, mais convertie dans la pratique au christianisme et vivant avec son mari chrétien. Les juges, le rabbin Eliezer Igra, le rabbin Aharon Katz et le rabbin Shmuel Shapira, ont longtemps considéré cette question et ont finalement publié une décision rabbinique de 46 pages, englobant l’histoire juridique et halakhique dans les définitions du judaïsme.

Le tribunal rabbinique s'est-il suffisamment creusé la tête?

Le tribunal rabbinique s'est-il suffisamment creusé la tête?

La décision du juge fut dramatique: l'appel de la femme fut accepté et le tribunal rabbinique ordonna au ministère de l'Intérieur de l'enregistrer en tant que Juive. La décision a été prise malgré le fait que la loi sur le retour stipule qu'elle ne s'applique pas à une personne qui s’est volontairement converti à une autre religion.

La décision rabbinique examine en détail la question des mariages mixtes dans la période d'Ezra et de Néhémie et des immigrants de Babylone arrivés en Israël, ainsi que celle les immigrants de notre époque, et aborde de manière approfondie la question de l'assimilation à travers l'histoire jusqu'à nos jours. Basé sur des douzaines de sources et d’autorités halakhiques, du Shoulkhan Aroukh aux Rishonim, aux Acharonim et aux décisionnaires contemporains, le dayanim (juges rabbiniques) ont déterminé que la femme était juive et que son statut s’apparentait à celui "d’un bébé qui a grandi parmi les non-juifs et n'a pas besoin de respecter les commandements de la Torah et de se tremper dans un mikvé."

Cependant, les dayanim ont ajouté: "Nous devons exiger d'elle l'engagement de ne pas aller à l'église, et quand elle viendra en Israël, ses enfants devront être en contact avec des Juifs et non avec des Chrétiens." Enfin, ils ont statué: "Après cet engagement, la Cour ordonnera au ministère de l'Intérieur d'inscrire la requérante en tant que Juive, ce qui constitue son statut juridique."

Source : Israel HaYom

Une communauté juive se forme en Côte d'Ivoire

Avraham Yago, mari et père de cinq enfants travaille comme professeur de linguistique à l'Université d'Abidjan en Côte d'Ivoire. Il a visité Israël quatre fois pour apprendre le judaïsme et pratiquer l'hébreu.

Avraham, 64 ans, a grandi sans aucune appartenance religieuse. Lorsqu'il était adolescent, cependant, il a entrepris un voyage religieux qui l'a conduit, par le biais du christianisme ainsi que des études au Centre de la Kabbale à Abidjan, au judaïsme.

"Pour moi, la Torah est la vérité", a-t-il déclaré depuis Abidjan, la plus grande ville du pays.

Le mois dernier, après plus de 20 ans d'étude du judaïsme, Avraham Yago s'est converti au judaïsme avec 47 autres personnes, dont la plupart sont membres de la communauté qu'il dirige.

Rassemblés à Jacqueville, une ville côtière du pays connu en français sous le nom de Côte d'Ivoire, les membres de la communauté ont répondu aux questions devant un tribunal rabbinique, ou beit din, dont les rabbins sont venus d'Israël et des Etats-Unis. Pour l'immersion requise des convertis, ils ont utilisé un lagon.

Les conversions ont été facilitées par Kulanu, un groupe basé à New York qui soutient les communautés du monde entier qui cherchent à apprendre le judaïsme. Kulanu, qui est en contact avec la communauté depuis 2012, avait apporté un rouleau de la Torah, des livres de prières et d'autres objets rituels lors d'une visite précédente en 2014.

Après les conversions, les rabbins ont célébré des mariages juifs pour six couples dans ce que Kulanu croit être une première dans le pays.

"C'est l'établissement de la première communauté juive en Côte d'Ivoire, et c'était le premier mariage juif", a déclaré la vice-présidente du groupe, Bonita Nathan Sussman.

Les convertis appartiennent à deux communautés à Abidjan, a déclaré Mme Sussman. La plus grande, dirigée par Avraham Yago, compte 42 membres, comprenant cinq familles ainsi que des célibataires. Six autres personnes s'identifient comme un groupe distinct.

Comme la plupart des membres de sa communauté, Avraham pense qu'il a des racines juives.

