Ilana Mazouz

Je m'appelle Ilana Mazal Mazouz, agé de 21 ans, actuellement journaliste, investigatrice pour Alliance dans la rubrique antisémitisme/ racisme.

J'ai connu Alliance il y a quelques mois grâce à Claudine Douillet ( la présidente ) qui a aimé mon énergie contre l'antisémitisme, elle m'a demandé de commencer à rédiger des articles puis faire de l'investigation, du tracking .

Je reviens d'Israel, j'ai donc voulu voir par moi-même, ce qu'est devenue la France aujourd'hui , semblable ou pas à celle d'hier ?
Je suis donc aller voir un grand Rabbin qui a conclu que mon devoir etait de me battre contre l'antisèmitisme et de ramener mes frères et soeurs en Israël.
Je suis devenue en quelques mois l'agitateur de la pensée "politiquement correcte" de ce magazine , je n'hésite pas à dénoncer également les faits de notre communauté Juive de France qui bien souvent, loin de l'ennoblir ne font que précéder sa réputation en Israël.
Mon inexpérience du monde des média me permet de franchir les zones rouges.

Les articles de Ilana Mazouz

Israël: Olmert interrogé dans le cadre d'une enquête sur un scandale financier

Israël: Olmert interrogé dans le cadre d'une enquête sur un scandale financier

JERUSALEM, le 09/10/07 - La police israélienne interrogeait mardi le Premier ministre Ehud Olmert dans le cadre d'une enquête sur un scandale financier, qui ne devrait toutefois pas remettre en cause son maintien au pouvoir.

"M. Olmert est interrogé à sa résidence officielle de Jérusalem (...). Il est le dernier à répondre aux enquêteurs dans l'affaire de la Banque Leumi", a déclaré un porte-parole de la police, Micky Rosenfeld.

Il a précisé que M. Olmert avait été averti que ses réponses pourraient être utilisées contre lui en cas de poursuites judiciaires, et que l'interrogatoire pourrait éventuellement reprendre jeudi.

Le Premier ministre est soupçonné d'être intervenu, alors qu'il était ministre des Finances par intérim en 2005, en faveur d'un homme d'affaires australien, Frank Lowy, initialement candidat à la reprise d'une partie du capital de la banque, la deuxième du pays. L'appel d'offres avait été finalement remporté par un autre candidat, sans relation avec M. Lowy.

Après l'interrogatoire de M. Olmert, la police devra établir son rapport d'enquête. Le cas échéant, elle pourra recommander au procureur de l'Etat, Menahem Mazouz, qui est aussi conseiller juridique du gouvernement, d'ordonner des poursuites judiciaires.

Selon des sources policières citées mardi par le journal Haaretz, il sera difficile d'établir la preuve d'une malversation de M. Olmert, qui affirme "avoir les mains totalement propres dans cette affaire". "Le Premier ministre est certain que les conclusions de l'enquête prouveront que toutes ses décisions dans le cadre de cette affaire avaient été de nature purement professionnelles", a indiqué un communiqué de son bureau.

Dans le passé, de nombreux chefs de gouvernement israéliens ont fait l'objet d'enquêtes similaires, mais aucun d'eux n'a pour autant dû renoncer à ses fonctions.

La popularité de M. Olmert, qui était au plus bas dans les sondages en raison de son implication présumée dans de nombreux scandales et des ratés de la guerre au Liban à l'été 2006, est en hausse spectaculaire depuis le raid de de l'aviation israélienne mené le 6 septembre en Syrie.

Selon les médias, la commission gouvernementale d'enquête Winograd sur la guerre au Liban pourrait en outre s'abstenir d'émettre dans son rapport définitif des conclusions visant personnellement le Premier ministre.

La procédure exige que M. Olmert soit averti préalablement de telles conclusions pour qu'il puisse assurer sa défense, et la commission préférerait s'épargner un report de la publication de son rapport, attendue fin décembre.

Contrairement à Amir Peretz et au général Dan Haloutz, respectivement ministre de la Défense et chef d'état-major lors de la guerre du Liban, le Premier ministre n'a pas démissionné. Il s'appuie aujourd'hui sur une solide coalition de 78 députés sur un total de 120 à la Chambre, et affirme vouloir rester aux affaires jusqu'à la fin de la législature en 2010.

L'économie est au beau fixe, avec un taux de croissance de 5,1% en 2006, et M. Olmert affirme en outre disposer d'un agenda diplomatique. Lundi, au Parlement, il s'est ainsi dit déterminé à "donner un élan" au processus de paix avec les Palestiniens, en panne depuis sept ans.

M. Olmert et le président palestinien, Mahmoud Abbas, sont convenus de travailler sur un "document conjoint" en vue d'une réunion internationale de paix sur le Proche-Orient prévue en novembre aux Etats-Unis.

