Marine Nicolau

Je m’appelle Marine Nicolau. Je viens de la banlieue parisienne et j’ai 23 ans.
Je suis étudiante en histoire à La Sorbonne spécialisée en société juive ainsi qu’en étude d’architecte d’intérieur avec option paysagiste.
Je suis passionnée par l’histoire et tous les domaines qui s’y rapprochent.
Je souhaite devenir journaliste depuis ma tendre enfance car je suis curieuse, aventurière, et en quête de découvertes et de connaissances.
Très portée par les lettres, j’aime écrire et comprendre le monde qui m’entoure tout en le commentant.
Les religions ainsi que les civilisations me fascinent.
Le journalisme est donc le domaine qui me correspond car tous journalistes qui se tient à son métier agit comme un historien de son temps présent.

Les articles de Marine Nicolau

Le sort d'El Al, la compagnie aérienne israélienne, sera annoncé ces prochains jours

El Al, le transporteur national d'Israël va perdre de sa grandeur. Un forfait d'aide a été mis en place par le Ministère des Finances. L'entreprise va ceder des parts importantes à l'Etat et devoir annuler une partie de ses vols court-courrier ainsi que devoir suspendre les routes aériennes non rentables.*

Le sort d'El Al devrait être décidé dans les prochains jours. L'entreprise israélienne cherche à conclure un accord avec ses employés ainsi que des réductions de dépenses pour obtenir l'aide du gouvernement.

Un responsable d'El Al, qui a mis la quasi-totalité de ses 6 500 travailleurs en congé sans solde et suspendu le service passagers, a déclaré que son conseil d'administration choisirait entre deux propositions.

Parmi les deux propositions mis sur la table, une comprend 400 millions de dollars en prêts bancaires garantis à 82,5% par l'État. Ainsi El Al émet 150 millions de shekels (43 millions de dollars) en actions, nécessitant un capital des actionnaires majoritaires.

Le deuxième est un prêt de 250 millions de dollars garanti à 75%  par l'État, accompagné d'une offre d'actions de 150 millions de dollars, dans laquelle le gouvernement s'engage à acheter toutes les actions qui ne sont pas achetées par le public.
Ces décisions modifieront radicalement El Al, car une condition clé pour recevoir les prêts est de réaliser 400 millions de dollars d'économies de coûts par an.
Avi Edri, le président du syndicat des travailleurs des transports de la fédération Histadrut, a déclaré que 2 000 suppressions d'emplois sont probables, ainsi que des réductions de salaire pour les pilotes.
"Sans l'argent du gouvernement, El Al fera faillite", a déclaré Edri. "Nous n'avons pas d'autre choix que de licencier les travailleurs."
El Al a signé un accord avec les agents de bord et est en pourparlers avec des mécaniciens et des pilotes.
El Al abandonnera également une partie de sa flotte de Boeing 737 court-courriers et éliminera les routes non rentables, bien qu'il essaye de conserver tous les Boeing 787, a déclaré le responsable.
La compagnie aérienne, qui doit quelque 350 millions de dollars de remboursements aux clients en raison de vols annulés après la fermeture de ses frontières par Israël, a perdu 140 millions de dollars au premier trimestre.
Même avant l'épidémie de coronavirus, El Al faisait face à une concurrence accrue, mais le responsable a déclaré que cela finirait par être rentable en raison de la baisse des dépenses.

En attendant, les employés manifestent devant le Ministère des Finances à Jérusalem.

En Israël le procès de Benjamin Netanyahou a repris dans un moment de crise

Et quels autres pays peuvent apprendre du cas israélien

Le procès pour corruption du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a repris dimanche, alors que le dirigeant de longue date fait face à un mécontentement croissant à l’égard de sa gestion de la crise des coronavirus.

Netanyahu est accusé de fraude, d’abus de confiance et d’acceptation de pots-de-vin dans une série de scandales dans lesquels il aurait reçu des cadeaux somptueux d’amis milliardaires et échangé des faveurs réglementaires avec des magnats des médias pour une couverture plus agréable de lui-même et de sa famille.

La prochaine audience dans le procès Netanyahu aura lieu début 2021. Les discussions auront lieu 3 fois par semaine.

Le juge du tribunal de district de Jérusalem, Rivka Friedman-Feldman, a décidé que la phase de preuves du procès du Premier ministre débutera en janvier 2021. Les audiences auront lieu 3 fois par semaine, les lundi, mardi et mercredi.

Trois audiences hebdomadaires dans le procès Netanyahu se feront en plusieurs phases. La deuxième audience du procès du Premier ministre Netanyahu, présidée par la juge Rivka Friedman-Feldman, s'est tenue ce dimanche au tribunal de district de Jérusalem.

Le juge a en outre décidé que les demandes d'audience et de suppression de la confidentialité seront soumises avant le 13 septembre. Les demandes préliminaires seront soumises par écrit avant le 18 octobre et l'État répondra par écrit aux demandes préliminaires d'ici le 1er novembre.

L'avocat Yossi Seguev affirme qu'il ne sont pas prêt car ils ne disposent pas assez de preuve. Le port du masque a été mentionné comme un facteur de complexité lors de l'interrogatoire avec le témoin. Ce sont ces raisons qui reporte l'audience à 6 mois.

