Claudine Douillet

Claudine Douillet parisienne et juive de naissance de parents profondément sionistes (un père sur l’Altaléna ça laisse des traces).

Fondatrice du premier magazine Juif sur le net, Alliance, en 1997, avant Google !
220 000 lecteurs uniques par mois à son actif.

En 1999 création Alliance-Hosting LLC , une "Web Agency » conceptrice de sites internet pour les entreprises et leur migration sur le net. Formation d’internet pour chefs d’entreprise.

Alliance-Hosting LLC a permis grâce ses moyens techniques la retransmission en directe des 4 radios juives de France 94.8 FM sur le net ,dés 2000, pendant 12 ans.

Experte en communication digitale avec Alliancefr.com, et radiophonique avec "Internet sans prise de tête" sur judaïques FM 94.8 depuis 2000, ma passion est née de la découverte, dés 1996, du plus important moyen de communication avec le monde, internet.

Mon expérience est le résultat de 22 années au service des entreprises désireuses de migrer sur le net et des médias.

Rendre réel ce monde virtuel c’est l’alliance du savoir faire et du faire savoir.

Les articles de Claudine Douillet

Israël desserre le blocus de Gaza en autorisant la livraison de carburant

    Israël desserre le blocus de Gaza en autorisant la livraison de carburant

GAZA ,le 22/01/08 - Israël a desserré mardi le blocus imposé depuis cinq jours à la bande de Gaza en autorisant la livraison de quantités limitées de carburants au territoire palestinien.

Des camions-citernes chargés de 80 tonnes de gaz domestique et 60.000 litres de diesel ont franchi le terminal routier de Nahal Oz, entre Israël et la bande de Gaza mardi matin, selon des responsables palestiniens.

Israël a en outre autorisé la livraison de 360.000 litres de mazout destinés à l'unique centrale de la bande de Gaza qui avait cessé de fonctionner dimanche faute de carburant, selon la même source.

Un blocus total de Gaza avait été imposé jeudi par Israël à la suite d'une multiplication des tirs de roquettes contre le sud d'Israël. Depuis le 15 janvier, Israël a en outre menée une série d'attaques dans la bande de Gaza faisant 38 morts, notamment des activistes du Hamas, le mouvement islamiste qui contrôle le territoire.

Après un concert de protestations mondiales et des mises en garde contre une crise humanitaire dans un territoire pauvre de 1,5 million d'habitants, Israël a décidé lundi soir un allègement du blocus.

Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a annoncé que l'approvisionnement en carburant reprendrait mardi et que des médicaments devraient être livrés à partir de mercredi.

Le directeur de la centrale électrique de Gaza, qui fournit 30% de son électricité au territoire, a dit mardi espérer pouvoir la remettre en marche dans les prochaines heures.

"Si la quantité promise, c'est à dire 360.000 litres par jour, arrive, nous allons remettre en marche deux des quatre turbines et produire 55 mégawatts. Pour que le centrale tourne à plein régime et produise 80 mégawatts, il nous faut entre 450.000 et 500.000 litres par jour", a déclaré Rafiq Maliha à l'AFP.

Le Hamas a minimisé l'allègement du blocus annoncé par Israël. "C'est de la poudre aux yeux", a déclaré à l'AFP Taher Al-Nounou, porte-parole du gouvernement du Hamas, non reconnu par la communauté internationale.

"La crise est toujours là et ce qu'ils ont fait n'est qu'une tentative de résorber la protestation populaire palestinienne et arabe", a-t-il affirmé.

"A quoi cela sert d'avoir une ville illuminée alors que la mort lente continue à cause des pénuries de produits alimentaires et médicaments?", s'est-il interrogé.

Jugeant insuffisantes les quantités de diesel acheminées mardi -- 60.000 litres contre 360.000 en temps normal -- les propriétaires des 180 stations d'essence de la bande de Gaza ont refusé de se faire approvisionner, a indiqué à l'AFP un membre de leur syndicat, Ma'amoun al-Khazendar.

Le diesel a par conséquent été stocké dans des entrepôts du côté palestinien du terminal de Nahal Oz.

En dépit des mesures d'allègement, deux nouvelles roquettes palestiniennes ont été tirées mardi matin contre le territoire israélien sans faire de victime, selon une porte-parole militaire israélienne.

