Claudine Douillet

Claudine Douillet parisienne et juive de naissance de parents profondément sionistes (un père sur l’Altaléna ça laisse des traces).

Fondatrice du premier magazine Juif sur le net, Alliance, en 1997, avant Google !
220 000 lecteurs uniques par mois à son actif.

En 1999 création Alliance-Hosting LLC , une "Web Agency » conceptrice de sites internet pour les entreprises et leur migration sur le net. Formation d’internet pour chefs d’entreprise.

Alliance-Hosting LLC a permis grâce ses moyens techniques la retransmission en directe des 4 radios juives de France 94.8 FM sur le net ,dés 2000, pendant 12 ans.

Experte en communication digitale avec Alliancefr.com, et radiophonique avec "Internet sans prise de tête" sur judaïques FM 94.8 depuis 2000, ma passion est née de la découverte, dés 1996, du plus important moyen de communication avec le monde, internet.

Mon expérience est le résultat de 22 années au service des entreprises désireuses de migrer sur le net et des médias.

Rendre réel ce monde virtuel c’est l’alliance du savoir faire et du faire savoir.

Les articles de Claudine Douillet

L'ambassade des Etats-Unis au Yémen cible d'un attentat

SANAA ,le 17/09/08 - Un attentat à la voituré piégée, qui aurait fait des victimes, a visé mercredi l'ambassade des Etats-Unis au Yémen, un pays misérable de la péninsule arabique confronté à une recrudescence d'attaques de la branche locale d'Al-Qaïda.

Un témoin a affirmé avoir vu des corps de policiers gisant sur le sol, sans toutefois pouvoir en préciser le nombre

Selon lui, une voiture a explosé devant l'enceinte de l'ambassade et a pris feu, déclenchant un incendie à l'entrée du bâtiment. Au même moment, des hommes circulant dans un second véhicule ont ouvert le feu sur les gardes de sécurité, qui ont riposté.

Il a ajouté que les assaillants avaient également tiré de deux à quatre roquettes.

Deux autres témoins ont indiqué avoir entendu des coups de feu avant que la voiture n'explose.

Contactée par l'AFP, l'ambassade des Etats-Unis s'est refusée à tout commentaire dans l'immédiat.

"Je ne peux pas le confirmer. Je ne peux pas en parler", a déclaré à l'AFP une source diplomatique américaine contactée depuis Dubaï.

La police a aussitôt bouclé le secteur et plusieurs ambulances sont arrivées sur les lieux toutes sirènes hurlantes.

L'ambassade des Etats-Unis avait été le 18 mars la cible d'un attentat aux obus de mortier qui avait été revendiqué par la branche locale du réseau Al-Qaïda.

Les assaillants avaient manqué leur cible, mais un projectile avait touché une école pour jeunes filles voisine de l'ambassade, tuant un policier et une élève.

Quatre policiers en faction devant l'école et une quinzaine d'élèves avaient également été blessés.

Quelques jours plus tard, le groupe "Brigades Jund Al-Yémen (soldats du Yémen)", branche locale du réseau fondé par Oussama ben Laden, s'était dit "responsable de l'attaque", affirmant avoir tiré cinq obus de mortier.

Le réseau d'Al-Qaïda est très actif au Yémen, où il avait perpétré le 12 octobre 2000 une attaque à l'aide d'un canot piégé contre le destroyer américain USS Cole dans le port d'Aden (sud). Dix-sept marins américains y avaient trouvé la mort.

Après une période de relative accalmie, les activistes se réclamant d'Al-Qaïda ont multiplié depuis un an les attaques contre des cibles occidentales au Yémen.

Les "Brigades Jund Al-Yémen" ont ainsi perpétré récemment deux attentats meurtriers contre des touristes étrangers.

Le premier, en juillet 2007, avait coûté la vie à huit touristes espagnols et leurs deux chauffeurs yéménites. Deux touristes belges, ainsi qu'un guide et un chauffeur yéménites, avaient péri dans le second, en janvier dernier.

Ces dernières semaines, les services de sécurité yéménites ont arrêté des dizaines de membres présumés d'Al-Qaïda et "démantelé une cellule" de la branche yéménite du réseau dans la province du Hadramaout dans l'est du Yémen, devenue ces derniers mois un refuge pour les extrémistes.