De plus, les avocats des autres accusés ont également cherché à reporter l'ouverture de la phase de preuves.

Le matériel d'enquête dans l'affaire aurait été remis en mars et les derniers document auraient été remis fin juin. Il s'agit d'une quantité énorme d'enregistrement. La demande de révisions des documents lorsqu'ils sont manquant prend à nouveau du temps.

Du coté de Netanyahu, il n'y a pas eu une seule demande de matériel selon les avocats adverses.

Pour l'avocat Ben-Ari, l'absence de Netanyahu dans l'affaire est un motif de prise de décision par le tribunal. Il recommande que les audiences se fassent dans l'ordre des accusations. Première affaire 4000, puis 2000 et pour finir 1000. Il ajoute qu'ils sont prêts à faire preuve de souplesse dans les horaires tant que cela mène à une discussion.

L’enquête 4000 passera sûrement en premier car elle appelle plusieurs hommes d'état.

Certaines preuves semblent être noircies. L'avocat Rosen-Ozer affirme que la police a caché une page des documents d'interrogatoire du fils de Shaul Elowitz.

Le procès arrive a un moment opportun.

Le gouvernement de Netanyahu a été critiqué pour sa réponse déconcertante et interrompue à la nouvelle vague de propagation du coronavirus qui a vu le nombre de personnes infectées à  2000 par jour. Il a été critiqué pour sa gestion des retombées économiques de la crise.

Netanyahu avait espéré profiter de la bonne volonté qu’il avait acquise en surmontant la première vague d’infections qui entrait dans son procès pour corruption, mais l’humeur de plus en plus aigre a affecté son taux d’approbation et pourrait lui refuser le soutien public qu’il espérait. La colère a déclenché des manifestations au cours des dernières semaines qui ont abouti à de violents affrontements avec la police.

L'écosystème de la High Tech en Israël est en danger

Malgré des chiffres d'investissement prometteurs, les experts avertissent que l'incertitude économique causée par la pandémie mondiale pourrait entraîner des licenciements massifs dans un avenir proche. Certains, restent cependant optimistes quant à la capacité de l'industrie à surmonter la tempête.

En effet, l'écosystème high-tech d'Israël a progressé malgré le choc économique déclenché par la pandémie, mais de nombreuses startups pourraient ne pas pouvoir tenir plus longtemps, préviennent les experts du secteur.

«Le secteur israélien de la haute technologie résiste jusqu'à présent, mais nous nous attendons à un ralentissement alors que la pandémie se poursuit», déclare Aviv Alper, responsable de la recherche et de l'analyse chez Start-Up Nation Central. Start-Up Nation Central est une organisation à but non lucratif indépendante qui relie les entreprises, les gouvernements et les ONG du monde entier à la scène de l'innovation israélienne.

Selon leurs récentes enquêtes,  la majorité des startups n'ont pas licencié ou mis en congés non payés les employés mais certains ont gelé partiellement l'embauche. Cependant, les ventes ont commencé à baisser et les startups cherchent des moyens de réduire leurs coûts.

Elle assure tout de même que la crise économique mondiale n'a pas encore eu d'impact significatif sur le secteur des startups israéliennes.

Un rapport publié la semaine dernière par le centre de recherche IVC basé en Israël a montré que malgré la pandémie, l'industrie israélienne de haute technologie a levé 5,25 milliards de dollars de financement. Ceux-ci répartis sur 312 transactions au cours du premier semestre 2020. En comparaison avec l'année 2019, le secteur a obtenu un record de 8,36 milliards de dollars sur la même période.

Elle a ajouté que « l'ampleur de l'impact économique pourrait encore se faire sentir au troisième trimestre et au quatrième trimestre tout en s'avérant dévastatrice pour un grand nombre de sociétés israéliennes. »

Durant le deuxième semestre de 2020 les chiffres ont été excellent mais il faut prendre en compte que certains investissement étaient déjà en cours avant le début de l'épidémie. Ces semestre ne reflètent pas la situation.

En raison des difficultés, les entreprises américaines et européenne prévoient d'annuler ou de retarder les investissements dans l'innovation à court terme.

Ce sont les startups en création qui auront du mal à survivre si elles ne parviennent pas à lever des capitaux rapidement.

Comme le relate Itai Green, fondateur et PDG d'Innovate Israel, la crise a entraîné des changements de comportement chez les investisseurs. Cette tendance limitée des investisseurs à prendre des risques appelle selon lui, l'état à veiller sur ces nouvelles entreprises. Cela passerait par une large gamme de prêts, de subventions ainsi qu'une réduction de l’impôt  et d’allocations chômage pour les propriétaires.

Licenciements à grande échelle

La banque d'Israël a révélé qu'à la fin du mois de mai, 4.2% des travailleurs de la technologie avaient été licenciés. Peut être plus important encore, environ 26% ont vu leur salaire réduit.

Rafi Nevo est le PDG du fonds d'investissement Mashtela et vice-président des innovations et de l'entrepreneuriat de l'Association des industries du kibboutz. Il a créé en 2018, un Hub afin d'héberger des startups dans les domaines de la robotique, des logiciels etc..

