Claudine Douillet

Claudine Douillet parisienne et juive de naissance de parents profondément sionistes (un père sur l’Altaléna ça laisse des traces).

Fondatrice du premier magazine Juif sur le net, Alliance, en 1997, avant Google !
220 000 lecteurs uniques par mois à son actif.

En 1999 création Alliance-Hosting LLC , une "Web Agency » conceptrice de sites internet pour les entreprises et leur migration sur le net. Formation d’internet pour chefs d’entreprise.

Alliance-Hosting LLC a permis grâce ses moyens techniques la retransmission en directe des 4 radios juives de France 94.8 FM sur le net ,dés 2000, pendant 12 ans.

Experte en communication digitale avec Alliancefr.com, et radiophonique avec "Internet sans prise de tête" sur judaïques FM 94.8 depuis 2000, ma passion est née de la découverte, dés 1996, du plus important moyen de communication avec le monde, internet.

Mon expérience est le résultat de 22 années au service des entreprises désireuses de migrer sur le net et des médias.

Rendre réel ce monde virtuel c’est l’alliance du savoir faire et du faire savoir.

Les articles de Claudine Douillet

Des millions de fiches cartonnées sur les traces de vies arrachées

Article paru dans "Le Figaro",le 29/04/08

Johannes Gross a mis plus de deux ans à en savoir un peu plus sur son grand-père. La trace de Godel Herschlikowitsch, né le 27 novembre 1899 à Zlocew, en Pologne, se perd le 19 avril 1943, alors qu’il vient de monter à Malines en Belgique dans un convoi à destination d’Auschwitz.

«A l’époque, il avait 40 ans. J’avais l’espoir qu’il ait pu avoir survécu d’une façon ou d’une autre», raconte le jeune avocat. En août 2005, il se tourne donc vers le centre de recherches des archives nazies de Bad Arolsen, dans le centre de l’Allemagne. «En novembre 2007, j’ai finalement reçu une lettre. Le centre de recherches avait de nouvelles informations. Mon grand-père avait reçu le matricule 52 883 à son arrivée à Auschwitz. Il n’avait donc pas été immédiatement gazé à l’arrivée. Il a dû travailler.» Depuis la fin de la guerre, les archives de Bad Arolsen permettent aux victimes du nazisme et à leurs descendants de retrouver la trace de parents disparus ou tout simplement de faire-valoir leurs droits à des indemnités.

Encre passée. Depuis fin 2007, les archives de Bad Arolsen sont également accessibles aux chercheurs, après des décennies de tiraillements entre les onze pays (Etats-Unis, Israël, France, Grande Bretagne…) chargés de la conservation des documents.

Cinquante millions de fiches cartonnées concernent 17,5 millions de personnes. 25 kilomètres de documents se trouvent là, dans d’anciens bâtiments militaires épargnés par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Les documents à l’encre passée proviennent de 50 camps de concentration et camps de la mort, des archives de la Gestapo et des SS, des centres d’expérimentations médicales ou des usines employant des travailleurs forcés, disséminés aux quatre coins du Reich.

L’absurde et l’énormité du système nazi sont résumés là. On y trouve l’original du registre des décès de Buchenwald, la liste des 300 personnes tuées par balles entre 11 h 20 et 11 h 54, le 20 avril 1942 à Mathausen, pour les 53 ans d’Hitler. Un autre document recense le nombre de poux trouvés sur la tête de tous les prisonniers du camp de travail de Gross-Rosen en Pologne… Un peu plus loin, est conservée la fameuse «liste de Schindler», du nom de cet entrepreneur allemand qui a sauvé de la mort les 1 200 prisonniers juifs qu’il employait au titre du travail forcé. Le nom de Annelies Maria Sara Frank figure sur un registre de déportés néerlandais.