Le Yémen, pays dont est originaire la famille d'Oussama ben Laden, s'est rangé aux côtés des Etats-Unis dans la lutte contre Al-Qaïda après l'attentat contre l'USS Cole, mais avec un succès mitigé.

Dernière "blague bête": McCain a contribué à créer le... BlackBerry!

MIAMI,le 17/09/08 - John McCain, qui a lui-même reconnu ne pas savoir se servir d'un ordinateur ni envoyer d'e-mails, aurait finalement contribué à la création du BlackBerry: cette "blague bête" lancée par un de ses propres conseillers a, paraît-il, beaucoup fait rire le candidat républicain.

C'est Douglas Holtz-Eakin, l'un des principaux conseillers politiques du candidat septuagénaire, qui est l'auteur de cette sortie pour le moins audacieuse.

Agitant son propre BlackBerry et mettant en avant le travail accompli par son champion en tant que sénateur, M. Holtz-Eakin a déclaré mardi devant des journalistes lors d'un déplacement à Miami: "Vous êtes en train de contempler le miracle que John McCain a contribué à créer".

Devant l'étonnement de son auditoire, le conseiller a développé son argumentation. Le travail et l'autorité de John McCain au sein de la Commission du commerce du Sénat américain l'a placé au carrefour d'un certain nombre d'enjeux économiques, notamment l'industrie des télécommunications.

Or, a souligné hardiment M. Holtz-Eakin, la manière dont le sénateur de l'Arizona a géré les questions de régulation et de dérégulation de cette industrie en particulier lui a permis d'être en position de contribuer à la relance de ce secteur, malgré la crise des "subprimes", la flambée des prix du pétrole et la chute de plusieurs institutions financières de premier plan à Wall Street.

"Il peut avoir et il a le jugement nécessaire pour placer des personnes avec l'expertise technique, avec l'expérience requise dans les secteurs où nous allons avoir des réformes", a estimé le conseiller politique.

Un autre proche collaborateur de John McCain, Matt McDonald, a indiqué que le candidat républicain avait "ri" quand on lui a rapporté les propos de son conseiller sur le BlackBerry. "Il (McCain) n'affirmerait jamais être l'inventeur de quoi que ce soit, encore moins du BlackBerry. Il s'agissait évidemment d'une blague bête d'un membre (de l'équipe de campagne)", a souligné M. McDonald.

Le camp démocrate n'a pas tardé à ironiser sur cette bourde du camp adverse. "Si John McCain n'avait pas déclaré le jour de l'une des pires crises financières de notre pays que 'les fondamentaux de notre économie sont solides', l'affirmation selon laquelle il a inventé le BlackBerry aurait été la déclaration la plus grotesque de toute la semaine", a lancé Bill Burton, porte-parole de campagne du candidat démocrate Barack Obama.

RD Congo: un joueur jette un sort à l'équipe adverse

KINSHASA ,le 17/09/08- Treize spectateurs sont morts dimanche et 54 autres ont été blessés au cours d'un match à Butembo (est de la RDC) dans une bousculade provoquée par les pratiques fétichistes d'un joueur dans le but adverse, selon des sources policière et humanitaire.

"Treize personnes sont mortes, 54 ont été blessées au cours du match de football", a indiqué lundi à l'AFP sans autres détails une source policière dans la ville de Butembo, située à 360 km au nord de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, où le match se déroulait.

Selon l'ONG Caritas présente à Butembo, "le drame est survenu vers la fin d'un match de football opposant deux équipes locales Nyuki et Socozaki au stade Matokéo de Butembo".

"Des échauffourées ont éclaté à cause des pratiques fétichistes d'un joueur de Nyuki, l'équipe qui était menée au score, dans le but adverse", précise dans un communiqué reçu par l'AFP le chargé de communication de Caritas, Guy-Marin Kamandji.

Le commandant de l'unité de police, intervenue pour rétablir l'ordre sur l'aire de jeu où pleuvaient des pierres, aurait reçu un projectile sur le visage. Les policiers ont ensuite lancé des grenades lacrymogènes et tiré en l'air, ce qui a provoqué la panique dans le stade.

La majorité des victimes sont des enfants, surtout des garçons, asphyxiés et piétinés par les autres spectateurs à la sortie du stade, indique Caritas.

La radio onusienne Okapi, qui émet depuis Kinshasa, a rappellé qu'en 2002 les supporters de Nyuki avaient battu à mort l'entraîneur de l'équipe Butembo Sports.