Il nous informe que beaucoup ont décidé d’arrêter leur activité par eux même. Selon lui, celles qui ont fermé sont celles qui ne traitent pas avec l'agriculture et l'industriel mais celles qui se développaient dans divers types d'applications.

Le poids des restrictions entraîne une organisation. Les distances sociales ne leur permettaient pas de maintenant l'équipe alors que les investissements commençaient à se stabiliser.

«Les startups qui s'occupent de solutions avancées telles que la production d'électricité à distance, l'agriculture de précision, etc., continuent de fonctionner», dit-il, ajoutant que les entreprises qui avaient déjà un produit prêt pourraient également être approuvées pour l'aide gouvernementale.

«Ces entreprises peuvent entrer dans Israel Innovation Authority et de bénéficier de ses  programmes », explique Nevo."Les deux sont devenus beaucoup plus flexibles en ce qui concerne les entreprises qu'ils approuvent pour les subventions et le financement."
L'Autorité israélienne pour l'innovation est la branche d'investissement technologique du gouvernement. elle a en effet élargi ses critères d'aide financière et de subventions à mesure que la pandémie se déroule.

Récemment un programme de subventions accélérées pour soutenir les plans de recherche et développement des entreprises aux stades précoces et avancés de développement a été lancé.

Dans le cadre de cette initiative, les entreprises peuvent recevoir jusqu'à 15 millions de shekels (environ 4,3 millions de dollars).

«L'Autorité israélienne pour l'innovation a pris des mesures immédiates une fois que la crise des coronavirus a éclaté, mettant en œuvre plusieurs programmes d'incitation dédiés conçus pour fournir le soutien nécessaire pour aider les entreprises de haute technologie à tous les stades et dans tous les secteurs», explique Anya Eldan, vice-présidente de l'Autorité israélienne de l'innovation. et chef de sa division Startup.

Cette politique gouvernementale immédiate aidera à prévenir les dommages critiques comme l'exportations ou la baisse des salaires.

«Soixante-cinq pour cent des entreprises en démarrage comptant de 1 à 10 employés ont déclaré qu'elles ne seraient pas en mesure de continuer à fonctionner pendant plus de six mois», explique Eldan.

Crise ou opportunité ?

Cependant, Eldan pense que l'écosystème des startups d'Israël peut résister à la tempête COVID-19 à long terme.  Il explique par un exemple concret: " dès que la pandémie de la COVID-19 a atteint Israël, l'Autorité a lancé une collaboration avec les acteurs concernés du gouvernement et de l'industrie en lançant un appel de propositions conjoint pour la R&D et des démonstrations de systèmes, de produits ou de solutions technologiques conçues pour relever les défis. Dans un laps de temps très court [deux semaines], nous avons reçu plus de 900 propositions pour relever les différents défis posés par le coronavirus. "

La crise a permis de mettre en avant les domaines florissants de la santé numérique et de la cybersécurité. Les startups israéliennes ont une expertise dans des technologies telles que l'intelligence artificielle, l'Internet des objets, la cybersécurité et les capteurs, toutes de plus en plus demandées depuis la pandémie. La crise est une opportunité car il faut trouver des solutions pour répondre à des défis totalement différents chaque année.

Coronavirus : Israël en route pour un nouveau verrouillage avec ses conséquences

Le ministère de la Santé a informé ce matin que le nombre de patients est passé de 254 à désormais 21 393 patients, dont 177 sont dans un état critique et 55 sont des respirateurs. Le nombre total de morts du virus est passé à 368.  

Cependant,  le rapport publié plus tôt par le Centre national d'information et de connaissances de Corona montre qu'il y a eu une diminution du nombre de patients dans un état critique durant ces derniers jours. 

 Les villes qui ont été des centres de morbidité actifs ces derniers jours sont Jérusalem, Beit ShemeshBeitar Illit, Lod, Ramala et Kiryat Malachi.   

En effet Jérusalem concentre un grand nombre de cas.

Les orthodoxes des quartiers religieux de Jérusalem ont le grand nombre de personnes atteintes.
Après le théâtre d’affrontement entre policiers et ultra-orthodoxe durant trois nuits, suite aux volontés de fermeture, des décisions ont été prises.

Le député Gafni menace de mener une enquête parlementaire sur le traitement des ultra-orthodoxes dans la crise de Corona.

Le président de la commission des finances exige que le Premier ministre et le ministre de la sécurité intérieure changent d'attitude envers le public ultra-orthodoxe ou qu'il soulève la proposition d'approbation de la Knesset dès demain.

Une commission d'enquête parlementaire est un outil souvent utilisé par l'opposition pour embarrasser la coalition. Cette fois, elle est soulevée par un parti de coalition pour créer des pressions et une menace sur le Premier ministre et le ministre de la Sécurité intérieure. 

Chaque semaine un ministre ou un homme d’état quitte le gouvernement. Aujourd’hui il s’agit du président du comité des chefs d’université qui démissionne et attaque le ministre de l’enseignement, Elkin.

On peut noter aussi que le ministre Michael Bitton est entré aujourd’hui en isolement après être entré en contact avec un patient vérifié. De plus, le chef du conseil de Ramat Hanegev  est aussi touché, les ministres et les membres de la Knesset qu'il a rencontré devront aussi entrer en isolement.