La question du blocus doit être évoquée dans la journée par le Conseil de sécurité de l'ONU tandis qu'Israel n'a pas écarté de resserrer son étau si sa population restait menacée.

"La livraison d'aujourd'hui a été effectuée à titre exceptionnel. Nous allons procéder à une évaluation en tenant compte des tirs de roquettes et de la situation humanitaire. Nous voulons envoyer un signal clair au Hamas mais en même temps nous ne voulons pas une confrontation avec la communauté internationale", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Aryeh Mekel.

L'ambassadeur des Etats-Unis à Tel-Aviv, Richard Jones, a déconseillé à Israël de lancer une opération terrestre dans la bande de Gaza.

"Nous déconseillons à Israël de lancer une telle opération dans la bande de Gaza. Nous savons comment elle commencera mais ne pouvons pas savoir comment elle se terminera", a-t-il dit à l'AFP en marge d'un colloque à Herzliya près de Tel-Aviv.

"Nous suivons la situation de près et ne permettrons pas qu'une crise humanitaire éclate dans la bande de Gaza", a-t-il ajouté.

Spectaculaire reprise du tourisme en Israël

                              Spectaculaire reprise du tourisme en Israël

Le 22/01/08,Pas moins de 2,3 millions de touristes ont visité Israël en 2007, soit 25 % de plus que l'année précédente, selon un rapport publié mardi par le ministère israélien du Tourisme.

Ces touristes sont pour la plupart venus des Etats-Unis (535.000), de France (245.000), de Russie (200.000), de Grande-Bretagne (170.000) et d'Allemagne (100.000), et les revenus liés à cette industrie (transport aérien, nuitées d'hôtels, restaurants, guides, attractions, commerce etc) ont atteint 3,2 milliards de dollars. Le secteur du tourisme en Israël avait considérablement chuté à la suite du déclenchement de l'Intifada en septembre 2000, après avoir culminé cette même année avec 2,7 millions de visiteurs.

L'amélioration nette de la sécurité dans l'Etat hébreu, la baisse du dollar, de meilleures conditions d'accueil et une campagne de promotion expliquent cette reprise spectaculaire. Le ministère du Tourisme prévoit qu'Israël pourra accueillir 2,8 millions de touristes cette année, 3 millions en 2009 et jusqu'à 5 millions en 2012.

Shimon Peres sera en mars le premier invité d'Etat de Nicolas Sarkozy

     Shimon Peres sera en mars le premier invité d'Etat de Nicolas Sarkozy

Le 22/01/08,Président de l'Etat d'Israël depuis juillet dernier, Shimon Peres, 84 ans, deux fois Premier ministre dans son pays, co-prix Nobel de la Paix avec Arafat en 1994, sera en mars le premier dirigeant étranger en visite d'Etat en France depuis l’élection à l’Elysée de Nicolas Sarkozy, tous les autres chefs d’Etats étrangers, y compris le colonel Kadhafi, ayant effectué jusque-là une visite officielle au protocole beaucoup plus simplifié.

Conséquence : le jour de son arrivée, Shimon Peres aura droit à la grande escorte à cheval de la Garde républicaine ; les Champs-Elysées seront décorés aux couleurs israéliennes ; et le président français offrira un dîner de gala à l'Elysée en son honneur.

Cette visite interviendra alors que Nicolas Sarkozy espère en privé que la récente rencontre israélo-palestinienne d'Annapolis aux Etats Unis va accéler le processus devant conduire à la création prochaine d'un Etat palestinien. Le président de la République a d’ailleurs prévu de se rendre, au printemps prochain, en Israël et dans les territoires palestiniens.

Plus d'essence ni de gasoil dans le Néguev d'ici 2020

                 Plus d'essence ni de gasoil dans le Néguev d'ici 2020

Le 22/01/08,Plus d'essence ni de gasoil dans le Néguev d'ici 2020Le ministre des infrastructures nationales, Binyamin Ben-Eliezer a annoncé que la zone du Néguev serait déclarée comme zone prioritaire pour la création d'énergie alternative.