Les historiens sont aujourd’hui partagés sur la valeur des documents. «Il est probable qu’on retrouve ici des informations relatives aux trois millions de victimes encore inconnues», espère-t-on au mémorial Yad Vashem à Jérusalem. «On a ici la preuve écrasante que l’holocauste a existé, insiste Paul Shapiro, le directeur du centre de recherches du mémorial de l’Holocauste de Washington, qui militait depuis des années pour l’ouverture des archives aux historiens. Dix-sept millions de personnes ont été tués ou victimes du travail forcé. Quel meilleur argument à jeter à la face de quelqu’un comme le président iranien, qui prétend qu’il y a tout au plus eu peut-être quelques milliers de victimes ?»

«L’ouverture des archives permettra enfin de se livrer à un véritable travail de recherche sur certains groupes de victimes telles que les homosexuels, sur lesquels on ne sait aujourd’hui encore presque rien», estime pour sa part le directeur de la Fondation des lieux de mémoire du Brandebourg.

Wolfgang Benz, historien spécialiste du nazisme à l’université technique de Berlin relativise les choses. «Les archives de Bad Arolsen sont une sorte de bureau de l’état civil nazi. Vous y apprendrez qu’Abraham X ou Y était dans tel ou tel ghetto, avec de la chance, vous en saurez un peu plus, vous saurez qu’il exerçait la profession de boucher à Varsovie… Pour le reste, il n’y a là ni le plan secret de Hitler sur la solution finale, ni les carnets de tel ou tel dignitaire nazi.»

Pendant des années l’Allemagne a évoqué la «nécessité de protéger l’intimité des victimes» et refusé l’ouverture des archives aux chercheurs. «On retrouve là la trace des avortements subis par des prisonnières du travail forcé, explique Reto Meister, le directeur du centre. Ce sont des informations très intimes.» Certains historiens américains sont persuadés que l’Allemagne a en fait longtemps cherché à protéger les nazis qui se cacheraient sous l’identité de victimes décédées.

Puzzle familial. Chaque année, plusieurs centaines de milliers de personnes s’adressent toujours au centre de Bad Arolsen, pour s’enquérir du destin d’un ancêtre ou justifier une demande d’indemnisation. Le flux des requêtes a même redoublé depuis la chute du Mur. 240 000 nouvelles demandes d’informations sont parvenues à Bad Arolsen en 2006. Comme Johannes Gross, ce sont de plus en plus souvent les petits-enfants, voire les arrière-petits-enfants des victimes qui espèrent en savoir un peu plus sur leurs origines.

Johannes Gross ne s’est que tardivement intéressé au destin de son grand-père Herschlikowitsch. «Je n’ai appris l’existence de ce grand-père juif qu’à 25 ans, raconte l’avocat. Mon père ne parlait jamais de sa famille. Je savais juste qu’ils étaient morts pendant la guerre. Bien sûr, je me doutais de quelque chose. Mais mon père ne parlait que par bribes…»

Le puzzle familial se reconstitue lentement. Godel Herschlikowitsch quitte sa Pologne natale au début des années 20, en compagnie de son frère Aron David. Godel aura deux enfants avec une Allemande non juive, Wilhelmine Gross. «Mes grands-parents ne se sont jamais mariés, je ne sais pas pourquoi», raconte Johannes Gross. Le nazisme les chasse en Belgique où les frères Herschlikowitsch sont arrêtés en janvier 1943, internés à Mecheln, puis déportés.

Du grand-père paternel de Johannes Gross ne restent aujourd’hui qu’une poignée de lettres, un courrier officiel l’intimant de quitter l’Allemagne avant le 1er septembre 1939, un carnet de notes professionnel. Et la photocopie de documents nazis conservés à Bad Arolsen.