Quant à Tsahal qui affiche quatre fois plus de patients dont 70 diagnostiqués par jour, le milieu carcéral ne semble pas mieux se porter.

Deux gardiens, des centres de détention de Kylot Ayalon, ont reçu un diagnostic de patients infectés.

En outre, 19 membres du personnel et 22 prisonniers ont été isolés Le pays semble s’affaiblir dans plusieurs domaines. Le ministère de la Santé met en garde contre une augmentation de la morbidité dans les prisons où 2 600 tests seront effectués par semaine

Du côté de la santé, les innovations et les recherches permettent d’avancer dans la crise au jour le jour. Mais la mise en place des réglementations n’est pas bien vue. La population est perdue et attend avec impatience des directives pour l’année à venir. Notamment l’année scolaire qui arrive et les loisirs permis durant ces deux mois d’été. 

Selon le Ministre de l'Éducation Galant, si le ministère de l'Éducation ne reçoit pas de budget de préparation cette semaine, la rentrée scolaire sera reportée. Ce qui entraînerait une possible seconde année contrainte par l’épidémie.  

Le directeur général du ministère de la Santé a en outre noté que le recours à une fermeture générale est toujours en discussion: « Nous étudions les avantages et les inconvénients, pour déterminer comment nous allons nous battre. Une fermeture générale est sans aucun doute l'un des outils que nous essayons de notre mieux de ne pas atteindre.

Dans le même temps, l'ancien scientifique en chef de la Commission de l'énergie atomique, le professeur Dov Schwartz, a déclaré aujourd'hui que “la situation est grave. Dans trois semaines et demie, toutes les unités de soins intensifs pour les patients de Corona seront complètement pleines. Donc prenez en compte qu'il y aura plus de morts. " Le professeur Schwartz a noté qu'une fermeture devrait être imposée tous les jours à partir de 19h00 et que tous les seniors devraient être placés en isolement "afin que l'économie ne s'effondre pas", a-t-il dit. 

Dans cette peur face aux chiffres, le gouvernement et certains spécialistes ne parlent que de verrouillage total du pays. 

Le professeur Levy a évoqué  l'ouverture des gymnases et des piscines approuvée hier par le comité Corona et a déclaré que le ministère de la Santé respecterait la décision, selon lui existe un risque d'infection dans les gymnases où il y a une activité aérobie sans masques.

Ensuite il faut noter que le risque se trouve dans l’émission de la respiration dans l’air et dans l’eau par la salive puis distribuée à travers le système de climatisation, le virus serait aéroporté. Il a dit qu'il y avait également un risque de contracter le virus dans ces lieux. 

Le directeur général du ministère de la Santé a tenu hier une conférence de presse spéciale, au cours de laquelle il a déclaré que nous vivions une vague de morbidité croissante. "Je  suis très préoccupé par l'augmentation du nombre de patients et je vous parle en tant que médecin. Suivez les instructions. C'est une garantie mutuelle - nous devons tous porter un masque afin de ne pas mettre en danger ceux qui nous entourent. " 

Mais Akonis c. Steinitz à la réunion du Cabinet évoque l'idée qu’imposer une fermeture en force détruira l'économie israélienneLe ministre de l'énergie a déclaré qu'il recommandait une fermeture "respirante" en d'autre terme, flexible  pour permettre à ceux qui n’ont pas  le choix d'aller travailler. 

En lien à l’économie, il ajoute que cette fermeture est aussi une fermeture au monde qui nous entoure. En cela, il juge la déconnexion économique aérienne au monde. "Nous avons appris notre leçon et cette fois, nous serons en mesure de rouvrir non seulement l'économie mais aussi la connexion aérienne avec le monde." Il appel à un verrouillage de seulement 10 jours afin de réguler le stress économique que la pandémie génère.  

Ces sociétés Israéliennes qui emploient encore plus pendant la crise

Ces sociétés Israéliennes qui emploient encore plus pendant la crise

Ces sociétés Israéliennes qui emploient encore plus pendant la crise

Pendant cette période difficile accompagnée de restrictions visant à réduire la propagation du Coronavirus, des centaines de milliers de demandeurs d'emploi et de grandes entreprises annoncent des licenciements.

Alors qu’Israël est devenu le deuxième taux de chômage le plus élevé des pays développés, certaines entreprises se démarquent et proposent des emplois immédiats ou pour un avenir proche.

Plusieurs campagnes de recrutement ont été lancées. Les processus de formation et de recrutement ont été adaptés aux directives du ministère de la Santé. De plus certains emplois sont destinés au travail à domicile.

Ceci pourrait permettre de booster et maintenir l’économie car Israël fonctionne grâce à ces entreprises qui se démarquent dans le monde également redonner espoir à la nouvelle génération qui défilait samedi dernier dans les rues de Tel Aviv, une génération inquiète pour  son avenir.

Parmi ces entreprises, on compte Sodastream, Bezeq Online, Ebay ou encore MyHeritage.

Sodastream est une marque d’eau gazeuse basée à Rahat et à Kfar Saba. Elle recrute actuellement plus de 250 travailleurs en Israël sans compter ceux dans le monde entier.

Afin de promouvoir leur campagne de recrutement, ils ont lancé une vidéo accompagnée des vedettes The Mountain de Game of Thrones et Puppy Alfie.

