Claudine Douillet

Claudine Douillet parisienne et juive de naissance de parents profondément sionistes (un père sur l’Altaléna ça laisse des traces).

Fondatrice du premier magazine Juif sur le net, Alliance, en 1997, avant Google !
220 000 lecteurs uniques par mois à son actif.

En 1999 création Alliance-Hosting LLC , une "Web Agency » conceptrice de sites internet pour les entreprises et leur migration sur le net. Formation d’internet pour chefs d’entreprise.

Alliance-Hosting LLC a permis grâce ses moyens techniques la retransmission en directe des 4 radios juives de France 94.8 FM sur le net ,dés 2000, pendant 12 ans.

Experte en communication digitale avec Alliancefr.com, et radiophonique avec "Internet sans prise de tête" sur judaïques FM 94.8 depuis 2000, ma passion est née de la découverte, dés 1996, du plus important moyen de communication avec le monde, internet.

Mon expérience est le résultat de 22 années au service des entreprises désireuses de migrer sur le net et des médias.

Rendre réel ce monde virtuel c’est l’alliance du savoir faire et du faire savoir.

Les articles de Claudine Douillet

Un soldat israélien tué dans une embuscade près de Gaza

             Un soldat israélien tué dans une embuscade près de Gaza

DOUBAI ,le 06/03/08 - Un soldat israélien a été tué et un autre grièvement blessé lorsque des activistes palestiniens ont fait sauter une jeep de l'armée israélienne à la frontière avec la bande de Gaza, rapporte la chaîne de télévision Al Arabia, basée à Doubaï.

Selon un témoin, le véhicule semble avoir été détruit dans l'explosion au point de passage de Kissoufim et deux blindés et une ambulance sont arrivés très vite sur les lieux.

"Je pense que la jeep a été détruite parce qu'elle était la proie des flammes", a-t-il dit.

Un porte-parole du Djihad islamique a revendiqué l'attaque contre le véhicule militaire israélien.

Une porte-parole de l'armée israélienne a indiqué ne pas avoir d'informations sur l'incident dans l'immédiat.

Israël dément la tenue de pourparlers pour une trêve avec le Hamas

     Israël dément la tenue de pourparlers pour une trêve avec le Hamas

JERUSALEM ,le 06/03/08- Israël a démenti jeudi que des pourparlers étaient en cours pour une trêve dans la bande de Gaza avec une médiation égyptienne.

"Il est faux de dire qu'il y a des négociations avec une médiation égyptienne", a affirmé jeudi le général Amos Gilad, conseiller politique au ministère israélien de la Défense.

"Israël ne mène pas de négociations avec le Hamas, une organisation terroriste meurtrière dont l'objectif est de nous détruire, et l'Egypte ne mène pas de négociations" avec le mouvement islamiste, en vue d'un cessez-le-feu, a précisé M. Gilad à la radio publique.

"Nous avons des contacts avec l'Egypte pour préserver nos relations de paix stratégiques et faire en sorte qu'elle empêche le renforcement de cette entité terroriste et destructrice qui a une influence sur l'ensemble du Proche-Orient", a-t-il ajouté.

"Plus la contrebande d'armes d'Egypte vers la bande de Gaza sera réduite plus sera réduite la capacité des groupes armés de tirer de roquettes contre Israël", a-t-il indiqué.

"Israël et l'Egypte ont des relations de paix stratégiques très importantes. A partir du moment où l'Egypte, qui a une frontière avec Gaza et une énorme influence sur les Palestiniens, mettra en oeuvre toutes ses capacités pour empêcher la contrebande d'armes, cela aura un profond impact sur la situation", a-t-il conclu.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé mercredi que la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, en tournée mardi et mercredi dans la région pour relancer les pourparlers de paix, avait donné son accord à des tractations en vue d'une trêve avec le Hamas par l'intermédiaire de l'Egypte.

"J'ai parlé de nouveau aujourd'hui avec la secrétaire d'Etat Rice qui va dépêcher un émissaire, David Welch, au Caire où d'intenses efforts sont déployés en vue de parvenir à une trêve", avait dit M. Abbas.