"La Place de l'Etoile", premier roman de Modiano

Article paru dnas le "Nouvel Obs",le 29/04/08

Aussi brillant que grinçant, le premier roman de Patrick Modiano met en scène le destin d’un Juif antisémite pendant la guerre.
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Préfacé par un Jean Cau envoûté, "La place de l'Etoile" le premier roman de Patrick Modiano est aussi brillant que grinçant. Le jeune auteur de vingt ans donne le ton dès l’ouverture du livre avec cette histoire juive, mise en exergue : "Au mois de juin 1942, un officier allemand s'avance vers un jeune homme et lui dit : "Pardon, Monsieur, où se trouve la place de l'Etoile?" Le jeune homme désigne le côté gauche de sa poitrine"".
Le roman met en scène la destin de Raphaël Schlemilovitch, un Juif antisémite qui décide, pendant la Seconde Guerre mondiale, de fonder une "Waffen SS juive" et une "Légion de volontaires juifs contre le bolchévisme".
Le thème choisi par Patrick Modiano, et traité avec un talent évident, est d’autant plus étonnant que, né en 1947, il n’a pas connu la guerre. Il montre que les jeunes générations ont su dépasser les horreurs de l’occupation mais sans y devenir insensibles.

Flambée des prix en Israël : des aides d'urgence vont être débloquées pour les pauvres

Article paru dans "Jerusalem post",le 29/04/08

Tandis que les prix des matières premières augmentent de manière démesurée à travers le monde entier, Israël commence à ressentir les effets de ce qu'on appelle désormais le "tsunami silencieux". En conséquence, des officiels du gouvernement ont fait savoir dimanche 27 avril qu'une aide d'urgence allait être débloquée pour les populations pauvres d'Israël.

Pnina Ben-Ami, conseillère du ministre des Affaires sociales Isaac Herzog, a déclaré au Jerusalem Post qu'avec le riz ainsi que d'autres matières alimentaires connaissant cette semaine une explosion des prix -combinant hausses des prix de l'électricité et de l'essence-, le ministère est sur le point de mener une initiative visant à augmenter le montant des allocations allouées aux pauvres. Les populations les plus défavorisées devraient ainsi toucher une allocation deux fois par an, au lieu d'une seule fois actuellement, afin d'essayer de limiter la crise.

"L'effritement de leurs allocations rend le quotidien des personnes dans le besoin très difficile", a déclaré Ben-Ami. Conséquence de cette crise globale du riz : son prix a décollé chez certains détaillants dimanche, et devrait faire l'effet d'une bombe à l'échelle mondiale dans les jours à venir puisqu'il doit augmenter à nouveau de 50 à 80 %, a déclaré au Post David Franklin, PDG de Sugat, le plus gros importateur de riz en Israël.

Le pain, dont le prix est contrôlé par le gouvernement, a augmenté plus tôt dans le mois pour la deuxième fois en l'espace de quelques mois seulement, et le sucre, l'huile, la farine, et le café, devraient eux aussi subir des augmentations dans les prochains jours.

Quinze Israéliens habitants de colonies arrêtés pour trafic de drogue

JERUSALEM,le 29/04/08 - La police israélienne a arrêté dans la nuit de dimanche à lundi quinze Israéliens, habitants de colonies de Cisjordanie, soupçonnés de trafic de drogue, apprend-on de source policière.

Les quinze suspects sont soupçonnés notamment d'avoir revendu du hachisch et de la marijuana.

Ils ont été arrêtes dans différentes implantations de la Cisjordanie, notamment aussi bien dans le sud du territoire, dans la région de Hébron que dans le nord de ce territoire occupé.

Plusieurs d'entre eux sont des étudiants de l'institut universitaire d'Ariel, dans le nord de la Cisjordanie, selon cette source.

Un officier supérieur de la police s'est félicité, dans une interview à la radio publique, de ce coup de filet se déclarant" préoccupé par la consommation de drogues dans des implantations où vit une population hétérogène composée aussi bien d'immigrants d'ex-Urss que de juifs religieux".

Les arrestations ont été opérées après que le groupe a été infiltré par une étudiante en criminologie recrutée par la police, selon une source policière.

La loi israélienne réprime aussi bien le trafic que la consommation de drogue.

S'agissant de drogues "douces" comme la marijuana et le hachisch, les consommateurs n'encourent cependant en règle générale qu'une peine minimale, amende ou prison avec sursis, sauf récidive.