L'entreprise propose différents postes vacants à l’usine ainsi qu’au siège social mondial de Kfar Saba, tels que des postes de directeurs dans plusieurs domaines.

"Je ressens une lourde responsabilité d'aider autant que possible pendant la crise de l'emploi en Israël, et en tant qu'entreprise mondiale, chaque emploi qui s'ouvre en Israël est important pour nous et nous y accordons une importance particulière.” nous informe le directeur des Ressources Humaines mondiales de Sodastream.

MyHéritage a fondé l’un des plus grands laboratoires de tests corona à Petah Tikva. Il étend son activité pour atteindre les 10 000 tests par jour. En raison de la situation actuelle, l’entreprise recrute en urgence des dizaines d’employés supplémentaires. Ces emplois sont exceptionnellement ouverts aux universitaires.

Bezeq Online, l’opérateur téléphonique national recrute des représentants téléphoniques pour des centres de services dans le sud du pays.

De plus, l’entreprise travail en accord avec le ministère des Communications contre la crise. Elle participe activement au développement de la fibre en mettant à niveau son réseau actuel.

En concurrence avec la société Hot, Bezeq Online va faire passer le rythme d’internet à une vitesse supérieur allant jusqu’à 1000 mégaoctets. Ce qui permettra de répondre à la surcharge du réseau durant cette période où le travail à domicile est plus que fréquent.

Dudu Mizrahi, PDG de Bezeq, a déclaré: "La crise corona a créé une nouvelle réalité sur le marché du travail et de l'éducation, qui continuera probablement de nous accompagner même après le passage de l'épidémie. Cette réalité accentue le besoin d'une infrastructure Internet stable et de haute qualité capable de fournir des vitesses de navigation élevées. "

Beaucoup d’entreprises embauchant actuellement sont liée à l’High Tech ou la Cyber technologie, comme JFrog ou SQREAM.

Il en existe tant d’autres prouvant que ce domaine n’est pas touché par la crise.
Ce sont ces startups qui font vivre le pays depuis quelques années.

Dans cette logique de développement, elles ne s’affaiblissent pas, au contraire elles s’adaptent et répondent aux besoins actuels durant la crise. Elles permettent la stabilité économique d’Israël.

Bien que l’épidémie ai eu de terribles conséquences sur les startups israéliennes car certaines souffrent d’un manque de financement et d’une baisse substantielle des ventes, ces exemples montrent une toute autre image. Une image qui contredit la tendance actuelle et les chiffres car 65% des startups se voient contraintes de fermer dans les six mois en raison du manque de liquidités.

Mais malgré ces difficultés, près de 60% des entreprises interrogées ont déclaré ne pas avoir eu recours à un prêt et n’envisagent pas de le faire. Israël reste une startup nation même pendant la crise. 2020 est une année solide dans ce domaine.

Marine Nicolau 

Israël: des informations erronées obligent des dizaines de milliers d'israéliens à l'isolement

La population est devenue la cible d’une armée qui agit en fonction des informations parfois erronées.

Des dizaines de milliers d’Israéliens ont été informés qu’ils se trouvaient à côté d’un patient atteint de la Covid-19 et se sont vus forcés d’entrer en isolement pendant 14 jours.

Ces milliers de personnes ont reçu un message qui indiquait de fausses informations comme celles qu'elles se trouvaient à telle heure à tel endroit .
Elles ont pour la plupart protesté ,mais en vain et n'ont pas pu obtenir de réponse satisfaisante du Ministère de la Santé. Après avoir perdu des jours de travail et de l’argent, ils intentent des poursuites contre l’État. 

À la détresse économique s’ajoute ces nouvelles contestations.
Ce sont celles faites contre cette sécurité imposante parfois erronée.
La plupart ne contestent pas et payent des sommes exorbitantes bien que les données soient fausses.

Beaucoup craignait que le suivi soit une intrusion dans leur vie privée mais à présent  le privé est détourné de la réalité et devient une participation forcée à l’économie. 

La saturation apparaît comme étant le sentiment partagé par chacun et s’ajoute à cela, celui de l’oppression du peuple. Elle accentue la dégradation du pays,  car ces personnes sont privées de leur travail.

Le gouvernement israélien a approuvé des mesures d'urgence pour suivre les personnes suspectées ou confirmées d'avoir été infectées par le coronavirus en surveillant leurs téléphones portables, ce qui soulève immédiatement des problèmes de confidentialité.

Le système de numérotation téléphonique a amené, parfois à de fausses accusations. Certaines personnes ont été accusé de s’être rassembler et se sont vu attribuer de lourdes amendes, tel que 5000 shekels. D’autres ont même été accusé de se trouver sur des lieux alors qu’ils dormaient chez eux. 

L'avocat Guy Ophir s’est vu représenter une affaire de ce type. L'homme accusé s’appelle Amotz Tuktley. Il semblait dormir chez lui, alors que le shabak, service de renseignement israélien,  le pense dans un hôpital près d'un contaminé.

Cet homme a décidé ne pas se laisser faire, il exige la création d’un organe d’appel avant de se rendre à la Cour Suprême comme dernier recours.  

