Ilana Mazouz

Je m'appelle Ilana Mazal Mazouz, agé de 21 ans, actuellement journaliste, investigatrice pour Alliance dans la rubrique antisémitisme/ racisme.

J'ai connu Alliance il y a quelques mois grâce à Claudine Douillet ( la présidente ) qui a aimé mon énergie contre l'antisémitisme, elle m'a demandé de commencer à rédiger des articles puis faire de l'investigation, du tracking .

Je reviens d'Israel, j'ai donc voulu voir par moi-même, ce qu'est devenue la France aujourd'hui , semblable ou pas à celle d'hier ?
Je suis donc aller voir un grand Rabbin qui a conclu que mon devoir etait de me battre contre l'antisèmitisme et de ramener mes frères et soeurs en Israël.
Je suis devenue en quelques mois l'agitateur de la pensée "politiquement correcte" de ce magazine , je n'hésite pas à dénoncer également les faits de notre communauté Juive de France qui bien souvent, loin de l'ennoblir ne font que précéder sa réputation en Israël.
Mon inexpérience du monde des média me permet de franchir les zones rouges.

Les articles de Ilana Mazouz

Israël: Olmert interrogé dans le cadre d'une enquête sur un scandale financier

Israël: Olmert interrogé dans le cadre d'une enquête sur un scandale financier

JERUSALEM, le 09/10/07 - La police israélienne interrogeait mardi le Premier ministre Ehud Olmert dans le cadre d'une enquête sur un scandale financier, qui ne devrait toutefois pas remettre en cause son maintien au pouvoir.

"M. Olmert est interrogé à sa résidence officielle de Jérusalem (...). Il est le dernier à répondre aux enquêteurs dans l'affaire de la Banque Leumi", a déclaré un porte-parole de la police, Micky Rosenfeld.

Il a précisé que M. Olmert avait été averti que ses réponses pourraient être utilisées contre lui en cas de poursuites judiciaires, et que l'interrogatoire pourrait éventuellement reprendre jeudi.

Le Premier ministre est soupçonné d'être intervenu, alors qu'il était ministre des Finances par intérim en 2005, en faveur d'un homme d'affaires australien, Frank Lowy, initialement candidat à la reprise d'une partie du capital de la banque, la deuxième du pays. L'appel d'offres avait été finalement remporté par un autre candidat, sans relation avec M. Lowy.

Après l'interrogatoire de M. Olmert, la police devra établir son rapport d'enquête. Le cas échéant, elle pourra recommander au procureur de l'Etat, Menahem Mazouz, qui est aussi conseiller juridique du gouvernement, d'ordonner des poursuites judiciaires.

Selon des sources policières citées mardi par le journal Haaretz, il sera difficile d'établir la preuve d'une malversation de M. Olmert, qui affirme "avoir les mains totalement propres dans cette affaire". "Le Premier ministre est certain que les conclusions de l'enquête prouveront que toutes ses décisions dans le cadre de cette affaire avaient été de nature purement professionnelles", a indiqué un communiqué de son bureau.

Dans le passé, de nombreux chefs de gouvernement israéliens ont fait l'objet d'enquêtes similaires, mais aucun d'eux n'a pour autant dû renoncer à ses fonctions.

La popularité de M. Olmert, qui était au plus bas dans les sondages en raison de son implication présumée dans de nombreux scandales et des ratés de la guerre au Liban à l'été 2006, est en hausse spectaculaire depuis le raid de de l'aviation israélienne mené le 6 septembre en Syrie.

Selon les médias, la commission gouvernementale d'enquête Winograd sur la guerre au Liban pourrait en outre s'abstenir d'émettre dans son rapport définitif des conclusions visant personnellement le Premier ministre.

La procédure exige que M. Olmert soit averti préalablement de telles conclusions pour qu'il puisse assurer sa défense, et la commission préférerait s'épargner un report de la publication de son rapport, attendue fin décembre.

Contrairement à Amir Peretz et au général Dan Haloutz, respectivement ministre de la Défense et chef d'état-major lors de la guerre du Liban, le Premier ministre n'a pas démissionné. Il s'appuie aujourd'hui sur une solide coalition de 78 députés sur un total de 120 à la Chambre, et affirme vouloir rester aux affaires jusqu'à la fin de la législature en 2010.

L'économie est au beau fixe, avec un taux de croissance de 5,1% en 2006, et M. Olmert affirme en outre disposer d'un agenda diplomatique. Lundi, au Parlement, il s'est ainsi dit déterminé à "donner un élan" au processus de paix avec les Palestiniens, en panne depuis sept ans.

M. Olmert et le président palestinien, Mahmoud Abbas, sont convenus de travailler sur un "document conjoint" en vue d'une réunion internationale de paix sur le Proche-Orient prévue en novembre aux Etats-Unis.

Affaire Al Dura : Israël contre-attaque

                                     Affaire Al Dura : Israël contre-attaque

 
Article paru dans "Guysen International News"

 
Le 02/10/07,Sept ans après la mort de Mohamed Al Dura au carrefour de Netzarim dans la bande de Gaza, le service de presse du gouvernement israélien a émis un document officiel dégageant la responsabilité d'Israël dans la mort de l'enfant.

Pendant toutes ces années, Israël s'était abstenue de prendre officiellement position sur l'affaire. L'armée avait bien entendu procédé à de minutieuses investigations eu égard à la levée de bouclier et l'émotion suscitée au sein de l'opinion publique internationale.