Le judaïsme pour les nuls

lejudaisme.jpgRabbi Ted Falcon - David Blatner - Rabbin Josy Eisenberg
Guide
Editeur : First
420 pages
Prix : 22,90 €

Enfin un livre accessible et complet sur la religion juive.
Les non-juifs curieux d'approfondir cette religion étroitement liée à l'histoire et dotée d'une profondeur spirituelle, mystique et méditative découvriront les différents courants au sein de la communauté (Ashkénazes, Sépharades et réformateurs, orthodoxes et libéraux), les célébrations et leur signification et reviendront sur l'histoire du peuple juif depuis sa genèse jusqu'au
génocide de la Shoah.
Les juifs en quête de repères y trouveront des informations claires sur la pratique pour aborder la judaïté sous tous ses aspects : l'histoire du peuple juif (de la genèse du peuple à l'holocauste) ;
la pratique du culte ; les fêtes et célébrations (leurs déroulements et leurs significations).
Enfin, dans la partie des dix vous trouverez dix personnalités juives que l'on doit connaître et les réponses à dix questions fréquentes sur le judaïsme.
 

Le père incestueux écroué en Autriche, les tests ADN positifs

AMSTETTEN, Autriche ,le 30/04/08- Josef Fritzl, un Autrichien de 73 ans qui a reconnu avoir séquestré et violé sa fille pendant 24 ans dans un sous-sol et avoir eu avec elle sept enfants, a été confondu par des tests ADN et placé en détention provisoire par un juge de Sankt-Pölten.

Le vieil homme refuse de s'exprimer, sur les conseils de son avocat, et le juge a autorisé la police à le maintenir en détention pendant la durée de l'enquête.

Des tests ADN, dont les résultats ont été communiqués mardi par la police, prouvent que Fritzl est bien le père des six enfants encore en vie mis au monde par sa fille Elisabeth.

Le septième, dont Fritzl a avoué avoir incinéré le cadavre, est décédé peu de temps après sa naissance.

"Les résultats montrent que les six enfants auxquels la malheureuse Elisabeth Fritzl a donné naissance dans la cave sont sans aucun doute de son propre père, Josef Fritzl", a déclaré lors d'une conférence de presse Franz Polzer, chef de l'unité d'enquête criminelle chargée de l'affaire.

L'ancien électricien de 73 ans a passé la nuit de lundi à mardi dans la prison de Sankt-Pölten, chef lieu de la province de Basse-Autriche, où il a été placé dans une grande cellule de deux personnes et surveillé en permanence afin de s'assurer qu'il ne tente pas de se suicider, a déclaré le directeur de l'établissement, Günther Mörwald.

Parallèlement, les enquêteurs poursuivaient mardi leurs recherches dans le sous-sol de 60 mètres carrés où Fritzl séquestrait depuis 1984 sa fille Elisabeth, âgée de 42 ans.

"UN MILLION DE QUESTIONS SANS REPONSES"

Elisabeth Fritzl a déclaré dimanche à la police que son père, Josef Fritzl, l'avait attirée en 1984 dans la cave de l'immeuble où ils vivaient, l'avait droguée puis menottée avant de la séquestrer et de la violer à de nombreuses reprises.

De ces relations incestueuses sont nés sept enfants, dont trois, âgés de 19, 18 et 5 ans, ont vécu enfermés toute leur vie dans la cave avec leur mère. Trois autres ont été élevés par Josef Fritzl et sa femme, le dernier étant décédé peu de temps après sa naissance.

Elisabeth et ses six enfants se sont retrouvés dimanche et cette rencontre s'est "incroyablement" bien déroulée, a témoigné mardi Berthold Kepplinger, directeur de la clinique provinciale de Basse-Autriche, lors d'une conférence de presse. "Les enfants vont bien", a-t-il souligné.