En plus des sites et groupes de délations lié à la corona, un nouveau groupe Facebook a été créé pour ces victimes de fausses informations. Le groupe prévoit de porter plainte au nom des isolationnistes téléphoniques. 

L'hystérie créée autour de cette pandémie empêche tout discernement.
Le peuple vit dans la peur, une peur de plus en plus contestée.
Mais par l’attaque hebdomadaire des chiffres de contaminées, le pays prend des mesures au jour le jour sans apporter de réelles aides. Alors que ces chiffres sont ceux de contaminés souvent asymptomatique et non des morts.
Ces erreurs mènent à la chute économique sans précédent de l'Etat. Les  acteurs économiques du pays sont victimes et isolés sans pouvoir se défendre.

Le gouvernement doit rétablir et restaurer la confiance du public. Les autorités doivent rétablir la confiance avec les acteurs de l'économie Des objectifs clairs devraient être fixés pour la campagne Corona et mis à profit pour atteindre le public. 

Israël: les manifestations d'hier soir sont le symbole de la détresse du peuple israélien

Ce sont des milliers de personnes qui sont venues protester contre l'incapacité du gouvernement à faire face à la grave crise économique.

Les organisateurs de la grande manifestation de la place Rabin à Tel-Aviv,  voulaient que la manifestation soit apolitique.

Lorsque des manifestants ont crié contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu, d'autres manifestants se sont approchés d'eux et leur ont demandé de s'arrêter.

Il ne s’agissait pas d’une manifestation contre un homme ou un parti politique particulier mais une manifestation contre l’ensemble du gouvernement.

Cette manifestation était en premier lieu, une manifestation rassemblant des chefs d'entreprise et des travailleurs mais comme dans beaucoup de manifestations, celle-ci a pris une autre tournure où des anarchistes d’extrême gauche s'y sont joints. 

Tout d'abord, il y avait 12 200 jeunes qui ont défilé sur le boulevard Rothschild et ont pointé d'un doigt accusateur leur souhait de faire évoluer les choses. En tant que représentant successeur du monde de demain, ils ont apporté leur soutien aux entrepreneurs.

Shai Berman, président de l'Association des restaurants et bars, a déclaré dans une interview : "Nous avons organisé la manifestation pour protester contre le traitement du gouvernement défaillant, nous ne sommes pas un groupe d'anarchistes.

Le filet de sécurité comporte des trous dont nous avons parlé au Premier ministre, par exemple, le seuil d'entrée dans le plan de compensation est une réduction de 40% du chiffre d'affaires, mais une réduction de 20% peut également provoquer un effondrement de l'entreprise. "

"Nous sommes contre la violence, la manifestation a été exemplaire jusqu'à sa fin, je condamne tout usage de la violence et ce n'est certainement pas notre objectif.

"Le gouvernement israélien ignore le public israélien depuis plus d'un an et demi. Il a atteint un point de rupture et une crise de confiance entre le peuple et ses dirigeants.

Cette crise de confiance n'a rien à voir avec la manifestation. Ils ont protesté contre la conduite du gouvernement concernant la crise économique et le traitement réservé aux indépendants et aux employés face à la pandémie."

Cette crise a montré le ras le bol général de la population mais aussi comment un fait économique peut mener à de tels débordements, vers une hystérie qui se voit généralisée. Le gouvernement est même accusé de vol par certains. 

Motti Zorger, chauffeur de bus et propriétaire d'une petite entreprise de transport, est monté sur scène et a parlé des difficultés financières qu'il a rencontré. Il s'est adressé au Premier ministre Benjamin Netanyahu: "Rien ne vous aidera. Vous nous donnerez notre argent. Ce que vous voyez ici aujourd'hui, c'est l'union du peuple. Nous nous unirons contre quiconque nous volera. "  

Avant tout, cet événement par son nombre et ces différents bords politiques et sociaux, montre un peuple uni qui crie ensemble contre un changement et une aide.

Les manifestants ont exigé que le gouvernement mette immédiatement en œuvre le plan économique de réinsertion des travailleurs indépendants et salariés qui ont été gravement touchés depuis plusieurs moisUne détresse légitime comme ils le revendiquent eux même.  

Certains hommes politiques du gouvernement ont répondu aux attaques dès ce matin. 

Le vice-ministre de la Santé, Yoav Kish, a commenté et a tweeté que l'ampleur de la crise économique est compréhensible, mais hier, il y a eu une attaque contre la santé.

Il dit: "Il est clair pour moi que l'étendue de la crise économique, l'appréhension, la frustration, la lutte pour les moyens de subsistance, puissent entraîner tout ceci ”  

Le ministre des Finances, Israël Katz, a réagi, affirmant qu'il comprenait la douleur des manifestants. "Notre plan prévoit un filet de sécurité économique pour les employés et les travailleurs indépendants pour l'année à venir. Nous ne laisserons personne sur la route." 

Itzik Shmuli, ministre des Affaires Sociales, est lui aussi intervenu: "Si vous regardez les employés et les retraités, jusqu'à présent, l'exécution s'est bien passée. Tout ce qui a été promis a été donné et rapidement. Le problème est du côté des chefs d'entreprise et des travailleurs indépendants." Et toute la bureaucratie qui a fait tomber des gens entre les chaises. "  

"Il y a des industries sont tomber  et des personnes qui  se retrouvent sans emploi.
Ces personnes doivent disposer d'un filet de sécurité suffisamment solide. Je mène un mouvement dynamique pour la  formation professionnelle, c'est l'une des clés qui peut sauver l'État d'Israël de la crise."