Il pense également déclarer la zone de Jérusalem comme telle. En effet, dans 40 ans le pétrole ne sera plus disponible dans le Néguev, tout comme il n'y aura plus de gaz naturel d'ici 60 ans. Les énergies alternatives sont donc la priorité du ministère.

Ces questions sont discutées au sein d'un comité dirigé par le directeur général du ministère des infrastructures nationales. Cependant ce comité n'explique pas que les objectifs d'Israël en matière d'énergies renouvelables ne soient pas atteints. En effet, selon une décision gouvernementale de 1998, Israël devrait à l'heure actuelle fournir 2% de son électricité à base d'énergies renouvelables alors que le chiffre actuel est de 0,2%. Cependant Binyamin Ben-Eliezer assure le comité ce chiffre passerait à 5% d'ici 2016 et 10% en 2020. Un plan d'action devrait être prêt dans les 3 mois.

D'autre part, le gouvernement d'Israël envisage de tirer profit de son avantage principal : l'énergie solaire. Il propose également une loi obligeant les nouvelles constructions d'être environnementales.

50 commandants de l'armée exigent qu'Olmert assume ses responsabilités

 50 commandants de l'armée exigent qu'Olmert assume ses responsabilités

Article paru dans "LeMonde", le 22/01/08

Une cinquantaine de commandants réservistes de compagnies de l'armée israélienne ont appelé le Premier ministre israélien Ehud Olmert à assumer ses responsabilités pour les ratés de la guerre au Liban, dans une pétition publiée mardi par les médias israéliens.

"Nous nous inquiétons des normes de comportement de la classe politique et nous nous adressons à vous, M. Olmert, avant la publication du rapport définitif de la commission gouvernementale d'enquête" du juge à la retraite Eliahou Winograd sur la conduite de la guerre au Liban contre le Hezbollah chiite du 12 juillet au 14 août, écrivent ces commandants.

"Vous devez déclarer que vous êtes prêt à assumer vos responsabilités émanant des conclusions du rapport définitif de cette commission d'enquête sur les ratés du conflit", ajoutent ces hauts gradés dans leur pétition.

Interrogé à la radio publique, l'un des signataires, le commandant Tomer Tzitter, a précisé: "Nous n'exigeons pas de M. Olmert qu'il démissionne, mais qu'il assume ses responsabilités (...) Il est intolérable que la valeur suprême de la responsabilité soit bafouée".

Durant la guerre du Liban, l'armée israélienne n'a pas réussi à briser l'appareil militaire du Hezbollah et à faire cesser ses bombardements du nord d'Israël.

Lors du conflit, plus de 1.200 Libanais, pour la plupart des civils, et 160 Israéliens, en majorité des soldats, ont péri.

La commission d'enquête du juge Winograd a annoncé dimanche qu'elle publierait son rapport définitif le 30 janvier.

Dans un rapport intérimaire publié le 30 avril 2007, elle a déjà relevé une série de graves défaillances dans la conduite de la guerre contre le Hezbollah.

La commission a cependant d'ores et déjà annoncé que son rapport définitif serait "tout aussi sévère que son rapport intérimaire", mais ne comporterait pas de "recommandations personnelles" mettant en cause tel ou tel responsable israélien.

A la suite des ratés de la guerre contre le Hezbollah, le chef d'état-major Dan Haloutz, le commandant de la région nord, Oudi Adam, et le ministre de la Défense de l'époque, Amir Peretz, ont démissionné.

En revanche, M. Olmert qui bat tous les records d'impopularité en Israël, est toujours aux commandes.

La Russie demande au Hamas de cesser ses attaques aux missiles

     La Russie demande au Hamas de cesser ses attaques aux missiles
          
MOSCOU, 22/01/08 -- Le ministre russe des Affaires  étrangères, Sergueï Lavrov, a demandé à Israël de lever son blocus sur la bande de Gaza et au Hamas de cesser ses attaques aux  missiles contre les villes israéliennes.

M. Lavrov a fait ces remarques lundi lors de ses entretiens  téléphoniques avec Khaled Mashal, l'un des meneurs du groupe  militant palestinien Hamas qui contrôle la bande de Gaza, a  indiqué le chef de la diplomatie russe dans une déclaration rendue pulique sur son site internet.