Les autorités et la presse autrichiennes se demandent comment de tels événements ont pu se produire sans éveiller la curiosité des voisins, alors que la maison des Fritzl est située dans une rue commerçante et animée de la petite ville d'Amstetten, à 180 km à l'ouest de Vienne.

Deux-cents habitants munis de cierges se sont rassemblés sur la place centrale pour exprimer leur soutien à la famille.

"Le monde extérieur semble croire qu'Amstetten est une ville abominable et que ses habitants se fichent les uns des autres. Nous voulons montrer que ce n'est pas vrai", a déclaré Elisabeth Anderson, organisatrice du rassemblement.

La police croit que la femme de Josef, Rosemarie, ignorait tout, son mari lui ayant affirmé au moment de la disparition de leur fille que celle-ci avait fui pour rejoindre une secte avant "d'abandonner" trois de ses enfants recueillis par le couple.

Josef Fritzl avait ensuite forcé Elisabeth à écrire des lettres de sa propre main pour rendre crédible ce scénario, a précisé la police.

DES DESSINS D'ENFANTS SUR LE SOL

L'affaire a éclaté lorsque l'aînée des enfants est tombée gravement malade et a été hospitalisée à Amstetten, vendredi dernier.

Le médecin qui soigne la jeune fille, le dr Albert Reiter, a déclaré mardi que son état était toujours critique et qu'elle devait être maintenue dans un coma artificiel encore plusieurs jours.

"Le pronostic vital de notre patiente est sérieusement engagé car elle a été victime d'un manque d'oxygène à un moment, entre mercredi et vendredi derniers", a-t-il déclaré à la télévision allemande N24.

"Outre vingt ans passés sous terre, vingt ans sans lumière du jour, vingt ans de stress psychologique, il y a d'autres facteurs comme une infection", a ajouté le médecin.

Après l'hospitalisation de l'aînée, Josef Fritzl avait sorti Elisabeth et les deux autres enfants séquestrés de la cave, déclarant simplement à sa femme que leur fille avait décidé de rentrer à la maison.

Des photographies du sous-sol, qui n'excédait pas 1,70m de hauteur par endroit, montrent un passage étroit conduisant à plusieurs pièces dont un espace pour faire la cuisine, une zone aménagée pour le sommeil et une petite salle de bain avec une douche. Sur le sol, on aperçoit des dessins d'enfants.

Le ministre de la Justice a présenté mardi un projet de loi pour renforcer la "protection légale des victimes", en particulier dans les affaires de sévices sexuels.

Les services israéliens craignent un important attentat lors du 60e anniversaire d'Israël

JERUSALEM,le 30/04/08 - Le commandant des services de renseignement militaires israéliens a averti mardi que des militants palestiniens tenteraient de mener une attaque terroriste de grande envergure contre les cérémonies du 60e anniversaire de la création de l'Etat d'Israël le mois prochain.

"Il existe des tentatives de mener une attaque 'de qualité', soit un enlèvement de civils israéliens soit un attentat à la bombe majeur", a déclaré le général Amos Yadlin au gouvernement.

Le général a comparé les attentats potentiels à celui qui a frappé un hôtel sur la côte israélienne lors d'une fête juive en 2002, faisant 30 morts. Ses déclarations ont été diffusées par les services du Premier ministre Ehoud Olmert.

Israël devrait prendre des mesures de sécurité très strictes autour du Jour de l'Indépendance, le 8 mai, dont la probable interdiction d'entrée sur le territoire à tout Palestinien.

Des célébrations sont prévues tout au long du moi de mai, et de nombreux chefs d'Etat étrangers, dont le président américain George W. Bush, sont attendus en Israël pour y assister.

Les Palestiniens considèrent le Jour de l'Indépendance comme un jour de deuil, se rappelant des 700.000 réfugiés qui ont dû fuir ou ont été chassés de chez eux pendant la guerre qui a suivi la résolution des Nations unies créant l'Etat hébreu.

Jean-Marie Le Pen met en vente sa voiture blindée sur internet

blindee.jpgPARIS ,le 30/04/08 - Le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, a annoncé mercredi avoir mis en vente sa voiture blindée sur internet, pour faire face au déficit financier de son parti après ses mauvais résultats des législatives de 2007.