Polémique en Israël : un tribunal autorise la vente de levain pendant Pessah

Article paru dans "Le journal Chretien",le 08/04/08

L’affaire fait les grands titres des journaux israéliens et fait scandale dans les milieux juifs orthodoxes. Pour la première fois depuis la création d’Israël, le tribunal des affaires locales de Jérusalem a statué que la vente de levain ainsi que les aliments avec du levain (Hametz) serait autorisée pendant la fête de Pessah dans les épiceries et les restaurants. Il a ordonné au parquet d’annuler des actes d’accusation pour vente du Hametz pendant Pessah, qui ont été déposés précédemment contre quatre commerçants de la ville.
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Selon la Tora et la tradition juive, les fils d’Israël n’ont pas le droit de manger ni de posséder du Hametz pendant toute la période de la fête de Pessah qui dure 7 jours. La loi d’Israël interdit la vente de Hametz durant cette période en milieu juif.

La juge Tamar Bar Asher Tsaban a justifié sa décision parce que, selon son interprétation, l’interdiction de posséder du Hametz et de le vendre n’est valable que dans des lieux publics pendant les huit jours de la fête. A partir de là, elle a décrété que les épiceries, les restaurants et les pizzerias n’entraient pas dans cette catégorie et qu’ils pourraient vendre du hametz.Concrètement, les pizzerias qui étaient fermées pendant Pessah pourront dorénavant ouvrir leurs portes. De plus, la juge a ordonné au parquet d’annuler les actes d’accusation pour vente du Hametz pendant Pessah 2007 contre quatre commerçants de Jérusalem : une épicerie, deux restaurants et une pizzeria.

Les milieux juifs religieux réagissent avec colère à cette décision de justice. Le ministre des Cultes, Itzhak Cohen, a condamné cette décision en déclarant que les juges devraient s’occuper de questions qu’ils comprennent. Le parti national religieux et le parti Shass ont l’intention de se tourner vers le conseiller juridique du gouvernement, Menny Mazouz, afin de lui demander de remettre en cause ce verdict.

Pour le leader du parti national religieux, Zevoulon Orlev, « c’est un coup mortel à l’identité juive de l’Etat d’Israël ». Par contre pour le rabbin Guilad Kariv, du mouvement réformé, « l’essai de façonner le caractère juif de l’Etat d’Israël par le moyen d’une législation qui oblige à des normes religieuses des personnes qui ne sont pas pratiquantes est destiné par avance à l’échec ». Pour le conseiller municipal de Jérusalem, Saar Netanaël (Méretz), cette décision est le résultat de la politique menée par la municipalité qui pendant toute la période de Pessah demande à ces fonctionnaires de « traquer » ceux qui vendent du Hametz.

Une nouvelle guerre entre religieux et laïcs s’ouvrent-elle en Israël ? L’affaire est loin d’être finie.

Israël: Olmert plus menacé que jamais par une nouvelle affaire

JERUSALEM ,le 05/05/08 - Le Premier ministre israélien Ehud Olmert est à nouveau sur la sellette dans une affaire de corruption et paraît plus menacé que jamais, à la tête d'une coalition fragilisée et encore plus réduite, du fait de nouvelles défections.

Selon les fuites, provenant apparemment de la police elle-même, l'affaire pour laquelle M. Olmert a été interrogé vendredi par les fraudes est particulièrement "grave".

"La police est convaincue de disposer de solides indices impliquant le chef du gouvernement", a annoncé dimanche la radio publique.

L'enquête est liée à l'interrogatoire ces derniers jours de l'ex-directrice du cabinet de M. Olmert, Shoula Zaken, assignée à domicile, selon cette source.

Mme Zaken est accusée d'avoir usé de ses relations pour faire nommer de hauts fonctionnaires des services fiscaux afin d'obtenir des allègements au profit de proches.

Pour les médias israéliens, cette nouvelle affaire --M. Olmert est déjà impliqué dans trois autres enquêtes de police-- est particulièrement malvenue au moment où Israël s'apprête à célébrer son 60e anniversaire et cherche à faire avancer le dialogue avec les Palestiniens.

Elle pourrait être le scandale de trop qui forcerait Ehud Olmert, déjà fragilisé, à se démettre.

"Il est possible que ce soit la fin" pour Ehud Olmert, titre ainsi dimanche le quotidien populaire Maariv.

Signe de la pression croissante, M. Olmert a annulé dimanche les entretiens prévus avec les principaux médias israéliens pour le Jour de l'Indépendance, "du fait des enquêtes de police" en cours, a déclaré à l'AFP Roni Sofer, un correspondant du site internet d'information israélien Ynet.

