Nathalie Zadok

Nathalie ZADOK :
- Presse, Web «aufemimin.com »
Articles mode, Interview « dans le dressing d’une fashionistas »
- Presse Radio Chronique Mode « DATING RADIO » radio pour célibataires
- Radio Shalom chroniqueuse et journaliste (Interview d’invités) dans l’ émission "ça nous rendra pas Mike Brant "
Télévision :
- MAZAL TV émission TV de la communauté juive de France.
- FUN TV Présentatrice télé en direct sur une chaine du câble

Les articles de Nathalie Zadok

Beauté :Le smartphone donne des rides

Avez-vous déjà entendu parler des allergies aux smartphones?
Certains téléphones portables (pas tous rassurez-vous) se parent dans leur boîtier, de métaux comme le nickel, le chrome et le cobalt qui contiennent des substances chimiques et qui peuvent à force d’être en contact avec la peau, provoquer des irruptions cutanées ou des plaques rouges.

Selon une étude réalisée, ce cas est plus répandu qu’on ne le croit et cette allergie porte le nom de « dermatite de contact ». Pour remédier à ce problème ou du moins l’éviter, il suffit simplement de minimiser le contact entre l’appareil et sa peau et favoriser le kit mains libres.

le smartphone
Votre outil indispensable peut aussi vous donner de l’acné,des cernes,
Choquant mais vrai !! Votre téléphone portable contient beaucoup plus de bactéries que la lunette du siège de toilette! Pourquoi ? Tout d’abord, vous l’exposez à toutes sortes de microbes à force de le toucher et de le transporter, que ce soit dans la poche d’un manteau, d’un jean ou dans un sac.

Que vous le posiez sur une table quelques minutes ou le mettiez en charge sur le sol. Mais désolée,la plus grande source de contamination, c’est vous-même: le maquillage et la sueur finissent toujours pas se coller sur l’écran et vous aurez beau passer un coup de chiffon dessus, cela ne changera rien.
Après une longue conversation, la saleté s’accumule et cela devient rapidement un cercle vicieux si vous ne le nettoyez pas rapidement. Sans parler des saletés invisibles à l’œil nu si vous oubliez de vous laver les mains avant de toucher l’écran… Le Un secret, nettoyer l’écran de votre smartphone avec de l’eau et un peu d’alcool.

Indispensable pour nous, vitale même !! il ne nous quitte plus !! On partage même notre chambre et parfois notre lit ! et oui un sms, un Facebook, un mail !! On ne peut pas louper cela !, le rituel avant de se coucher. Sans compter, qu’il fait office de réveil et qu’il dispose d’une place attitrée sur notre table de nuit.

Mais justement, ce petit voyant lumineux si discret qui clignote pour signaler que l’on a reçu un message, il ne faut pas oublier que même les yeux fermés nous pouvons le « voir », et donc l’introduire dans notre sommeil. Encore pire, pour les modèles où c’est tout l’écran qui s’illumine. Le cerveau ne sera pas complètement reposé et cela pourrait endommager notre sommeil paradoxal. C’est valable également pour les ordinateurs et les tablettes…, à force de fatigue, vous aurez des poches sous les yeux.

N’hésitez donc pas à mettre votre smartphone en mode nocturne voire avion avant d’aller vous coucher pour limiter ces interruptions.
L'étude, publiée par le GCI Magazine, nous apprend que la lumière émise par les écrans d'ordinateur, de smartphone ou de tablette, pénétrerait dans notre peau encore plus en profondeur que les rayons UV du soleil. Et le pire arrive Mesdames !!! Le smartphone donne…des rides !!

Et non ceci n’est pas une plaisanterie ! Imaginez donc que vous ayez reçu un texto, mais dehors il y a beaucoup de soleil et cela vous force à plisser les yeux pour mieux lire les toutes petites lettres sur l’écran. Ou bien vous surfez sur internet et devez froncer le front pour lire les messages.