Ces militants sont pour la plupart de nouveaux chômeurs. Ils ont perdus leur emploi, fermés les commerces et ne savent plus comment payer les loyers ni comment manger. Tous scandent qu'ils ont simplement faim. 

"L'État d'Israël m'a volé, mes amis et moi avons faim " 

Tomer First, un intermittent de la scène de 32 ans de Tel Aviv, a également pris la parole lors de la manifestation. Il a déclaré: "Depuis plus d'une décennie, je travaille comme metteur en scène des meilleurs artistes israéliens. Je suis indépendant, vivant et respirant la culture israélienne Pour moi, l'opération Plomb durci vient de reprendre.. "

"Ce soir, je me tiens ici avec une immense émotion et une immense douleur, et nous voyons - un public avec une plaie béante." Je survivrai et je gagnerai.

"L'État d'Israël m'a volé la lumière du jour." 

Il a ajouté: "Je tiens à remercier le gouvernement israélien de nous avoir réveillés et de ne nous avoir laissé d'autre choix que de nous unir et de gagner.

Vous nous avez fermés, vous nous avez laissé sans avenir, sans horizon et sans possibilité de gagner votre vie. Depuis quatre mois maintenant, vous avez trouvé le temps de promulguer d'innombrables lois - mais pas une seule fois vous avez tenté de réparer cet immense vol, celui de notre avenir.
Vous parlez et parlez et pendant ce temps, mes amis et moi avons faim." 

Pour aller plus loin, le peuple israélien sait bien que son pays dispose d’une richesse due à la forte concentration de start-up émergentes. Celles-ci participent considérablement à l’économie. Ainsi le pays accable le peuple d’amendes en tout genre afin de combler leur déficit qui reste faible. 

Certains accuse le gouvernement de ne pas avoir faim et les policiers qui sont aussi des victimes et se trouvent au même rang que la population. 

Bien que la police autorise la liberté de manifester, elle distingue une protestation légitime aux limites définies et une émeute qui enfreint l'ordre tout en blessant les représentant de l'ordre et les dommages matériels." 

Lors des affrontements dans les rues, la police a déclaré: "Il s'agit d'une manifestation illégale qui viole l'ordre public et viole l'état de droit. Contrairement à la manifestation qui a eu lieu dans la légalité en début de soirée, plus tard ces émeutiers ont agit contre la loi et violent l'ordre public. " 

Certains manifestants ont crié à la police: "Vous n'êtes rien ". 

 "Les gens en colère et affamés pensent que c'est la façon de secouer le pouvoir" 

 Beja a ajouté: "Il est possible de manifester et de protester mais pas par la violence. Ce dont ils faut se souvenir de cette nuit est le pouvoir quantitatif des personnes qui ont rempli la place et non pas le bris des vitrines. J'appelle au calme!
Donnons cette semaine au gouvernement  la possibilité de nous donner la preuve que nous pouvons compter sur lui"

Cette manifestation qui devait montrer la colère des chefs d'entreprise s'est transformées en une véritable émeute.
Les réponses des différents ministres est qu'ils apporteront un soutien à ces personnes qui participent à l'économie du pays.

En réponse à cela le Premier Ministre s'est engagé à revoir son approche ultra libérale de l'économie pour répondre aux contestataires. Il a créé une commission chargée de proposer des réformes et des présenter des recommandations aux gouvernement d'ici un mois.

Une seconde manifestation a eu lieu samedi soir à Jérusalem - vidéo-

Manifestation à jérusalem samedi soir

Une manifestation a eu lieu samedi soir à Jérusalem contre la fermeture des quartiers Romema et Kiryat Sanz. Les manifestants se sont rassemblés à l'intersection des rues Shamgar-Jeremiah et ont bloqué le trafic routier, jeté des pierres sur la police et ouvert les points de contrôle qui y étaient installés dans le cadre de la fermeture.
Près de 10 suspects ont été arrêtés.

Samedi soir a été le théâtre de plusieurs  manifestations dans les grandes villes d’Israël comme Tel-Aviv

Les manifestations à Jérusalem ont commencé avec une dizaine de manifestants pour finir en centaine pendant la nuit.

Ils ont lancé des pierres et des œufs sur la police et ont vandalisé des biens publics. Les voies de circulation dans le secteur des rues Shamgar / Jeremiah ont été bloquées à la circulation jusqu'à ce que la police prenne le contrôle de la situation.

Lors des affrontements, les manifestants ont réussi à supprimer les postes de contrôle placés sur le site dans le cadre de la fermeture imposée aux quartiers, 10 suspects ont été arrêtés dans la nuit et emmenés pour interrogatoire au poste de police.

Des contestations face aux restrictions se déploient dans tout le pays.

Marine Nicolau

 

 

Israël: El Al pourrait être rachetée par un étudiant d'une yeshiva de Jérusalem

Ce matin, on a appris qu'au cours des dernières semaines, Eli Rosenberg, un étudiant d'une vingtaine d'années de Jérusalem, a examiné la possibilité d'acquérir El Al.