Le journal à grand tirage Yediot Aharonot note que l'accumulation des enquêtes "ont d'ores et déjà privé le Premier ministre de l'autorité morale et du respect qui devraient être associés à ses fonctions".

Samedi, la télévision publique, citant des sources judiciaires, avait estimé que M. Olmert pourrait être forcé de démissionner si les soupçons se confirmaient.

M. Olmert a pour sa part dénoncé publiquement dimanche une campagne "malveillante" contre sa personne.

A l'ouverture du Conseil des ministres, il a assuré avoir "coopéré avec les enquêteurs et répondu à toutes leurs questions". Il a déploré que le mutisme imposé sur l'enquête par la justice, à la demande de la police, aient favorisé la propagation de "rumeurs"

L'affaire pourrait comporter un autre volet: le Yediot Aharonot a affirmé vendredi que M. Olmert était soupçonné d'avoir reçu d'importantes sommes d'argent d'un homme d'affaires américain, apparemment pour financer sa campagne électorale.

Selon le journal, cette affaire est antérieure à l'accession de M. Olmert au poste de Premier ministre, en 2006, et n'a été portée que récemment à la connaissance de la police.

Le procureur d'Israël, Menahem Mazouz, qui avait demandé jeudi à la police d'interroger M. Olmert "sous 48 heures", suivant une procédure d'urgence, a fait savoir qu'il n'avait pas été question pour la justice, à ce stade, de demander au Premier ministre de suspendre ses activités.

Mais des députés de l'opposition de droite tout comme du parti travailliste --qui fait partie de la coalition au pouvoir-- n'ont pas tardé à réclamer qu'il soit suspendu de ses fonctions.

Les trois autres enquêtes dont M. Olmert fait l'objet portent sur des soupçons de transactions immobilières frauduleuses --dans l'achat d'une maison à Jérusalem--, d'une part, et de nominations politiques abusives alors qu'il était ministre de l'Industrie et du Commerce, d'autre part.

Dans ce contexte difficile, le Premier ministre a enregistré en fin de semaine de nouvelles défections. Trois députés de la coalition au pouvoir ont annoncé qu'ils quittaient le "parti des retraités" pour rejoindre la nouvelle formation lancée par le milliardaire israélo-russe Arcady Gaydamak.

De fait, la coalition de M. Olmert ne compte plus que 64 députés sur 120 au Parlement, le "parti des retraités" ne disposant à présent que de 4 sièges.

Israel: un ex-ministre inculpé pour vol

Article paru dans le "Figaro",le 06/05/08

Le Procureur général israélien a formellement inculpé l'ancien ministre des Finances Avraham Hirshson pour vol dans une affaire de détournement de fonds antérieure à sa nomination au gouvernement, a annoncé le ministère de la Justice.
Selon l'acte d'accusation, M. Hirshson répond de vol, fraude avec circonstances aggravantes, escroquerie aggravée, prévarication, blanchiment d'argent et faux en écritures, a précisé le communiqué du ministère.
Le Procureur général Menahem Mazouz, qui est aussi Conseiller juridique du gouvernement, a présenté l'acte d'accusation au Parlement israélien.
Selon la procédure légale, M. Hirshson doit faire savoir dans les trente jours s'il renonce à son immunité parlementaire.

Ehud Olmert se bat pour sa survie politique

Jerusalem,le 09/05/08, Le Premier ministre israélien Ehud Olmert, qui fait face à des accusations officielles de corruption particulièrement graves, a engagé jeudi soir la bataille pour sa survie politique.

Ce nouveau scandale fragilise encore plus la relance du processus de paix par l'administration américaine qui s'est fixée pour objectif de parvenir à un accord de paix israélo-palestiniens avant la fin de l'année. En cas d'élections anticipées, la droite opposée à un tel accord est grande favorite.

Dans une annonce dramatique à la nation, M. Olmert a rejeté des soupçons portés officiellement contre lui, tout en admettant avoir reçu des contributions financières, dont il se trouve accusé.

"Citoyen d'Israël, je vous regarde dans les yeux et je vous dis sans détour: je n'ai jamais perçu de pots-de-vin. Je n'ai jamais pris un sou dans mes poches", a-t-il proclamé.

M. Olmert a toutefois admis avoir reçu des "contributions financières" pour différentes campagnes électorales de la part d'un homme d'affaires juif américain, Morris Talansky, 75 ans, vivant à New York. Il a insisté sur le fait que ces fonds n'étaient "pas illicites".

"Si la justice décide de m'inculper, je démissionnerai", a ajouté M. Olmert lors d'une annonce à sa résidence, qui faisait suite à la publication officielle des soupçons de corruption pesant sur lui.