Un exercice physique régulier qui peut facilement accélérer le processus de vieillissement cutané et vous donner des pattes d’oie… Les yeux ne sont pas les seuls à être des victimes dans ces conditions, il suffit aussi que vous baissiez constamment le visage pour regarder votre téléphone pour accélérer la formation de petites rides sous le menton et autour du cou.

Réaliserez-vous peut être donc, qu’au-delà des conséquences néfastes que l’utilisation abusive de smartphones peut avoir sur votre vie sociale, elle peut également endommager votre beauté. Utilisez donc avec plus de parcimonie… ou si vous êtes déjà addict, le kit mains libres est une solution alternative, coques protectrices et autres gadgets pour limiter les dégâts.

Source: http://www.flair.be/ Adapté par Nathalie ZADOK

Delphine Horvilleur et ses deux mondes incompatibles

Zoom sur Delphine Horvilleur....

Elle grandi dans une petite ville de province où sa famille était une des seules familles juives. Ses grands-parents paternels sont originaires d’Alsace-Lorraine.

Son grand-père avait suivi une formation rabbinique. Pendant la guerre, ils ont été accueillis et protégés dans le sud de la France. Ses grands-parents maternels, eux, sont des rescapés d’Auschwitz. Après l’enfer, ils ont trouvé la force de fonder une famille.

Elle se construit avec ces deux histoires : l’une qui dit “Le monde nous a sauvés”, et l’autre qui murmure en silence “Le monde nous a assassinés”.

Elle passe alors son enfance à essayer de réconcilier ces deux modèles familiaux, ces deux expériences difficilement compatibles…Novembre 1995, le Premier ministre Yitzhak Rabin a été assassiné par un étudiant juif israélien opposé aux accords de paix d’Oslo, premier pas vers la résolution du conflit israélo-palestinien. Elle a été foudroyée par ce massacre.

Cet assassinat d’un des siens par l’un des siens l’a renvoyée avec violence aux deux mondes incompatibles de son enfance…

Les attentats terroristes se succédant à Jérusalem, en 1997, elle décide de rentrer en France pour souffler un peu.

Parallèlement à ses études scientifiques, elle continue à se plonger dans les textes, où elle y découvre la vitalité d’une pensée talmudique créative et féconde.

C’est devenu pour elle une urgence de plus en plus pressante, vitale même, que d’explorer cette tradition pour y ancrer son judaïsme.

Elle fini par abandonner la médecine et, après un petit passage dans le journalisme, elle se consacre à l’étude du Talmud.

Mais un problème se pose alors, La plupart des institutions religieuses et des centres d’études en France n’acceptent pas les femmes ! Elle cherche alors ce qui pourrait justifier cette interdiction, elle ne trouve rien de convainquant. Pourquoi la refuser aux femmes ? L’étude est la valeur centrale et sacrée du judaïsme, une insulte à l’essence même de nos traditions, d’après elle.
Dans « Comment les rabbins font les enfants ? » (Grasset) Delphine Horvilleur,est l’une des rares femmes rabbins qui exercent en France. Dans cet ouvrage, elle ne répond pas à cette question précisément mais s'attarde d’avantage sur la place des enfants dans la religion juive., "Dans le livre, j'explore cette question de la mère juive mais plus largement celle de la filiation".

Cet ouvrage est donc d’aborDelphine-Horvilleurd un plaidoyer pour une « religion matricielle » qui, à la manière d’un utérus, est un lieu de fertilisation.

Les textes sacrés eux-mêmes y sont fécondés par des lectures inédites.

Delphine Horvilleur revisite, loin des interprétations convenues, quelques épisodes fameux de la Genèse, notamment Adam et Eve, Caïn et Abel, l'histoire biblique des premiers parents et des premiers enfants de l'humanité.