Il a "souligné que la Russie se montre constamment favorable à  la levée du blocus de la bande de Gaza et à l'amélioration de la  situation de la population civile palestinienne", poursuit la  déclaration.

"Il est nécessaire en même temps que les parties intéressées  fassent leur maximum pour mettre fin au terrorisme, à la violence  et à la confrontation, en créant un environnement favorable au  processus d'une solution politique israélo-palestinienne", fait  remarquer la déclaration.

"Les attaques à la roquette et au mortier sur les villes  israéliennes doivent cesser", affirme-t-elle.

M. Mashal a "insisté sur les conséquences de l'actuelle action armée israélienne et du blocage de la bande de Gaza et il a  demandé à la Russie d'aider à éviter une catastrophe humanitaire  dans la bande", conclut la déclaration.

Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a décidé  lundi soir de relacher légèrement la pression sur Gaza et  d'autoriser des approvisionnements médicaux et une quantité  minimale de diesel pour la centrale électrique à Gaza.

Israël a décidé jeudi dernier de renforcer un siège imposé à  Gaza depuis la mi-2007, quand le Hamas a pris le contrôle de la  bande côtière. Tous les passages vers Gaza ont été fermés.

Depuis lors, Israël interdit au pétrole et aux produits  alimentaires de base d'atteindre la bande de Gaza en représailles  contre les actuelles attaques à la roquette lancées par des  militants palestiniens contre Israël depuis la bande de Gaza. 

Le Hezbollah affirme détenir des "restes" de soldats israéliens

          Le Hezbollah affirme détenir des "restes" de soldats israéliens

Article paru dans "Le Monde",le 22/01/08
    
Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a affirmé, samedi 19 janvier, détenir, outre les deux soldats israéliens, Eldad Regev et Ehoud Goldwasser, enlevés le 12 juillet 2006 par ses combattants, les "membres" de "plusieurs militaires" de l'Etat juif, tués lors de la guerre consécutive à cet enlèvement.

Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a annoncé, dimanche 20 janvier, le report au 11 février d'une réunion du Parlement qui devait être consacrée, lundi, à l'élection d'un président de la République. C'est le treizième ajournement depuis fin septembre 2007, alors que la présidence est vacante depuis le 24 novembre. Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe, qui tente d'aider la majorité et l'opposition à s'entendre sur la base d'une feuille de route de la Ligue, a admis que "les difficultés" sont grandes. Au terme d'une mission de cinq jours au Liban, ponctuée par des entretiens à Damas avec le président syrien, Bachar Al-Assad, M. Moussa a quitté Beyrouth, dimanche soir, sans résultat. Il doit rendre compte de sa mission aux ministres des affaires étrangères arabes lors d'une réunion prévue le 27 janvier au Caire. - (Corresp.)
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Dressant un inventaire particulièrement sordide de ces "membres", M. Nasrallah a précisé qu'il s'agissait "de têtes, de mains, de pieds et aussi d'un corps presque entier, ou plutôt des trois quarts d'un corps, (composé) de la tête, de la poitrine, du bassin et d'une jambe". L'armée israélienne a qualifié ces déclarations de "cyniques" et de "contraires aux valeurs de toutes les religions".

Le catalogue dressé par M. Nasrallah est destiné, d'après lui, à convaincre les Israéliens que "leur armée les trompe, elle qui s'est toujours enorgueillie d'avoir pour principe et pour culture de ne jamais s'engager dans une bataille sans remporter la victoire et de ne jamais abandonner sur le terrain les corps de ses morts et de ses blessés". "Nos combattants ont combattu ces sionistes, les ont tués et ont rassemblé leurs membres", a-t-il ajouté lors d'un gigantesque rassemblement populaire chiite dans la banlieue sud de Beyrouth, à l'occasion de l'Achoura, qui commémore le martyr de l'imam Hussein en 680, à Kerbala. Pour la première fois depuis plus d'un an, le secrétaire général du Hezbollah est apparu en public. Jusqu'alors, et depuis la guerre de l'été 2006, ses interventions du même type se faisaient toujours via des écrans géants.