Un communiqué du ministère de la Justice et de la police avait levé peu avant le black-out imposé jusqu'à présent sur cette affaire, révélée par les médias.

Selon ce communiqué, M. Olmert a reçu de M. Talansky, des "sommes importantes" et "non autorisées" pendant une longue période "alors qu'il était maire de Jérusalem puis ministre du Commerce et de l'Industrie".

Cet homme d'affaire est soupçonné d'avoir recueilli de diverses sources des sommes d'un montant de plusieurs centaines de milliers de dollars en liquide qui ont été versées à M. Olmert.

Ces sommes ont servi à financer ses campagnes électorales pour la mairie de Jérusalem en 1993, ainsi qu'en 1998, 1999 et 2002, dans le cadre du parti de droite Likoud.

A la demande du procureur d'Israël, Menahem Mazouz, M. Olmert avait été interrogé vendredi dernier par la police à son domicile à Jérusalem, mais un black-out avait été imposé sur les interrogatoires.

M. Olmert fait par ailleurs l'objet de trois autres enquêtes de police portant sur des soupçons de transactions immobilières frauduleuses -- dans l'achat d'une maison à Jérusalem -- d'une part, et de nominations politiques abusives alors qu'il était ministre de l'Industrie et du Commerce, d'autre part.

La classe politique évoque déjà l'éventuelle démission ou la suspension de M. Olmert, voire des élections anticipées dans les prochains mois, alors que la législature s'achève en novembre 2010 et que sa majorité parlementaire se réduit à 64 députés sur 120.

Des députés de l'opposition de droite, notamment le chef du groupe parlementaire du Likoud, Gideon Saar, a réclamé la "démission du gouvernement et la tenue d'élections anticipées". Vu la "gravité des soupçons qui pèsent sur Olmert, il n'est pas dans la capacité d'assumer ses fonctions", a-t-il dit.

La direction de son parti, Kadima (centriste), observait quant à elle le mutisme.

Accentuant la pression sur le Premier ministre, le chef du parti travailliste et ministre de la Défense, Ehud Barak, a affirmé mardi que son parti, principal allié de M. Olmert au sein de la coalition au pouvoir, devait être en ordre de bataille pour d'éventuelles élections anticipées.

La Maison Blanche, principal allié de l'Etat hébreu, a estimé que les difficultés judiciaires du Premier ministre étaient du "ressort du système judiciaire israélien" et n'auraient pas d'impact sur le voyage de George W. Bush au Moyen-Orient la semaine prochaine.

Barak prévoit des élections anticipées en Israël d'ici début 2009

JERUSALEM,le 20/05/08 - Le ministre de la Défense Ehud Barak estime qu'il y aura des élections anticipées en Israël au plus tard d'ici début 2009, tout en émettant le souhait que les soupçons de corruption pesant sur le Premier ministre Ehud Olmert "s'avèrent infondés".

"Je pense qu'il y aura des élections législatives anticipées avant la fin de l'année, et au plus tard d'ici le début 2009", a affirmé M. Barak dans des déclarations rapportées lundi par le journal Maariv.

"Nous devons nous préparer à cette échéance et serrer les rangs", a-t-il déclaré dimanche soir devant des militants de sa formation, le parti travailliste, un des piliers de la coalition gouvernementale de M. Olmert, qui compte 64 élus sur un total de 120 à la Chambre.

Il a cependant émis le souhait que les soupçons pesant sur M. Olmert à propos d'une affaire de financement illégal de campagnes électorales dans les années 1990 "s'avèrent infondés".

La législature actuelle s'achève normalement en novembre 2010.

M. Olmert dirige le parti centriste Kadima (29 élus), et ses alliés de la majorité sont le parti travailliste (19), le Shass orthodoxe sépharade (12), et le parti des Retraités qui ne compte plus que 4 députés après une récente scission interne.

De son côté, le chef de l'oppposition, Benjamin Netanyahu, a déclaré qu'"il y a une dynamique qui conduit à la fin de la législature, car le gouvernement a perdu sa légitimité: il n'est plus guidé par le respect de ses principes mais par sa volonté de se maintenir".

S'exprimant à la radio publique, M. Netanyahu, qui dirige le parti de droite Likoud (12 députés), a reproché à Olmert d'être l'objet de multiples enquêtes de police, sa gestion de la guerre contre le Hezbollah chiite libanais en 2006, et son incapacité à stopper les tirs de roquettes visant Israël à partir de la bande de Gaza.

"M. Olmert s'appuie sur une coalition opportuniste et artificielle: il a promis qu'un accord avec les Palestiniens serait signé, alors qu'il sait parfaitement que le Shass ne peut approuver un texte entérinant la division de Jérusalem et le retour d'Israël sur ses lignes de juin 1967", a-t-il dit.