Ce n'est pas unique dans les communautés avec lesquelles Kulanu travaille. L'année dernière, le groupe a envoyé des rabbins au Nicaragua pour convertir 114 personnes, et en 2016, il a aidé 121 personnes à devenir juives à Madagascar. Les deux communautés croient également avoir un héritage juif, la communauté de Madagascar pensant être membre d'une tribu perdue.

"La communauté de Côte d'Ivoire est relativement riche, ce qui leur permet d'acheter des objets et des livres rituels juifs", a déclaré Nathan Devir, professeur assistant à l'Université de l'Utah, qui étudie les communautés juives émergentes.

"C’est une communauté très privilégiée, beaucoup plus que toute autre communauté africaine ne pourrait jamais rêver l'être", a déclaré Devir, qui a visité la communauté ivoirienne en 2015.

La communauté compte parmi ses membres des médecins, des dentistes, des professeurs d'université et des diplomates.

Cette mère et son jeune fils à Jacqueville font partie d'un groupe de personnes qui s'est récemment converti au judaïsme en Côte d'Ivoire, le 8 décembre 2017. (Bonita Sussman)

Cette mère et son jeune fils de Jacqueville font partie d'un groupe de personnes qui s'est récemment converti au judaïsme en Côte d'Ivoire, le 8 décembre 2017. (Bonita Sussman)

Les membres suivent les coutumes orthodoxes séfarades et observent un régime pescatarian puisqu'ils n'ont pas accès à la viande cachère, selon Bonita Sussman.

"Ils s'habillent très modestement. Ils sont très investis dans les lois de niddah et de mikveh ", a-t-elle dit.

Les services de Shabbat ont lieu dans la maison de Yago, mais il a dit que la communauté espère construire une synagogue et un mikveh.

Selon Marla Brettschneider, professeure de sciences politiques et d'études féminines à l'Université du New Hampshire, qui a rejoint Kulanu le mois dernier, les convictions de la communauté sont centrées sur l'idée d'une relation personnelle avec Dieu.

Cependant, les conversions au judaïsme dans le monde en développement ne sont pas sans controverse.

Devir a déclaré que si la communauté de Côte d'Ivoire est susceptible d'être acceptée comme juive par les Juifs aux Etats-Unis, y compris les non-orthodoxes et les orthodoxes modernes, elle rencontrerait plus de difficultés parmi les Juifs orthodoxes, ainsi qu’en Israël.

"Les membres de la communauté ne veulent pas aller en Israël", a déclaré  avraham Yago. Pourtant, la reconnaissance d'Israël est nécessaire si les membres veulent recevoir des visas pour y étudier dans des yeshivas. Les membres de la communauté juive de l'Ouganda, qui se sont convertis sous les auspices du mouvement conservateur, ont eu du mal à obtenir certains visas et allocations que les Juifs peuvent demander pour étudier et vivre dans l'Etat juif, a rapporté Haaretz en octobre.

Les soupçons sur la validité des conversions, comme celles qui ont été faites en Côte d'Ivoire, découlent de diverses préoccupations, a déclaré M. Devir. Certains sceptiques craignent également que les convertis adhèrent encore aux croyances chrétiennes, a déclaré Devir.

Bonita Sussman a dit que la communauté juive américaine a l'habitude de voir des personnes nés juives perdre l'intérêt pour la foi, et non l'inverse.

"En Amérique du Sud et en Afrique, nous trouvons des groupes qui aspirent à courir pour franchir les portes de la synagogue, et personne ne les laisse entrer", a-t-elle déclaré. "C’est un énorme problème. C'est un défi inhabituel pour la communauté juive mondiale".

Sussman a déclaré que les trois rabbins du beit din - Leonard Book, Shmuel Mayteles et Andy Eichenholz - avaient des références orthodoxes.

Bonita Sussman voit derrière les conversions une plus grande signification. Elle a dit qu'elle voyait son travail comme un moyen de «reconstruire le peuple juif» à la suite de l'Holocauste et de la persécution des Juifs dans les pays arabes.

Pendant ce temps, devenir Juif a permis à Avraham Yago de réaliser un vœu de longue date.

"Pour moi personnellement, c'était une prise de conscience graduelle que le judaïsme avait un Dieu que je poursuivais depuis longtemps", a-t-il dit. "Aujourd'hui, maintenant que je suis juif, je suis satisfait."

Source : jta.org

Copyright: Alliance

Cet article ne peut être repris par aucun autre média ni radio, ni presse écrite ni presse numérique sans l'autorisation de la direction.