"MACHINE ARRIÈRE"

M. Nasrallah avait déjà évoqué l'existence de "membres" de soldats israéliens sans autre précision, lors d'un entretien télévisé le 12 janvier. Il avait accusé le gouvernement israélien de se désintéresser de leur récupération alors que le Hezbollah lui en avait pourtant révélé l'existence via l'émissaire onusien chargé de négocier un échange de prisonniers entre les deux parties. Il avait par la même occasion accusé l'Etat juif d'avoir "fait brusquement machine arrière sur certaines des avancées réalisées" dans ces pourparlers.

Le secrétaire général du Hezbollah a par ailleurs affirmé, samedi 20 janvier, que son parti ne saurait demeurer indéfiniment coi face aux "agressions israéliennes contre des civils (libanais), leur enlèvement, leur détention puis leur libération quelques heures plus tard". Il faisait allusion à l'enlèvement par l'armée israélienne, au cours des derniers jours, de deux bergers libanais dans la région frontalière qui ont été renvoyé au Liban par l'intermédiaire des casques bleus de la Finul. "Que serait-il arrivé si des Libanais - et je ne parle ni du Hezbollah ni de la résistance libanaise - avaient enlevé un agriculteur israélien à la frontière ? (...) N'aurait-on pas accordé à Israël le droit de lancer une guerre contre le Liban ?", a-t-il interrogé.

Tout en excluant que "les Israéliens disposent à l'heure actuelle d'un pouvoir politique et militaire et d'une armée capables de lancer une nouvelle agression contre le Liban", M. Nasrallah a prévenu que si une guerre était déclenchée par l'Etat juif, les moyens du Hezbollah sont tels, selon lui, que "l'avenir de toute la région en serait modifié".

Gaza: des milliers de palestiniens ouvrent des brèches dans la clôture et pénètrent en Egypte

Gaza: des milliers de palestiniens ouvrent des brèches dans la clôture et pénètrent en Egypte

EL ARICH ,le 23/01/08 - Des milliers de Palestiniens de la bande de Gaza soumise à un blocus ont pénétré mercredi en Egypte après la destruction par des explosifs et bulldozers d'une partie de la clôture séparant les deux territoires, a indiqué un responsable de la sécurité égyptienne.

"Des milliers de Palestiniens sont passés en Egypte à travers les brèches créées par les explosions à la frontière. Ils sont entrés illégalement mais on n'a pas encore décidé que faire d'eux", a précisé cette source à l'AFP.

Selon des témoins du côté palestinien de la frontière, ces Palestiniens vont s'approvisionner en produits alimentaires dans la ville de Rafah avant de regagner la bande de Gaza.

"Ils se rendent dans la ville de Rafah à pied où ils font des provisions en nourriture, carburant et cigarettes", a confirmé le responsable égyptien de la sécurité sous couvert de l'anonymat.

Rafah est située à cheval à la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte.

Quelque 2.000 membres des forces de sécurité égyptiennes déployées à la frontière ne sont pas intervenus mais la police égyptienne a établi des barrages sur les accès à l'extérieur de Rafah, en particulier sur la route principale menant à el-Arich, la principale ville du Nord Sinaï, a-t-on précisé.

Selon une autre source au sein des services de sécurité égyptiens, plusieurs des 14 kilomètres de frontière entre Gaza et l'Egypte ont été détruits à coups de bulldozers ou par des explosifs.

On ignorait dans l'immédiat qui était responsable de ces explosions qui ont continué de retentir jusqu'à 06h45 GMT en divers points de la frontière, le long de la ligne dite de Philadelphie, entre la mer Méditerranée et la pointe sud de la bande de Gaza.

Cette entrée massive est survenue au lendemain d'une manifestation organisée par le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis juin 2007, devant le terminal de Rafah pour protester contre le blocus de la bande de Gaza imposé par Israël.

Les forces égyptiennes, tentant de repousser les manifestants, avaient échangé des tirs avec des hommes armés présents parmi les manifestants. Quatre Palestiniens et un garde égyptien ont été blessés par balles.

Les manifestants demandaient aux Egyptiens d'ouvrir le point de passage, fermé quasiment en permanence depuis juin 2006.

Depuis le coup de force du Hamas en 2007, le terminal de Rafah est quasiment scellé alors qu'il était devenu l'unique fenêtre vers le monde extérieur pour la bande de Gaza depuis le retrait israélien de 2005.