"Le FN n'est pas ruiné car ses actifs sont supérieurs à son passif. Mais cela suppose la liquidation, la vente de ce qu'on appelle les bijoux de la couronne. Ils sont en train de se vendre", a-t-il expliqué. à la radio France Inter. "Je vends même ma voiture blindée, c'est vous dire. C'est sur le net, c'est tout à fait public", a dit M. Le Pen, qui a précisé que le parti était encore en "pourparlers" pour la vente du "paquebot", son siège situé à Saint-Cloud.

Le leader frontiste a également indiqué qu'une "vingtaine de permanents" du parti vont être licenciés. "Nous ne pouvons plus les payer compte tenu de la diminution considérable de notre subvention consécutive à notre échec des élections législatives dont le responsable est le président de la République. Mais nous le retrouverons au virage".

Jean-Marie Le Pen nie tout désaveu de la part des cadres du FN

Article paru dans "L'Express",le 29/04/08

Jean-Marie Le Pen nie tout désaveu de la part des cadres de son propre parti pour ses nouveaux propos sur les chambres à gaz et menacé le numéro 3 du FN, Louis Alliot, d'un rappel à l'ordre.

Sous le menace de nouvelles poursuites judiciaires, le président du Front national a également dénoncé une forme "d'inquisition" s'appuyant sur des "dogmes politiques ou historiques" comme autrefois les "dogmes religieux."

"Je crois que j'ai la confiance de l'immense majorité des cadres, à l'exception peut-être d'un certain nombre de gens frileux ou directement concernés par ce problème", a dit Jean-Marie Le Pen sur France inter.

Prié de dire s'il visait Louis Alliot, le dirigeant d'extrême droite a répondu : "sans doute puisqu'il est le seul à ma connaissance à avoir exprimé un position un peu divergente."

Dans une tribune sur le site internet du parti, le secrétaire général, Louis Alliot, a souligné que les déclarations du président du FN "n'engagent pas le Front national."

En outre, Marine Le Pen, vice-présidente, a également pris ses distances avec les propos tenus par son père à quelques jours du traditionnel défilé du 1er mai des partisans du FN.

"Elle a répété ce qu'elle disait toujours", a estimé Jean-Marie Le Pen en s'efforçant de minimiser les divergences avec sa fille.

Prié de dire s'il envisageait des sanctions contre Louis Alliot, le président du FN a précisé qu'il y aurait un débat au bureau politique "pour rappeler à M. Alliot que ce n'est pas lui qui donne la ligne du Front national."

Le dirigeant frontiste a insisté sur le fait qu'il s'agissait, selon lui, d'une démarche individuelle.

"Nous sommes un certain nombre de responsables, de cadres, de militants et d'adhérents à ne pas porter sur les événements de la Seconde Guerre mondiale le même regard que porte Jean-Marie Le Pen", écrivait Louis Alliot.

Sur le fond, Jean-Marie Le Pen n'a pas contesté ses propos tout en rappelant avoir envoyé une lettre recommandée au mensuel "Bretons" pour l'enjoindre de ne pas publier l'entretien sous des motifs, selon lui, divers.

"Pour moi cette interview n'existe pas, elle a été publiée contre ma volonté et ce sont les gens qui l'ont fait qui doivent en supporter la responsabilité", a-t-il dit.

Peu présent dans les médias depuis ses revers électoraux, Jean-Marie Le Pen, qui aura 80 ans le 20 juin, est soupçonné par certaines associations d'avoir réitéré dans le magazine "Bretons" ses propos sur les chambres à gaz, "détail" de l'Histoire, pour faire parler de lui.

Le parquet de Paris a fait savoir qu'il étudiait la possibilité de poursuivre sur le plan pénal le président du Front national, déjà condamné à 183.200 euros d'amende pour ses premières déclarations sur le sujet en 1987.