Elle montre aussi sa capacité à repenser les grands problèmes contemporains à partir de la tradition rabbinique. Trois thèmes sont successivement abordés : Comment, selon le judaïsme, se fabriquent un parent, une identité et un désir, c'est-à-dire la possibilité d'enfanter l'avenir.

source  http://www.rtl.fr/ Adapté par Nathalie ZADOK

Le dernier restaurant casher à la Goulette met la clé sous la porte

Mamie Lily n’est pas une figure de style, c’est la mère de Jacob Lellouche juif tunisien, qui passe toujours la matinée derrière les fourneaux.

Mais l’idée de ce restaurant, c’est lui. Cette note ne vise pas à alimenter la rubrique gastronomique et Mamie Lily est bien plus qu’un restaurant.

C’est un projet de vie et une démarche culturelle. A la Goulette en Tunisie, « Mamie Lily » est une institution dans ce quartier qui comptait autrefois quatorze synagogues pour une mosquée et une église, et où il ne reste aujourd’hui qu’une synagogue pour la douzaine de Juifs.

Triste nouvelle, Jacob Lellouche, a annoncé la fermeture de son restaurant, et ce, suite à des informations qui lui sont parvenues par l'unité nationale de lutte contre le terrorisme, selon lesquelles il serait menacé.

Jacob Lellouche, tenait ce restaurant depuis 1996, où il se revendiquait fièrement comme « le seul restaurant juif casher du monde arabe (en dehors du Maroc).

Lors d'une déclaration accordée au correspondant de Jawhara FM, Jacob Lellouche a indiqué que la décision de fermeture est momentanée, soulignant qu'il ne quittera pas la Tunisie.

SOURCES: http://www.jawharafm.net/ Adapté par Nathalie ZADOKmamie lily

Terrorisme : Palpations et fouilles de sécurité dans les trains en France

En ce qui concerne les transports aériens, les mesures de sécurités étaient déjà mises en place depuis déjà un certain temps. Il est vrai, que pour les trains, peu ou pas étaient présentent.

Une inquiétude certaine pour les voyageurs.
Ce lundi, Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, a confirmé, qu’une série de mesures visant à renforcer la sécurité dans les transports en commun, après l'attentat avorté du Thalys.
Afin de lutter contre » les actes terroristes" et les "atteintes graves à la sécurité publique", les agents SNCF et RATP, qui avaient moins de pouvoir qu’un vigile de grande surface, seront désormais en mesurent de fouiller les bagages et procéder à « des palpations de sécurité », visant à détecter la présence d'une arme dissimulée sous les vêtements.

Cependant, le passager ciblé est libre de s'y opposer mais l'agent lui, se réservera alors le droit de lui refuser l'accès au train.

source  http://www.francetvinfo.fr/  adapté par Nathalie ZADOKLutte-antiterroriste-

Resto du coeur en Israël ou la paix dans son assiette avec 50% de réduction en plus

falafels Ni haine, ni combats pour les Arabes et les juifs, pour ce restaurateur juif Israélien vivant à Kfar Vitkin dans le nord d’Israël son post facebook a fait vite le tour du monde, une idée aussi originale que délicieuse, pour lui, la paix n’est pas au goût du jour mais elle se fera dans ses assiettes .
"Peur des Arabes? Peur des Juifs? Chez nous, il n'y a ni Arabes ni Juifs. Chez nous il n'y a que des humains! Et un excellent houmous arabe! Et d'excellents falafels juifs, que vous soyez Arabe, Juif, Chrétien ou Indien" dit le message posté sur le réseau social » .

Il offre une réduction de 50% sur l'addition à tous ceux, Juifs et Arabes, qui viendraient manger ensemble dans son restaurant.