M. Netanyahu, dont le parti est donné gagnant par certains sondages en cas de législatives anticipées, a tenu ces propos avant l'ouverture solennelle dans l'après-midi de la session d'été du Parlement.

M. Olmert est soupçonné d'avoir reçu d'un homme d'affaires juif américain, Morris Talansky, des "sommes importantes" et "non autorisées" alors qu'il était maire de Jérusalem (1993-2003) puis ministre de l'Industrie et du Commerce (2003-2006). La police le soupçonne d'avoir aidé Talansky à remporter des appels d'offres en échange de sommes d'argent, selon la presse.

M. Olmert, qui doit être de nouveau interrogé dans les prochains jours dans le cadre de l'enquête, a annoncé qu'en cas d'inculpation, il démissionnerait.

Mais le procureur d'Israël Menahem Mazouz a publiquement écarté dimanche une inculpation prochaine de M. Olmert. "Je ne suis pas certain du tout que nous pourrons présenter un acte d'accusation dans les prochaines semaines".

Un soldat d élite de Tsahal abattu dans la bande de Gaza

Article paru dans le " Jerusalem Post" édition française

Le 10/04/08,Tandis que les soldats étaient à la recherche de la localisation précise du lieu, ils sont tombés dans une embuscade, des Palestiniens armés leur ayant tiré dessus et un missile anti-tank a été tiré sur eux. L’embuscade paraît avoir été bien planifiée auparavant. Le sergent-chef Bisan Sayef, 21 ans, originaire du village de Jatt, a été abattu dans des clashes avec des terroristes palestiniens dans le sud de la bande de Gaza mercredi matin 9 avril, a annoncé Tsahal.

Il appartenait à l’unité Golani Egoz. Deux autres soldats de la même unité ont été blessés. Les forces de Tsahal opéraient dans la zone pour démanteler une infrastructure terroriste près de Kissufim, l’un des principaux points de passage vers Gaza depuis le retrait unilatéral de la bande de Gaza en 2005.

Un des soldats a été tué et deux autres ont été légèrement blessés. Tous ont été évacués vers l’hôpital Soroka de Beersheva. Les troupes de Tsahal ont répondu aux tirs et selon des rapports palestiniens, un homme du Hamas a été tué lors des accrochages et au moins quatre autres ont été blessés.

Mardi 8 avril, des soldats de l’unité Givati, accompagné de tanks, ont tué trois Palestiniens dans le nord de la bande de Gaza. Lors de l’opération, les troupes recherchaient un tunnel de trois mètres de profondeur creusé sur une longueur de 700 mètres à partir de la frontière avec Israël. Des sources de Tsahal ont dit que le tunnel avait été vraisemblablement creusé dans le but d’être utilisé pour perpétrer des attaques contre Israël.

Olmert en visite au Commandement de la Région Centre

Le Premier ministre Ehoud Olmert, accompagné du vice-ministre de la Défense Matan Vilnai, du chef d’Etat-major de Tsahal le lieutenant-général Gaby Ashkenazi, et du chef du Commandement de la Région Centre -le Pikoud Hamerkaz-, le général de division Gadi Shamni, a effectué une visite mardi 9 avril au Commandement de la Région Centre de Tsahal. La visite était concentrée sur le secteur Sud du Commandement central, tout particulièrement la ville de Hevron. Un briefing a été organisé en l’honneur du Premier ministre afin de l’informer des activités de Tsahal dans la zone, de la guerre contre le terrorisme, et de l’allègement des restrictions pesant sur les Palestiniens vivant en Judée-Samarie, ainsi que sur la construction de la Barrière de séparation.

Après la visite, Olmert a fait un bilan de la situation avec les commandants des différentes unités chargées du Commandement de la Région Centre. Chaque commandant des unités respectives s’est ainsi entretenu avec le Premier ministre sur les principales activités de son unité, ainsi que sur les menaces existantes dans la zone. Le Premier ministre a exprimé sa gratitude quant au rôle tenu par les commandants, officiers, et soldats dans la guerre inflexible menée par forces terrestres et aériennes de Tsahal contre les éléments terroristes agissant dans la zone, tout particulièrement ceux du Hamas. Et il a mis l’accent sur le besoin d’alléger les restrictions -autant que possible- pesant sur les Palestiniens de Judée-Samarie, afin d’avancer dans la voie de la paix.

Menahem Mazouz qualifie la conduite de Katsav de « choquante »

L’avancée dans les procédures légales dans l’affaire visant l’ex-président de l’Etat d’Israël Moshe Katsav a fait un pas de géant en arrière mardi 8 avril, quand Katsav a informé le tribunal de Jérusalem qu’il renonçait à l’accord conclu avec l’accusation le 28 juin 2007.