Le résultat de l'enquête avait alors déterminé qu'il semblait impossible que les soldats aient pu atteindre l'enfant et son père. D'autres enquêtes, menées avec tout autant de rigueur, réalisées par des organes de presse, sont venues appuyer les constatations de l'armée israélienne.

L'agence de presse Guysen, à la suite des conclusions de la Cour d'Appel de Paris le 19 septembre dernier, avait diffusé en exclusivité l'enquête-documentaire réalisée par la Metula News Agency, afin de repositionner la demande de la justice française dans son contexte et surtout de permettre au public de comprendre pourquoi les juges ont demandé à France 2 de remettre les rushes filmés par Talal Abou Rahma.
Ce document a généré de très nombreuses réactions, preuve s'il en est que le public a besoin de savoir ce qui s'est réellement passé ce jour là.

Pour Daniel Seaman, directeur du bureau de presse gouvernemental le dossier est clair : « C'est une mise en scène. Les soldats israéliens n'avaient pas la possibilité de toucher Mohamed Al Dura depuis leur position. C'est un acte de pure diffamation contre l'état d'Israël. Ce genre d'accusation a provoqué des pogroms par le passé et dans le cas présent cela a terni l'image d'Israël et surtout entraîné des dizaines de morts. »

M. Seaman a pris conseil auprès du conseiller juridique du gouvernement, Menny Mazouz, afin de savoir s'il devait attaquer au pénal M. Charles Enderlin, directeur du bureau de France 2 à Jérusalem ou lui retirer son accréditation en tant que journaliste. M. Mazouz a demandé à M. Seaman de traiter le dossier au plan médiatique et non pénal.

Quand à la directrice de Shurat Hadin, le centre juridique israélien, Nitzana Darshan-Leitner, elle considère qu'Israël devrait attaquer les journalistes de France 2 au pénal et retirer à la chaîne toutes les accréditations délivrées par le bureau de presse du gouvernement, ceci jusqu'à ce qu'elle reconnaisse officiellement que le film était une mise en scène.

Une affaire qui fait donc couler beaucoup d'encre et dont l'issue reste encore incertaine. La justice française devra à présent trancher sur la véracité des images diffusées par France 2 et déterminer si oui ou non l'affaire Al Durah était une mise en scène. Si tel était le cas, il serait de bon ton que la presse du monde entier, qui a relayé ce document, fasse amende honorable auprès d'Israël. Affaire à suivre...

Israël: ouverture d'une enquête contre Olmert dans une affaire de corruption

Israël: ouverture d'une enquête contre Olmert dans une affaire de corruption

JERUSALEM, le 24/09/07 - Le procureur général de l'Etat d'Israël, Menahem Mazouz, a ordonné lundi l'ouverture d'une enquête criminelle à l'encontre du Premier ministre Ehud Olmert dans une affaire de corruption immobilière, selon un communiqué du ministère de la Justice.

M. Mazouz, qui occupe les fonctions de conseiller juridique du gouvernement, "a décidé d'ordonner à la police d'ouvrir une enquête criminelle dans l'affaire de l'achat d'une maison (par M. Olmert) à Jérusalem pour éclaircir les soupçons" de corruption dans cette transaction, a précisé le communiqué.

Le Premier ministre est soupçonné d'avoir bénéficié d'une remise de 300.000 dollars lors de l'achat d'un appartement dans un quartier de Jérusalem-ouest auprès d'un entrepreneur, au 8 de la rue Crémieux.

Selon la presse locale, des proches de M. Olmert, ancien maire de Jérusalem, auraient aidé l'entrepreneur à obtenir ensuite des permis de construire dans le même bâtiment, considéré comme un "site historique", lui permettant de doubler la superficie totale des logements.

Début février 2007, l'affaire avait été examinée par le contrôleur de l'Etat, Micha Lindenstrauss, suite à une plainte parvenue à son bureau.

Les conclusions préliminaires de son rapport avaient été ensuite transmises au Premier ministre pour qu'il présente sa version du dossier.

En 2006, M. Olmert avait été interrogé par des responsables du bureau du contrôleur de l'Etat, chargé de mener des audits dans l'administration israélienne, sur des soupçons concernant cette transaction immobilière.

Le Premier ministre est impliqué dans d'autres affaires.

En mars 2006, il avait été lavé de tout soupçon dans une autre affaire d'irrégularités présumées concernant une transaction immobilière.

Par ailleurs, une enquête criminelle a été récemment ouverte à l'encontre de M. Olmert dans un scandale financier lié à la privatisation d'une grande banque israélienne, la Leumi, la deuxième du pays.

M. Mazouz avait autorisé en août la police à interroger M. Olmert sur cette affaire, afin de compléter une enquête sur la privatisation d'une partie du capital de la Leumi.

M. Olmert est soupçonné d'être intervenu, alors qu'il était ministre des Finances par intérim en 2005, en faveur d'un homme d'affaires australien, Frank Lowy, candidat à la reprise d'une partie du capital de la banque. L'appel d'offres avait été finalement remporté par un autre candidat sans relation avec M. Lowy.

M. Olmert a affirmé à plusieurs reprises "avoir les mains totalement propres dans cette affaire".

Le Premier ministre est aussi accusé de népotisme dans un rapport du contrôleur de l'Etat, Micha Lindenstrauss, chargé de superviser la gestion des institutions publiques. Il est reproché à M. Olmert d'avoir donné son feu vert, alors qu'il était ministre de l'Industrie et du Commerce, à des subventions publiques à une entreprise représentée par un avocat qui était un de ses amis et ancien partenaire dans un cabinet juridique.

M. Olmert est également soupçonné de nominations politiques abusives.