Cette superbe initiative intervient alors que la Cisjordanie et Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville sainte annexée et occupée par Israël, alors que de violentes attaques sont présentes et où l’on redoute une nouvelle intifada. Pour ceux qui en douteraient encore, tous les juifs et les palestiniens ne se haïssent pas et certains sont pour la paix et l’amitié avec les palestiniens, certains se battent même avec leurs moyens pour tenter de réconcilier les israéliens et les palestiniens.
Idée très encourageante, le projet est aussi beau que bon, bravo !
Source:  www.huffingtonpost.fr  adapté par Nathalie ZADOK

86 Juifs ont été gazés en France pour constituer une collection de squelettes

struthof

L'auteur de l'article d'origine est Didier Durmarque pour le huffingtonpost 

86 juifs ont été gazés en France. Qui en parle ?
Information historique passée sous silence.
Histoire de ne pas assombrir encore plus le sinistre passé de la France, ou "simple point de détail "de son histoire ?

Voici donc un film traitant sur l'effroyable gazage de ces 86 juifs afin de constituer une collection de squelette de cette race inférieure , les Juifs.
.
Le film revient sur le gazage de ces 86 victimes en août 1943, en territoire français annexé au Reich, au camp du Struthof.

A l'instar de l'auteur de Shoah, Claude Lanzmann, les auteurs du nom des 86 ont essayé de faire parler plusieurs intervenants sur les "lieux du crime": au Struthof, à Auschwitz, à l'institut d'anatomie de Strasbourg. La parole des témoins a eu une place primordiale dans la construction du film.

Un des personnages du film évoque le gazage de 86 Juifs en août 1943 comme paradigmatique et représentatif de toute l'extermination. Sur la structure, c'est une évidence; sur l'événement, ce serait plutôt une exception.

Rappelons les faits, uniques dans l'histoire de la Shoah. 86 juifs sont sélectionnés à Auschwitz, en 1943, afin d'être déportés au camp du Struthof.

August Hirt, directeur de l'institut d'anatomie et médecin de la faculté de Strasbourg, souhaite constituer, dans le cadre d'un musée consacré « au juif », une collection de squelettes pour témoigner auprès des générations futures de la légitimité de l'éradication de cette race inférieure.

De ce projet naît l'unique chambre à gaz en France, chambre à gaz qui fonctionnera ni à partir du zyklon B d'Auschwitz ou de Maïdanek, ni à partir du monoxyde de carbone de Treblinka ou de Sobibor, mais à partir d'un assemblage unique, sels et eau.

Le témoignage, datant de 1945, de Josef Kramer, Hauptsturmführer, est aussi précis qu'édifiant:

"Au début d'août 43, je reçus donc les quatre-vingts internés destinés à être supprimés à l'aide des gaz qui m'avaient été remis par Hirt. Je commençai par faire conduire à la chambre à gaz, un certain soir vers 9 heures, à l'aide d'une camionnette, un premier groupe d'une quinzaine de femmes environ. Je déclarai à ces femmes qu'elles devaient passer dans la chambre à désinfection, et je leur cachai qu'elles devaient être asphyxiées. J'ai placé les sels dans une cuvette située dans la chambre à gaz, avant d'y faire entrer les victimes.
Assisté de quelques SS, je les fis complètement déshabiller et je les poussai dans la chambre à gaz alors qu'elles étaient toutes nues.

Au moment où je fermai la porte, elles se mirent à hurler. Lorsque les victimes étaient entrés dans la pièce, je versai de l'eau dans l'entonnoir, j'ouvris le robinet et le contact de l'eau sur les sels placés à l'avance dans la chambre à gaz déclenchait le gazage lui-même. (...)
J'allumai la lumière à l'intérieur de la chambre à l'aide d'un commutateur (...) et j'observai par le regard extérieur ce qui se passait à l'intérieur de la chambre. Je pus constater que ces femmes continuaient à respirer environ une demi-minute, puis elles tombèrent à terre.

Lorsque j'ouvris la porte, après avoir fait en même temps marcher le ventilateur à l'intérieur de la cheminée d'aération, je constatai que ces femmes étaient étendues sans vie et qu'elles avaient laissé échapper leur matières fécales."