« Je veux me battre pour mon innocence », a déclaré Katsav devant le panel de trois juges, présidé par l’adjoint du président du tribunal, Shulamit Dotan. « Je veux mettre fin à l’accusation, et me battre pour que la vérité éclate. Je choisis un chemin difficile, et je comprends ses implications. J’y ai réfléchi pendant longtemps, et j’ai finalisé ma pensée aujourd’hui. »

En réponse à l’annonce faite par Katsav, le procureur de l’Etat Menahem Mazouz, a indiqué qu’il requerrait alors une inculpation beaucoup plus sévère contre l’ancien président, par rapport à celle qui avait été négociée avec les avocats de Katsav, Zion Amir, Avigdor Feldman, et Avraham Lavie.

« La conduite de Katsav est choquante », a affirmé Mazouz dans une réponse écrite. « De toutes les manières, les implications de sa décision sont claires pour lui. Comme vous l’avez rappelé, l’Etat a répondu à la Haute cour de justice [au regard des pétitions appelant à l’annulation de l’accord conclu entre les parties] que cela entraînera une accusation comprenant les chefs les plus graves dont il est suspecté, malgré les difficultés auxquelles nous nous sommes déjà confrontés. »

Les chefs d’Etat répondent présents pour le 60ème anniversaire d’Israël

Le président Shimon Peres compte sur la présence de nombreuses personnalités venu du monde entier pour les cérémonies marquant le soixantième anniversaire de la création de l’Etat hébreu, en mai 2008. "Nous aurons probablement dix présidents de plusieurs pays, dix anciens présidents, des Premiers ministres, des ministres, des scientifiques, des philosophes, des artistes", a souligné Peres dans une interview accordée à l’Associated Press, mercredi 9 avril.

Selon le président, devraient notamment être présents le président américain George W. Bush, l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, le dernier président soviétique Mikhaïl Gorbatchev ou encore la star Barbra Streisand ou le milliardaire australo-américain Rupert Murdoch. Tous devraient participer à une conférence portant sur les contributions juives et israéliennes au monde.

Cette conférence constituera l’un des temps forts des cérémonies marquant le soixantième anniversaire de l’Etat d’Israël avec des concerts, mais aussi des événements sur la Shoah, un atelier pour la promotion de la coexistence israélo-arabe ainsi qu’un tour cycliste d’Israël de 1 200 kilomètres.

Alerte levée pour la police à Jérusalem

L’état d’alerte a été levé pour la police et les services de secours israéliens dans la région de Jérusalem mercredi 9 avril en début d’après-midi. Cet état d’alerte avait été lancé dans la matinée en raison d’information des services de renseignement sur un terroriste palestinien qui tenterait d’entrer dans la ville afin de perpétrer un attentat.

La police avait renforcé ses points de contrôle à l’entrée de la ville et des unités spéciales avaient été déployées dans et autour de Jérusalem, a précisé la police. Côté secours, les services avaient doublé leurs effectifs ainsi que le nombre d’ambulances en alerte, Tsahal ne faisant aucun commentaire.

Les troupes égyptiennes en état d’alerte à la frontière avec Gaza

Un millier de soldats égyptiens étaient en état d’alerte mercredi 9 avril à Rafah à la frontière avec la bande de Gaza à la suite d’information des services de renseignement faisant état d’un possible coup de force du Hamas pour rouvrir la frontière, a annoncé un responsable de la sécurité égyptienne.

Selon le responsable ayant requis l’anonymat, les hommes du Mouvement de la résistance islamique s’apprêteraient à démolir à coups de bulldozer le mur qui sépare l’Egypte de l’étroite bande côtière palestinienne et faire exploser le principal point de passage avec des mines. Cet état d’alerte survient au lendemain de la déclaration d’un responsable politique du Hamas, Khalil al-Haya, estimant que "la situation n’était plus supportable" à Gaza et menaçant d’ouvrir à nouveau des brèches dans le mur de séparation.

En janvier 2008, les hommes du Hamas avaient fait plusieurs trous dans ce mur à coups d’explosif, permettant ainsi à des centaines de milliers de Palestiniens d’entrer en Egypte pendant dix jours pour se ravitailler en produits devenus rares en raison du blocus israélien de la bande de Gaza, en vigueur depuis le coup de force du Hamas en juin 2007.

Par ailleurs, la police égyptienne a annoncé la découverte d’une importante cache d’armes le long de la frontière israélo-égyptienne, à quelque 60 kilomètres au sud de Rafah. La cache souterraine construite depuis assez longtemps contenait 1 250 kilos d’explosif, 24 mines antichars, ainsi que des fusils d’assaut. Les policiers égyptiens ont découvert cette cache dans les montagnes de la région d’Hadhira avec l’aide de pisteurs bédouins désormais sur les traces de suspects.