Les pratiques fétichistes, et les croyances qui s'y rattachent, sont très vivaces en RDC .

Conforama a vendu des fauteuilspouvant entraîner des allergies

confor.jpgPARIS,le 17/09/08 - Le groupe d'ameublement Conforama (groupe PPR) a vendu depuis 2005 des fauteuils et canapés de relaxation, susceptibles d'entraîner des réactions allergiques, a indiqué mercredi une porte-parole de la société, confirmant une information du Parisien.

Parmi ces fauteuils et canapés de relaxation, fabriqués en Chine, "il y a des lots qui ont contenu trop de sachets anti-moisissure. Chez certaines personnes ils sont susceptibles d'entraîner des réactions allergiques", a expliqué à l'AFP Isabelle Hoppenot, directrice de la communication de Conforama.

Conforama a déjà reçu 400 lettres de demande de dédommagement de clients, estimant souffrir d'eczéma à cause de ces fauteuils et canapés, a-t-elle précisé.

Conforama, qui appartient au groupe de luxe et de distribution PPR (Fnac, Gucci, CFAO, La Redoute...), a demandé à ces 400 clients de produire un certificat médical, attestant de leur état. Les demandes de dédommagement sont "en cours de traitement par les services juridiques de Conforama", a indiqué Mme Hoppenot.

Selon Le Parisien, une dizaine de personnes ayant acheté ces produits ont été hospitalisées dans un état sérieux, suite à un eczéma. "A notre connaissance, il n'y a pas eu dix cas d'hospitalisation", a réagi Mme Hoppenot.

Les fauteuils sont fabriqués par le groupe chinois Link Wise. Ce dernier a expliqué à Conforama avoir mis plusieurs sachets anti-moisissure, et non un seul, "à cause de la mousson et de la forte humidité de cette saison" en Chine, qui aurait pu abîmer les articles.

Les lots incriminés ont été retirés de la vente fin juin, à la suite de l'alerte d'un dermatologue, dont un des patients souffrait d'eczéma après avoir acheté un fauteuil de relaxation chez Conforama, a indiqué Mme Hoppenot.

Le groupe n'a cependant procédé au rappel des produits. Il a adressé un courrier aux 38.000 clients qui ont acheté ces articles entre mars 2006 et juin 2008. Près de 800 personnes ont déjà procédé à un échange ou à un remboursement.

Israël: Livni tente de former un nouveau gouvernement

livni-.jpgJERUSALEM, le 18/09/08 - Elue à la tête du parti majoritaire Kadima, la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a engagé dès jeudi la seconde manche de sa course au pouvoir, annonçant son intention de former au "plus vite" un nouveau gouvernement.

La tâche s'annonce pourtant difficile après une victoire à l'arraché sur son rival Shaul Mofaz aux primaires du parti centriste et compte tenu des fortes réticences des partenaires de l'actuelle coalition.

Après la démission prochaine du Premier ministre Ehud Olmert, Tzipi Livni disposera d'un délai de 42 jours pour rassembler une nouvelle majorité, faute de quoi des élections anticipées pourraient avoir lieu dans les 90 jours. Elle pourra compter sur sa popularité et sa réputation de battante fondée sur une ascension politique fulgurante. C'est également une "Mme propre", non éclaboussée par des scandales de corruption qui ont forcé l'actuel Premier ministre Ehud Olmert a annoncer sa démission prochaine.

"Si Tzipi Livni l'a emporté, c'est avant tout parce que l'opinion publique aspire à un autre type de dirigeant", estime jeudi le quotidien israélien Yediot Aharonot. "Je vais commencer dès demain (jeudi) à rencontrer les représentants des autres formations de la Knesset (parlement) pour former au plus vite une nouvelle coalition stable face aux graves défis" auxquels Israël fait face, a déclaré Mme Livni aux journalistes après l'annonce de sa victoire.

Parmi ces défis figurent "les menaces extérieures" sur la sécurité d'Israël, la nécessité "d'exploiter les chances" de faire avancer le processus de paix avec les Palestiniens et les "incertitudes économiques", dues aux retombées de la crise mondiale.

Elle a appelé par ailleurs à "l'union" au sein du Kadima, après la bataille interne pour la direction du parti. Son rival, le ministre des Transports Shaul Mofaz, ainsi que M. Olmert lui ont téléphoné pour la féliciter.