Dans son ouvrage Les chambres à gaz secret d'État, Eugen Kogon revient précisément sur cette expérience, relativement méconnue, de la Shoah, en explicitant pourquoi ce gazage est à la fois paradigmatique et exceptionnel, dans la procédure chimique mise en place:

"Le moyen appliqué au camp de Struthof-Natzweiler, en août, présente un cas particulier. On sait que le Hauptsturmführer SS Josef Kramer, commandant du camp, s'était mis en rapport avec le professeur Hirt, de la faculté de médecine de Strasbourg, qui lui avait fourni un flacon contenant des sels que Kramer croyait être des sels cyanhydriques.

A l'aide de ces sels, Kramer allait exécuter quatre-vingt-sept personnes, en opérant par groupes d'une trentaine chaque fois.

Le procédé consistait à introduire dans la chambre à gaz hermétiquement close une certaine quantité de sels, fournis par Hirt, en même temps que de l'eau (...) Naturellement, Kramer ne savait pas tout cela. Cela n'en donne que plus de poids à son témoignage."

Nul besoin d'un emplacement caché, dans une forêt de bouleaux (Birkenau) ou un bois de hêtres (Buchenwald), la chambre à gaz, hors du camp, est à proximité du village. "Avant la guerre, c'était la salle des fêtes du restaurant. Et quand ils ont installé le camp ici, ils ont transformé cette salle des fêtes en chambre à gaz."

La reconnaissance du nom des 86 se fit en deux moment. Henri Henrypierre, assistant à l'institut d'anatomie entre 1942 et 1944, recopia en cachette les matricules tatoués sur les quatre-vingt-six victimes. Le travail historique déterminant fut celui d'un historien allemand, Hans-Joachim Lang dont la ténacité, la rage silencieuse transparaissent à l'écran.

Les paroles de Georges Yoram Federmann crèvent littéralement l'écran où il s'insurge contre ce vocabulaire humaniste qui se complaît à désigner sempiternellement les nazis comme des malades mentaux ;

"Au nom de quoi, aujourd'hui, voudrions-nous faire de Hirt un fou? En quoi le fait d'accepter qu'il ait été normal pourrait-il nous gêner?
Je suis convaincu que Hirt était normal et qu'il a servi au mieux la médecine telle qu'il se la représentait. Et on ne pourra pas me faire admettre que cette médecine, en 33 et 45, peut être distinguée de la médecine allemande extraordinaire qui a éclairé le monde occidental de ses découvertes et de ses recherches fondamentales. Pour moi le nazisme est dans la continuité de la culture allemande et nous sommes les héritiers d'une partie de cette pensée. Pour moi, Hirt est définitivement normal."

"Je suis convaincu que mes collègues allemands qui ont adhéré au nazisme considéraient les Juifs, les Tziganes, les homosexuels comme étant exclus de la communauté des hommes et donc n'ayant pas besoin de soin. Étant exclu de la communauté des hommes, et c'est à la faculté qu'ils ont appris à exclure l'autre.

Étant exclu, il n'y avait pas besoin d'avoir d'états d'âmes en les tuant et en les sélectionnant auparavant.
La question que je me pose aujourd'hui fortement, c'est en quoi sommes-nous différents de ces médecins-là dans nos représentations et en quoi les études de médecines d'aujourd'hui sont-elles différentes des études de référence en Allemagne à partir de 33 ?Pour moi, il n'y a aucune différence ! Pour moi, l'expérience, l'adhésion des médecins au nazisme ne nous a rien appris."

Ces paroles ne nous mettent pas simplement en face de l'histoire mais de ce qui, dans la modernité, reste impensé et rend possible la répétition d'autres génocides. Est-on prêt à entendre cette vérité ?

Si le film de Emmanuel Heyd et de Raphael Toledano se présente comme modeste, alors il y a des modesties qui confinent à des grandeurs. Ces grandeurs sont celles qui montrent l'humanité dans son universalité... et la réalité de ce qui la menace, de ce qui peut, à tout moment, l'annihiler.