Le Hamas a appelé lundi la Ligue arabe à "astreindre" l'Egypte à déverrouiller le poste-frontière.

Depuis le 17 janvier, Israël a imposé un blocus de la bande de Gaza en riposte à la multiplication des tirs de roquettes palestiniennes contre le sud de son territoire.

Mardi, devant les critiques de la communauté internationale qui craignait une crise humanitaire dans un territoire pauvre de 1,5 million d'habitants, Israël a desserré son étau autorisant la livraison de 360.000 litres de mazout destinés à l'unique centrale électrique de la bande de Gaza.

Au coeur des forces spéciales israéliennes

                               Au coeur des forces spéciales israéliennes


deguerre.gifArticle paru dans "Libération", le 23/01/08

A lire, ce matin dans Libération, mon portrait de Noam Ohana, un jeune juif français qui s'est engagé dans les forces spéciales de l'armée israélienne et a combattu durant l'Intifada. Diplomé de Science Po, plutôt de gauche, il vient de publier un livre "Journal de guerre" (Denoël) dans lequel il retrace son itinéraire.

Quiconque s'intéresse à la chose militaire [et quelle que soit par ailleurs son opinion sur le conflit israélo-arabe], doit lire ce livre. Il décrit de l'intérieur la sélection et le fonctionnement des troupes d'élite de Tsahal. Noam Ohana a servi au sein de la sayeret tzanhanim, c'est-à-dire les commandos parachutistes. Pendant un an, il a participé à des opérations antiterroristes en Cisjordanie, qui consistaient essentiellement à l'arrestation de Palestiniens suspectés d'activités terroristes. Au témoignagne s'ajoute une description du fonctionnement de l'armée israélienne.

Bonus: la sélection des troupes d'élite de Tsahal

Armée de conscription, Tsahal sélectionne en priorité les jeunes capables de suivre la formation pour devenir pilotes de l'armée de l'air (Israel ne possède ni aéronavale, ni Alat). S'ils sont retenus, ils ne peuvent plus postuler pour un autre cours.

Deuxième niveau: le "gibush". Il s'agit d'une semaine de tests qui permet d'identifier les jeunes capables de suivre trois cours différents. 1- celui permettant d'intégrer la Sayeret matkal et la Sayeret shaldag, deux unités spéciales (état-major et armée de l'air) engagées dans les opérations stratégiques. 2- le cours pour la Shayetet, (Flotille en hébreu), c'est-à-dire les commandos-marine de la 13 ème flotille. C'est l'unité la plus "physique" de Tsahal. 3- le cours Hovlim pour la formation des officiers de marine appellés à servir à bord des bâtiments (souvent légers) de la flotte.

Enfin, les membres des troupes spéciales de l'armée de terre sont sélectionnés durant le Yom Sayerot (le jour des patrouilles). Chacune des quatre brigades (Golani, Givati, Nahal et para) possède sa propre sayeret. Il en existe d'autres, par exemple au sein du Génie ou des Gardes frontières.

 

Olmert considère Abbas comme son interlocuteur pour la paix

         Olmert considère Abbas comme son interlocuteur pour la paix

JERUSALEM,le 23/01/08 - Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a déclaré mercredi que la direction palestinienne actuelle présidée par le modéré Mahmoud Abbas était la plus à même de négocier la paix avec l'Etat hébreu.

"Il n'y a pas de meilleure direction palestinienne que celle-ci pour négocier la paix", a-t-il lancé lors de la Conférence annuelle Herzliya sur la sécurité à Jérusalem. Il a refusé d'entendre les voix qui s'élèvent contre des négociations avec le gouvernement de M. Abbas au motif qu'il serait trop faible pour mettre en oeuvre des accords et qu'il ne contrôle plus la Bande de Gaza, dirigée par le Hamas depuis la mi-juin.

M. Olmert a ajouté qu'il s'employait à tenir sa promesse au président américain George W. Bush de parvenir à un accord de paix israélo-palestinien d'ici la fin de l'année. "Nous faisons tout ce que nous pouvons pour y arriver", a-t-il assuré. George Bush quittera la Maison Blanche en janvier, après deux mandats de quatre ans.