Tzipi Livni, pragmatique sans être une "colombe", l'a emporté de 431 voix seulement, avec 43,1% des suffrages exprimés contre 42% pour Shaul Mofaz, considéré comme un "faucon".

Les deux autres candidats, le ministre de l'Intérieur Meïr Shetreet (8,5%) et le ministre de la Sécurité intérieure Avi Dichter (6%) sont considérés comme des alliés potentiels de Mme Livni. Elle doit tenir dès jeudi des consultations avec ces trois ex-rivaux, selon les médias.

Mais Eli Yishaï, actuel vice-Premier ministre et chef du parti ultra-orthodoxe Shass, dont dépend le sort de la future coalition, a déjà posé des conditions à la participation de son parti à un gouvernement Livni. Il a exigé qu'un tel gouvernement "écarte toute négociation sur l'avenir de Jérusalem". Le statut futur de la partie orientale de la ville, annexée par Israël après sa conquête en juin 1967, constitue une des principales pierres d'achoppement dans les pourparler avec les Palestiniens. Il a aussi exigé une hausse des allocations familiales, qu'a exclue jusqu'à présent Mme Livni.

Ce succès de Mme Livni ne lui assure toutefois pas le poste de Premier ministre à la place de M. Olmert qui a annoncé son intention de démissionner après l'élection de son successeur à la direction du parti créé en 2005 par Ariel Sharon.

M. Olmert, mis en cause dans plusieurs affaires de corruption, pourrait annoncer dimanche au cabinet sa décision de démissionner. Même après sa démission effective, il restera à la tête d'un gouvernement de transition, le temps qu'un nouveau cabinet soit formé.

Selon la législation israélienne, Tzipi Livni doit être désignée comme candidate au poste de Premier ministre par le président Shimon Peres qui doit se rendre à New York pour la session annuelle des Nations unies, la semaine prochaine.

Le négociateur palestinien Saeb Erakat a exprimé mercredi l'espoir que la victoire de Tzipi Livni entraîneraient des négociations "sérieuses" alors qu'Israéliens et Palestiniens tentent de parvenir à un accord de paix avant la fin de l'année.

Le corps deRose rapatrié en France

rose.jpgJERUSALEM ,le 18//09/08- Le corps de Rose, une fillette française de 4 ans qui aurait été battue à mort par son grand-père en Israël, a été rapatrié jeudi en France pour y être enterré, ont indiqué les services consulaires français à Tel-Aviv.

Le corps a été rapatrié à bord d'un avion de la compagnie israélienne El Al qui s'est envolé de Tel-Aviv à 09H00 (06H00 GMT). Il doit atterrir à Paris à 13H00 (11H00 GMT), a-t-on précisé de même source. Le corps avait été retrouvé jeudi dernier dans un sac dans un fleuve près de Tel-Aviv après des semaines de recherches.

Rose avait disparu sans laisser de traces il y a plus de trois mois en Israël. L'alerte avait été donnée début août par son arrière-grand-mère. Son grand-père paternel israélien, Ronny Ron, 45 ans, avait fait des aveux juste après son arrestation en août, précisant qu'il avait battu l'enfant à mort avant de mettre le corps dans une valise qu'il avait jetée dans le fleuve Yarkon.

Mais Ronny Ron était ensuite revenu sur ses aveux. Ronny Ron, chauffeur de taxi, vivait avec la mère de Rose, Marie-Charlotte Renaud, 23 ans, avec laquelle il a eu deux petites filles. La jeune femme avait précédemment été mariée au fils de Ronny Ron avec lequel elle avait eu la petite Rose. Elle est détenue par la police israélienne qui la soupçonne de complicité ou du moins d'avoir gardé le silence sur la mort de sa fille.

En France, où la disparition de Rose faisait également l'objet d'une enquête, la grand-mère paternelle de la fillette, Betty Sghaier, avait demandé la semaine dernière le rapatriement du corps afin que les "obsèques aient lieu en France".

Antisémitisme et islamophobie ont crû en Europe, dit une enquête

CHICAGO ,le 18/09/08 - L'islamophobie et l'antisémitisme sont en progression dans plusieurs grands pays européens, selon une enquête réalisée par un organisme américain, le Pew Research Center.

Selon son enquête, 46% des Espagnols, 36% des Polonais et 34% des Russes, de même que 25% des Allemands et 20% des Français ont une mauvaise opinion des Juifs.