STRUTHOF le nom des 86 juifs gazé en France

STRUTHOF. stèle où est gravé nom des 86 juifs gazés en France

 

"Le nom des 86" un film réalisé par Emmanuel Heyd et de Raphael Toledano

Résumé :

86 victimes juives ont été sélectionnées à Auschwitz en 1943, par le professeur August Hirt pour des expérimentations, afin d’être déportées dans le camp de Struthof où une chambre à gaz a été spécialement aménagée pour les tuer dans une ancienne salle de bal, en contrebas du camp central. Il voulait constituer une collection de squelettes, dans la perspective de l'extinction complète de la race inférieur mais aussi pour garder la trace de cette « race qui incarne une sous-humanité repoussante, mais caractéristique »,les juifs.

"Ce n'était pas un fou; il était l'un des meilleurs médecins au monde", rappelle Georges Yoram Federmann, président du Cercle Menachem Taffel, du nom de la première victime juive identifiée. Comment ce sinistre projet a-t-il vu le jour?

Que sont devenus les 86 Juifs gazés pour cette collection anatomique ?
Le film documentaire, "Le nom des 86", écrit et réalisé par Emmanuel Heyd et Raphael Toledano, retrace les faits pendant la seconde guerre mondiale, et l’idée de l’anatomiste nazi, August Hirt, qui mit en œuvre un macabre projet: créer une collection de squelettes juifs à Strasbourg.

Ce film m’est l’accent sur ce fait de l’histoire. Des interrogations se posent alors…. Sur la structure, c'est une évidence; sur l'événement, ce serait plutôt une exception. Pourquoi? Comment?
sources huffingtonpost  et adapté par Nathalie ZADOK

Mein Kampf enfin réédité en français ! Tout nouveau, tout beau…

« Mein Kampf enfin réédité en français ! Tout nouveau, tout beau… »

« Dès janvier 2016, un des livres les plus célèbres du XXème siècle sera disponible dans toutes les bonnes librairies. Succès garanti ! »

Voilà ce que l’on peut lire ce matin, sur Atlantico, à la Une de  leur page web… avec en prime une photo de Hitler bravant le signe nazi !!

« Elles se sont avisées, avant tous leurs concurrents, que le 1er janvier prochain, Mein Kampf serait libre de droits. Et elles ont soigneusement préparé ce qu'on peut appeler un coup éditorial. Des notes critiques des meilleurs historiens de la période. Une très bonne traduction d'Olivier Mannoni. Tous les gants qu'il faut pour prendre entre ses mains ce qui valut verdict de mort pour des millions de Juifs.

Mein Kampf est dans l'air du temps.
Chez Robert Laffont on a réédité Les Décombres de Lucien Rebatet avec une préface (nécessairephoto en une du journal "Atlantico" hitler) de Pascal Ory, excellent historien (et de gauche).
Et Gallimard, pionnier en la matière, a publié la correspondance Morand - Chardonne.
Un point commun entre ces trois textes : une haine obsessionnelle des juifs, des youpins, des youtres... Rebatet, Chardonne, Morand avaient du talent.
Ce qui n'est absolument pas le cas d'Adolf Hitler dont le Mein Kampf suinte l'ennui : la frénésie anti-juive y est répétitive et lassante.

Le chancelier du IIIème Reich a pris l'avantage sur les antisémites de plume cités plus haut en dédiant toute sa vie et son combat à un but ardemment désiré : l'extermination totale d'un peuple, femmes et enfants compris.  Et il a réussi au-delà de toutes ses espérances. Ce qui fait que - je le pense très fortement - Hitler a gagné sa guerre.

Mein Kampf est une prophétie meurtrière, une contre utopie du mal réalisée. Mais ce n'est pas pour cette raison qu'il faut le lire. Les vrais amateurs, les tenants de Dieudonné, de Soral plus quelques nazis à l'ancienne relookés à la mode 2015 ont déjà fait l'effort d'aller sur le net où Mein Kampf est en accès libre. Juste quelques milliers d'aficionados... Mais le grand public sera certainement sensible au fait de pouvoir mettre dans sa bibliothèque un livre qui a, hélas, façonné de façon définitive la démographie du continent européen.