30 % de touristes de plus attendus en Israël après Pessah

Le ministère du Tourisme a publié mercredi 9 avril un communiqué annonçant la venue de 80 000 touristes en Israël après les vacances de Pessah, soit une hausse de 30 % par rapport à la même période en 2007.

Lors d’une réunion avec le Premier ministre Ehoud Olmert mercredi, le directeur-général du ministère du Tourisme, Shaul Tzemah, a fait savoir que de nombreuses réservations d’hôtels à travers tout le pays avaient d’ores et déjà été effectuées, atteignant ainsi 80 % de leur capacité d’accueil.

2 soldats de Tsahal légèrement blessés dans une opération au sud de Gaza

Deux soldats de Tsahal ont été légèrement blessés dans la nuit du mardi 8 au mercredi 9 avril par des Palestiniens armés dans le sud de la bande de Gaza.

L’armée conduisait des opérations dans la zone afin d’empêcher les tirs de roquettes et la pose d’engins explosifs le long de la Barrière de sécurité lors de l’accrochage.

Judée-Samarie : Tsahal arrête 19 Palestiniens suspectés de terrorisme

Des troupes de Tsahal ont arrêté 19 Palestiniens suspectés de terrorisme dans des opérations en Judée-Samarie pendant la nuit du mardi 8 au mercredi 9 avril.

Les suspects ont été emmenés pour être interrogés par les forces de sécurité.

Deux obus de mortiers tirés sur Israël Deux obus de mortiers ont été tirés sur Israël mercredi matin, a rapporté Galei Tsahal, la radio de l’armée.

Les obus ont frappé des zones ouvertes et aucun blessé ni dommage n’a été rapporté.

Six roquettes tirées sur Israël mardi Mardi 8 avril, des terroristes palestiniens à Gaza ont tiré six roquettes Kassam sur Israël.

Les roquettes sont tombées dans des zones ouvertes, trois d’entre elles ont atterri au sud d’Ashkelon.Aucun blessé ni dommage n’a été rapporté.

Tel père, telle fille

                                                Tel père, telle fille

Article paru dans "Le Figaro", le 06/03/08

Michal Govrin - Du New Jersey à Jérusalem, en passant par Paris, c'est l'histoire d'un retour aux sources en pleine opération «Tempête du désert».

C'est un livre brûlant de passion, d'espoir et de nostalgie. La poétesse et metteur en scène Michal Govrin livre un journal intime imaginaire, où les émotions sont à vif. Et les blessures aussi.

Disparue dans un accident de voiture, son héroïne, une séduisante architecte, a laissé derrière elle tout un amas de notes et de souvenirs. Dans un petit carnet, Ilana a consigné des « instantanés » , visions glanées « comme des petites pièces trouvées par hasard maigre salaire de celui qui erre » , au bord des autoroutes américaines, dans les halls d'aéroports et la poussière des lieux saints, où elle devait bâtir un monument pour la paix. Elle imaginait des cabanes plantées sur une terre laissée en jachère, sans propriétaire, où chacun pourrait venir vivre, lire et ­réfléchir.

Un retour aux sources comme une prière

Cette rêverie bouillonnante se mêle à la chronique du naufrage de son mariage avec Alain, historien plongé dans les archives de la Shoah, et aux étreintes fugaces avec l'amant, Saïd, metteur en scène palestinien. La confession s'entrecoupe des instants de bonheur passés en compagnie des deux fils, David et ­Yonathan. Elle s'entrelace, encore, à une longue lettre d'amour au père disparu, et, qui fut comme celui de l'auteur l'un des fondateurs de l'État d'Israël.

Du New Jersey à Jérusalem, en passant par Paris, c'est l'histoire d'un retour aux sources murmuré à soi-même comme une prière. En pleine opération « Tempête du désert », en 1991, Ilana revient en Israël s'imprégner des paysages de son enfance. Et replonge, pendant que les Scuds volent au-dessus des têtes, dans la chaleur et dans l'histoire des siens. « Je sais que ce lieu s'est déjà infiltré en moi, a creusé en moi un autre espace.(…) Mon corps est chargé telle une arme, tout le temps. »

Attachée, malgré la guerre, à un projet architectural qui se paie «  le culot de l'utopie  », l'architecte réputée plonge son inspiration au plus profond de la tradition, renouant un dialogue ancien avec les Écritures. Mais, en feuilletant les carnets de son père, cette rêveuse infatigable découvrira comment elle a mis, sans le savoir, ses pas dans ceux du pionnier. Poursuivant le même rêve, avec une forme de grâce.
Sur le vif de Michal Govrin traduit par Valérie Zenatti Sabine Wespieser, 475p., 26€.