Tous ces chiffres sont supérieurs à ceux d'enquêtes comparables réalisés par le même organisme ces dernières années. "Dans un certain nombre de pays, l'augmentation est particulièrement perceptible de 2006 à 2008", lit-on dans le rapport.

La Grande-Bretagne est le seul grand pays d'Europe où l'on ne note aucune progression marquée de l'antisémitisme. Seuls 9% des sondés disent avoir une opinion défavorable des Juifs. Aux Etats-Unis, 7% des personnes interrogées disent avoir une opinion négative des Juifs, et en Australie ils sont 11%.

Pour ce qui est des musulmans, 52% des Espagnols, 50% des Allemands, 46% des Polonais et 38% des Français disent avoir une mauvaise opinion d'eux. Un quart des Américains et des Britanniques disent penser de même.

"Il existe une corrélation évidente entre les sentiments antisémites et antimusulmans", lit-on dans le rapport. "Ceux qui ont une mauvaise opinion des Juifs tendent aussi à en avoir une mauvaise des musulmans."

Parmi les autres conclusions de ce sondage, on découvre que la France apparaît comme le pays le moins religieux de tous ceux qui ont été passés au crible. Soixante pour cent des personnes interrogées disent ne jamais prier et une sur dix estime que la religion est "importante" dans sa vie.

Ce sondage a été réalisé dans 24 pays du monde, soit auprès d'un total de 24.717 personnes, cette année. Sa marge d'erreur est de plus ou moins 2 à 4%, selon les pays.

Alcatel condamné pour avoir copié la trouvaille d'un inventeur amateur

GRASSE ,le 18/09/08 - La société Alcatel poursuivie par un inventeur de Vallauris (Alpes-Maritimes) pour avoir copié son projet breveté de téléphone portable avec miroir incorporé a été condamnée mardi par le tribunal correctionnel de Grasse à lui verser la somme de 100.000 euros.
M. Waldmann réclamait 150.000 euros.

Herbert Waldmann, 68 ans, reprochait à l'équimentier en télécommunications, devenu Alcatel-Lucent, de lui avoir volé son idée en sortant il y a quatre ans un téléphone portable à clapet muni d'un miroir.

En février 2002, il avait en effet proposé à la société un modèle similaire dont il avait déposé en mai 2001 le brevet à Institut national de la propriété intellectuelle (INPI).

"Nous avons reçu votre proposition et nous vous en remercions. Nous avons étudié votre offre avec beaucoup d'attention. Cependant, nous ne sommes pas intéressés par votre offre", lui avait répondu Alcatel quelques semaines plus tard.

Lors des audiences du procès, en mai, l'avocat d'Alcatel-Lucent, Me Patrice de Cande, avait affirmé que M. Waldmann "n'a rien inventé du tout. Il s'est contenté de combiner un miroir et un téléphone, qui sont deux objets extrêmement banals".

Le tribunal a au contraire estimé que l'entreprise s'était rendue coupable de contrefaçon de la propriété intellectuelle au préjudice de cet inventeur qui est également à l'origine de la ceinture de sécurité pour femme enceinte, du lit adaptable à la taille de l'enfant, de la cuillère-paille et de l'indispensable "Duo-can" qui permet de tenir d'une seule main son sandwich, ses frites et sa boisson.

Une partition inédite de Mozart découverte à Nantes

Le 18/09/08, c'est Presse-Océan qui le révèle ce matin: des chercheurs allemands ont mis la main sur une partition signée Wolfgang Amadeus Mozart. Selon le journal, la partition a été authentifiée par un chercheur allemand du Mozarteum de Salzbourg... Cette signature est rarissime.Dans quelles circonstances a-t-elle été découverte?

Ce sont des chercheurs d'un institut allemand, venus travailler à Nantes, qui sont tombés dessus, dans un lot de partitions à la médiathèque de la ville.De quoi elle a l'air?