Or, et c'est là tout l'intérêt de Mein Kampf, le livre du Führer a déjà rencontré un très, très large public en dehors de France. Mein Kampf est depuis des années un best-seller dans le monde arabo-musulman. Le livre le plus vendu après le Coran. Des millions d'exemplaires.

Ainsi, la haine ancienne du Juif déjà présente dans le livre saint de la religion musulmane vient harmonieusement se mélanger avec la haine plus moderne contenue dans Mein Kampf. Rien que pour ça, pour savoir ce qui se passe dans certaines têtes malades et fanatisées, il faut feuilleter l'ouvrage d'Adolf Hitler. Et on comprendra pourquoi derrière le croissant se profile souvent la croix gammée... »

Mais ce n’est pas tout…attendu aussi en Allemagne, selon les estimations de l’institut GFK, près de deux mille cinq cents exemplaires de la version de 1934 de Mein Kampf se sont vendus en 2015. Le livre, qui compte environ huit cents pages, est également disponible sur Internet sans aucun appareil critique.

Une édition critique de Mein Kampf est également attendue en Allemagne le 1er janvier prochain. Ce sera la première édition en allemand depuis la fin de la seconde guerre mondiale. L’Institut d’histoire contemporaine de Munich (IZT) est chargé de cette édition également critique.

Source Atlantico adapté parr Nathalie ZADOK

Sky Tran la voiture volante made in Israël

tableau de bord Tel-Aviv n’a pas fini de nous surprendre… Cette ville dégage une énergie sans précédent  Innovation en apesanteur …

Une fois de plus, la grande métropole israélienne, va servir de modèle à un nouveau mode de vie citadine, habituée au High-tech et à la quête de solutions futuristes, elle sera équipée, dans quelques mois seulement, d’un système de transport public tout droit sorti d’un livre de science-fiction, le Sky-Tran, pour « transport par le ciel »…

Se ballader,aller au travail en voiture volante, qui n’a pas rêver de cela ? Ce projet pourrait bien voir le jour (ou le ciel !) à partir de 2016 en Israël.

SkyTran, entreprise californienne basée au centre de recherche de la NASA, (NASA Research park), travaille depuis quelques années sur un nouveau type de transport urbain : des capsules de deux à quatre personnes suspendues à un rail et se déplaçant jusqu’à 100 km/h. Elles seront propulsées par une force électromagnétique.

En s’associant avec l’entreprise aéronautique Israël Aerospace Industries (IAI), c’est un grand pas en avant que font les Américains. Le campus d’IAI situé en bordure de Tel-Aviv, la capitale économique israélienne, abritera une boucle de 500 m afin de tester les engins.

Entre voiture et transport en commun…,Le principe est de créer un réseau au-dessus du trafic routier existant. Des pylônes serviront de base à des rails auxquels seront suspendues les capsules.

Le trajet sera ponctué de nombreuses stations. En plus de permettre le désengorgement des centres-villes, ce projet comporte des arguments de taille : grâce à la propulsion électromagnétique, la consommation électrique sera quasi-nulle.

L’avantage financier, le coût de la construction est ,très peu onéreux avec un coût de 7 millions de dollars au kilomètre, contre 10 millions pour une ligne de bus et 30 millions pour un tramway.

Si les capsules ne seront pas des véhicules personnels, les trajets seront totalement individualisés : chaque utilisateur commandera son SkyTran grâce à son smartphone ou par internet, puis indiquera sur le tableau de bord la destination à atteindre. Le trajet devrait coûter aux alentours de 4 euros. Les taxis à Tel-Aviv, seront sans doute moins heureux par ce projet… La « voiture volante » ira jusqu’à 250 km/h

L’avantage de ce nouveau mode de déplacement aérien est de ne pas emprunter l’infrastructure routière déjà largement saturée par les voitures, les bus ou le tramway.
Petite info pour les Toulousains, s’inspirant du projet israélien, Jean-Pierre Plancade propose d’adopter ce projet pour la ville de Toulouse.