Israël: la justice reconnaît l'adoption d'enfants de couples homosexuels

    Israël: la justice reconnaît l'adoption d'enfants de couples homosexuels
    
Le 11/02/08, La justice israélienne a formellement reconnu dimanche l'adoption d'enfants par des couples de gays ou de lesbiennes, apprend-on de source officielle.

Le Conseiller juridique du gouvernement Menahem Mazouz qui fait fonction d'avocat général de l'Etat, a annoncé que l'Etat ne s'opposait pas dans l'avenir à de telles adoptions.

L'Etat "n'a aucune opposition à ce que des couples du même sexe adoptent un enfant", a déclaré M. Mazouz lors d'une rencontre avec les responsables des services de l'adoption, selon un communiqué du ministère de la Justice.

Le "seul critère est le bienfait de l'enfant" compte tenu des capacités de la famille adoptive, a ajouté M. Mazouz, qui a donné des consigne pour que cette adoption soit traitée comme pour celle de couples hétérosexuels.

Le ministre des Affaires sociales Yitzhak Hertzog s'est félicité de cette mesure.

L'Etat d'Israël avait déjà reconnu en février 2006 le statut de parents légitimes à un couple de femmes dont l'une était la mère naturelle des enfants qu'elle élevait.

Cette reconnaissance était survenue après une longue bataille juridique qui avait été tranchée en faveur des deux femmes par la Cour suprême en 2005.

La justice israélienne a déjà reconnu par ailleurs de facto en décembre 2004 la validité des mariages homosexuels pour tout ce qui concerne les questions de propriété et d'héritage.

Des groupes de défense des homosexuels s'étaient félicités de ce changement de politique dénoncé par des rabbins, qui avaient averti que l'Etat juif risquait de connaître le sort de Sodome et Gomorrhe, les villes détruites pour leurs pêchés, selon le récit biblique.

Cette reconnaissance de facto, ne signifie pas pour autant que l'Etat reconnaisse formellement la légalité de telles unions. En Israël, seul le mariage religieux est reconnu.

Malgré l'hostilité que les homosexuels des deux sexes (mais surtout les hommes) suscitent dans les cercles religieux en Israël, l'homosexualité n'est plus pénalisée depuis 1988.

Pas d’oscars pour le cinéma israélien

                                     Pas d’oscars pour le cinéma israélien

Article paru dans "Aroutz7", le 16/10/07

Le film d’Eran Kolirin La Visite de la Fanfare ne sera pas candidat aux oscars américains dans la catégorie du film étranger car plus de 50 % de ses dialogues sont en anglais et non dans une langue étrangère, l’hébreu ou l’arabe. Le règlement des oscars veut que plus de 50 % du film se passe dans une langue autre que l’anglais.

« J’ai reçu ce matin un mail des américains » raconte Ilana Sharon, vice directrice de l’académie israélienne de cinéma. « Ils m’ont annoncé que le film ne remplit pas les conditions nécessaires pour concourir. J’ai imméditement prévenu les responsables qui m’ont dit que si La Visite de la Fanfare ne concourrait pas, le film BeauFort de Joseph Cedar représenterait Israël aux oscars américains puisqu’il est arrivé en deuxième place aux oscars israéliens ».

Depuis des semaines déjà, l’industrie du film israélienne évoque la possibilité que La Visite de la Fanfare soit exclu à cause de la langue parlée dans le film. Mais l’académie israélienne pense qu’elle doit choisir le meilleur film israélien de l’année et qu’il ne rélève pas de sa responsabilité de vérifier si les films remplissent les conditions posées par le règlement des oscars américains. « Nous avons fait appel aux producteurs du film et ils nous ont promis que selon leurs vérifications, La Visite de la Fanfare remplit les conditions et que l’anglais n’est que 47 % des langues qui y sont parlées, cela nous a suffit » explique Sharon.

Certains des membres de l’académie qui choisissent les films accusent l’académie de n’avoir pas assez réfléchi avant de désigner le vainqueur des oscars israéliens : « Si on nous avait dit qu’il y’a un risque que La Visite de la Fanfare soit exclu de la compétition américaine, nous aurions peut être choisi un autre film comme Nuddles ou Les Méduses. Les producteurs du film d’Eran Kolirin se disent déçus et essaient de voir quelles sont les options auxquelles ils peuvent avoir recours. Ils ont déjà fait appel de la décision d’exclure La Visite de la Fanfare de la compétition, expliquant que l’usage de l’anglais qui y est fait représente l’absurde de la situation au moyen orient.