Il s'agit d'une pièce à quatre temps. ''C'est un peu comme si elles avaient été écrites sur une nappe'', souligne Christophe, pianiste et violoniste nantais, à Presse Océan, qui a eu accès au manuscrit retrouvé. Il ajoute,''Il y a deux parties en fait. L'une d'elle se compose d'une quinzaine de mesures. Il s'agit d'une pièce à quatre temps.(...) La seconde partie, est beaucoup plus difficile à déchiffrer. Il y a des notes partout, ça fait comme un brouillon, c'est un premier jet, parfois illisible. J'ai compté une vingtaine de mesures. Peut-être est ce la seule et même oeuvre cette fois, une sonate. De nombreuses notes sont effacées, il faut les deviner''

On ne sait pas encore comment cette partition courte s'est retrouvée à Nantes...

"Du cristal à la fumée": faire entendre les mots des dirigeants nazis

 

du-cristal-la-fumee.jpgPARIS,le 18/09/08- Rendre compte. Faire entendre les mots prononcés lors d'une réunion des dirigeants nazis en novembre 1938 qui porte déjà en germe la "solution finale": c'est la tâche difficile de la pièce "Du cristal à la fumée" de Jacques Attali, montée par Daniel Mesguich au Théâtre du Rond-Point.

"Ce qui est très important, c'est de comprendre que ceci est arrivé et que ceci peut arriver de nouveau", explique  Jacques Attali, qui signe là sa deuxième pièce.

Le 12 novembre 1938, Hermann Goering, numéro deux du régime, convoque à Berlin les barons du nazisme et des hauts fonctionnaires nazis. Cette réunion secrète a lieu deux jours après la "Nuit de cristal" au cours de laquelle des centaines de synagogues et des milliers de magasins juifs ont été détruits et une centaine de juifs tués.

Goering, chargé par Hitler de régler la "question juive", ne veut plus de ce type d'actions anarchiques, fomentées par le ministre de la Propagande Joseph Goebbels, car elles s'avèrent coûteuses pour l'économie allemande.

Pour reconstituer cette scène, l'écrivain s'est appuyé sur les notes récemment redécouvertes d'un des sténographes présent à la réunion, ainsi que sur des compte-rendus des procès de Nuremberg.

"C'est une réunion absolument folle. Peu de gens ont vu à quel point elle contenait en germe tout ce qui allait ensuite en découler. Tout le monde croit que la +solution finale+ est décidée en 1942", souligne Attali. "Lors de cette réunion, les dirigeants nazis décident de l'élimination économique des juifs mais celle-ci ne peut que conduire à leur élimination physique. Ca crève les yeux", relève l'ancien conseiller de François Mitterrand.

Pas simple de mettre en scène un tel moment d'histoire. "D'abord, c'est difficile de fréquenter ces gens. Au bout de quelques jours, on se sentait un peu poisseux", déclare à l'AFP Daniel Mesguich.

Mais le plus difficile, "c'est de faire un spectacle qui n'en soit pas un, de donner l'écrin le plus juste possible au bijou immonde qu'on présente", poursuit le metteur en scène. "C'est une lecture que j'ai voulue spectaculaire pour qu'on l'entende le plus possible, le plus loin possible", poursuit-il.

Alors, les croix gammées sont bien là mais biffées par des tags. Les comédiens, en uniforme, gardent leur texte à la main et le lisent parfois ostensiblement, même lorsqu'ils le savent par coeur.

Bernard-Pierre Donnadieu campe un Goering tonitruant, Xavier Gallais un Goebbels agité, William Mesguich un Heydrich implacable.

"C'est un conseil des ministres de gangsters, très différents les uns des autres et qui se haïssent. Il y a des voyous comme Himmler et Heydrich, des flics épouvantables, des juristes dévoyés, un noble prussien dévoyé, un diplomate trouillard", décrit Jacques Attali.

Convoqué pour estimer les conséquences financières, pour les compagnies d'assurances, de la "Nuit de cristal", le directeur général d'Allianz, Eduard Hilgard, incarné par Féodor Atkine, défend ses actionnaires mais n'a aucun d'état d'âme concernant les traitements infligés aux juifs.

Pour permettre au public de respirer face à ces "monstres", Daniel Mesguich a eu l'idée de créer un "passant" invisible (Zbiniew Horoks), qui promène sa longue silhouette au milieu des dignitaires nazis, les écoute, se rend compte.

Et lorsque la lecture, glaçante par moments, se termine, les comédiens s'abstiennent de venir saluer. Car on n'applaudit pas une scène de cette nature.

"Du cristal à la fumée" se donne jusqu'au 28 septembre au Théâtre du Rond-Point à Paris. La pièce de Jacques Attali est éditée chez Fayard.