Il y a deux semaines, il a été rapporté dans l'édition principale qu'une source inconnue avait nommé le comptable Ram  Aminach pour examiner la possibilité d'un achat et avait demandé de ne pas révéler son identité dans un premier temps.  

Eli Rosenberg de Jérusalem, marié et père de famille , a étudié la possibilité d'acquérir El Al ces dernières semaines.

Dans le processus d'acquisition, il représente en fait son père, un Juif de New York, qui possède une entreprise immobilière d'une fortune estimée à au moins un demi-milliard de dollars. Le fils Eli est citoyen israélien, ce qui est une condition pour obtenir un permis de contrôle d'El Al.

La famille Borovich est même intéressée à vendre EL AL  en état, c'est à dire dans une situation économique difficile.
Selon ses associés ce serait un homme très sérieux qui voudrait conclure un accord équitable.

Au début de la crise liée à l'épidémie, El Al comme la plupart de l'industrie aéronautique en Israël et dans le monde, est entrée dans une tendance à la baisse généralisée. De nombreux employés ont été licenciés . Mais début juin, l'entreprise a informé  à environ 6 000 de ses employés qu'ils devaient rester chez eux jusqu'à fin juillet. 

Depuis plusieurs mois, les propriétaires d'El Al sont incapables de s'entendre avec les banques et le ministère des Finances sur un plan qui sauvera l'entreprise d'un effondrement complet. Certains des accords soulevés n'ont pas été acceptés par les parties et la situation d'El Al semble maintenant plus grave que jamais. 

Israël: l'attente infernale d'un plan économique Israélien

Pourquoi attendre la dernière minute ? C'est la question que se pose Saul Amstradamsky.  Le gouvernement et le Trésor des Finances ont eu quelques bons mois pour construire et proposer un plan économique.

Ce plan économique devait accompagner les restrictions liées à l'épidémie, décidées par le gouvernement il y a 48 heures. La situation décrite comme étant " accordéon " par le Premier Ministre n'a pas su répondre aux entreprises, aux employés et aux travailleurs indépendants à savoir comment le gouvernement allait les indemniser ?

Yoav Galant, ministre de l'Education est en charge de ce plan. Il a annoncé aujourd'hui
"Écoutez, le 1er septembre, à l'ouverture de l'année scolaire, nous allons travailler selon des scénarios en lien avec la politique de l’accordéon. Soit des scénarios dit « ouverts » ou « fermés». Dans le scénario ouvert, tous les enfants seront dans les écoles et ceux plus âgés pourront intégrer un enseignement à distance, puis dans un scénario fermé, les plus jeunes restent dans les écoles, les enfants plus âgés auront un enseignement à distance. Ensuite, si Dieu nous en préserve, si nous devons encore plus fermer et c'est ce que nous ferons. »

On peut observer face à cette situation économique, un sentiment d'échec et d'incertitude surtout pour la jeunesse. Beaucoup de jeunes ont été contraint de retourner chez leur parents.

Ainsi que des luttes venant de l'industrie textiles, comme le montrait l'exemple du groupe Castro Hoodies Group.
Le retour à l'activité après la fermeture des centres commerciaux a connu une croissance de plus de 20% des achats égal à la même période l'an dernier.

Alors que les centres commerciaux régionaux subissent une baisse de 4% de leurs revenus par rapport à la période de 2019.  Les chaînes de mode poussent les centres commerciaux à créer une réalité qui leur permettra de réduire les dépenses.

Les chaînes sont contraintes de se plier à des horaires. Mais concernant certaines grandes chaines de certains centres commerciaux, ce sont elles qui dictent leur réalité. Elles sont souvent propriétaires et non locataires.

"L'image du marché a changé", dit  Tamir Ben-Shahar, consultant dans cabinet d'études économiques Chmanski Ben-Shahar. "Les centres commerciaux et les réseaux devront trouver la formule commune pour changer les règles du jeu."

Puis il ajoute, "Il y a eu plusieurs mois où les centres commerciaux se sont penchés sur le risque et se sont accablés, et maintenant avec le retour dans les centres d'activités, ils ne peuvent plus continuer à les porter sur le dos. Ils ont aussi des engagements. " Il évoque l'idée d'un cycle concernant le marché actuel.

Contre cette politique d’accordéon, le ministre des Finances, Israël Katz, a déclaré mercredi qu'il s'opposait au retour d'un confinement  à l'échelle nationale malgré une flambée de nouveaux cas de coronavirus , citant les pressions économiques d'une fermeture prolongée.

"Nous ne transigerons pas sur des considérations de santé, mais nous ne reviendrons pas à une situation où l'économie sera fermée", a déclaré Katz lors d'une conférence de presse.

Il soutient que le pays a déjà approuvé un plan de relance de 100 milliards de shekels (29 milliards de dollars) et Katz a déclaré qu'il s'efforcerait de prévenir les licenciements tout en encourageant la reconversion professionnelle.

Le budget en accord avec celui de la coalition entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et Benny Gantz, ne s'appliquera que sur un an et non deux ans. Ce sera un budget accès sur la croissance où il y aura augmentation dans tout ce qui encourage la croissance.

Par Marine Nicolau