Adapté par Nathalie ZADOK

Israël la vegan nation un choix éthique

Après la start-up nation voici le second surnom d'Israël « première nation végane », Israël voit une montée sans précédent du végalisme qui, malgré le contexte de conflit prolongé israélo-palestinien, devient peu à peu une nouvelle norme sociale.

Les justifications environnementales et médicales de l’alimentation végétalienne sont nombreuses, mais ce sont plutôt les motifs liés à l’éthique et aux droits des animaux qui poussent des dizaines de milliers d’Israéliens à opter pour ce mode de vie.
Dans ce pays de la Mer Morte, du soleil et des contradictions, où les guerres se succèdent et se superposent à diverses formes d’oppression, comment expliquer ce phénomène?

Hot dog au petit pois, charwarma au tofu ou le goulash au seitan. Il ne se passe pas une semaine en Israël sans qu'un restaurant propose désormais son plat Vegan, végétalien ou qu'il s'autoproclame "Vegan Friendly".

Les végétaliens, pour être précis, sont des végétariennes versions dures : ils refusent de manger de la viande mais aussi du lait, des oeufs, et du miel, tout ce qui a une origine animale.

Ils sont loin des hippies végétariens d'antan et tiennent ici des discours très radicaux sur l'industrie agroalimentaire, allant jusqu'à dénoncer une "Shoah des animaux".

Ce qui est certain, c’est que le végalisme pénètre toutes les sphères de la société, y compris l’armée. Avec son service obligatoire (de 3 ans pour les garçons et de 2 ans pour les filles), l’armée israélienne a choisi d’accommoder les soldats véganes: ils peuvent ainsi ne pas porter de bottes en cuir, manger végétalien et refuser des produits testés sur les animaux. Une image a même été émise en novembre 2012 par l’armée sur son compte Twitter officiel afin de « célébrer le véganisme au sein des forces ».

Etre vegan est donc un choix éthique, et une pratique quotidienne, dans laquelle on met concrètement en action le respect de la vie, fondé sur la non-violence, la paix et la compassion envers tous les êtres sensibles.

Adapté par Nathalie ZADOKvegan addict

La manifestation hier à Paris pour le soutien à Israël

"Israël a le droit d'exister. Quand on ne reconnaît pas à un pays le droit de se défendre face aux attaques au couteau, au fusil, aux voitures béliers, alors c'est qu'on ne reconnaît pas sa légitimité", a déclaré le président de l'UEJF, Sacha Reingewirtz, à la tribune ornée d'une banderole "Français et Israéliens unis face au terrorisme».

Ils sont venus soutenir Israël à Paris

Ils sont venus soutenir Israël à Paris

Quelque 3000 personnes selon la police, 5000 selon les organisateurs, étaient rassemblées ce dimanche, à l'appel de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), avec des pancartes "Se défendre est un droit", "Le terrorisme poignarde la paix",d’autres avec des drapeaux israéliens ? Pour soutenir Israël et son "droit à se défendre" face aux attaques "terroristes" palestiniennes.

L'ambassadrice d'Israël en France, Aliza Bin Noun, a appelé à "ne pas dessiner une fausse symétrie entre les citoyens israéliens et ceux qui leur donnent des coups de couteau et les poignardent à mort". "Israël ne peut être mis au même plan que lejuifs de France crédit photo Lea Ragots Palestiniens qui ont pris l'initiative de dégrader la situation", a-t-elle insisté.

Face à ces "actes sauvages inacceptables", le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Roger Cukierman a déclaré "en vouloir aux enseignants des écoles palestiniennes qui incrustent dans la tête de leurs élèves la haine du juif, (...) aux parents palestiniens parce que les enfants ne naissent pas antisémites, ils le deviennent et aux dirigeants"

Adapté par Nathalie ZADOK