Simultanément, plusieurs explosions se sont produites jeudi aux abords d'une position de l'armée israélienne à la lisière de la bande de Gaza, ont indiqué des témoins palestiniens.

La chaîne de télévision arabe Al-Jazira, citant des sources israéliennes, a affirmé qu'un soldat israélien a été tué et un autre blessé dans l'explosion d'un véhicule à Kissoufim, dans le secteur central de la frontière entre la bande de Gaza et Israël.

Les témoins palestiniens ont affirmé avoir vu une jeep de l'armée israélienne en flammes à la suite des détonations près de la position militaire de Kissoufim.

Des hélicoptères israéliens ont évacué des blessés, selon les témoins.

Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès de l'armée israélienne.

Dans une annonce à la presse à Gaza, le mouvement islamiste Jihad islamique a affirmé avoir "fait exploser" une jeep militaire israélienne aux abord de Kissoufim.

Après les explosions, une force de l'armée israélienne a pénétré en territoire palestinien dans le secteur de Deir El-Balah et des échanges de tirs l'ont opposée à des activistes palestiniens, toujours selon les témoins.

Les histoires les plus courtes sont souvent les meilleures

                    Les histoires les plus courtes sont souvent les meilleures

Article paru dans "Le Figaro", le 06/03/08


Etgar Keret, le plus doué des jeunes auteurs israéliens revient avec cinquante nouvelles ciselées.

Paru en Israël en 1992, Pipelines est le premier livre d'Etgar Keret, né à Tel-Aviv en 1967. La plupart des ­cinquante textes courts qu'il contient ont été écrits durant son service militaire obligatoire. Tout Keret est déjà là. Cette fulgurance dans le style, ce sens de l'image, des dialogues. On a vu chez lui l'influence indéniable d'un Kafka dans les bifurcations du réel, les métamorphoses d'êtres en bêtes, les disparitions soudaines. Keret s'amuse à bousculer les certitudes, à renverser les rôles. La folie douce habite ses personnages. Un écrivain aigri décide d'éliminer ses concurrents. Dans Berlin sous les bombes, deux copains abattent un Hitler sans moustache. Et puis, ­surgissent des lapins, des nains, des autobus vivants…

Humour noir

Keret excelle aussi dans les scènes de groupe, en général à l'armée, réduction saisissante d'une société israélienne pas seulement dure avec les Arabes mais aussi avec ses propres fils. La violence quotidienne est omniprésente. Le racisme aussi. Contrebalancé par l'humour, souvent noir, de l'écrivain. Le suicide est un autre thème « keretien ». Qu'on retrouve dans Pizzeria Kamikaze (Actes Sud), belle adaptation ­graphique de La Colo de Kneller.

Enfin, la poésie, qui irradie le film de Keret, Les Méduses (Caméra d'or à Cannes en 2007), est présente dans chaque histoire d'enfance. «  Le temps qui dort est d'une beauté saisissante  », dit un gamin apaisé par les chants de sa mère. Ailleurs, un ado craintif, à qui le frère aîné offre une prostituée, se retrouve sur une plage, à attendre : «  Je suis resté cloué sur place. La mer était soudain bruyante et nerveuse, j'avais peur qu'elle m'avale. »
Pipelines d'Etgar Keret, traduit par Rosie Pinhas-Delpuech Actes Sud, 254p., 18,60€.
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Les enfants du silence

                                            Les enfants du silence
     
Article paru dans "Le Figaro", le 06/03/08

Amir Gutfreund - Deux gamins de douze ans essayent de reconstituer le puzzle de la Shoah que les adultes leur cachent.

Les livres indispensables ne meurent jamais ; Amir Gutfreund peut être tranquille. En Israël, son premier roman est déjà enseigné dans les écoles. En France, il tombe à point nommé pour éclairer le débat sur l'initiation des enfants à la Shoah. Mais ne le réduisons pas à cette coïncidence avec l'actualité, car son livre la dépasse largement.

Malgré les injonctions familiales, Amir n'a pas attendu «d'avoir l'âge » pour pousser la porte interdite de Buchenwald et des chambres à gaz. Né deux générations et demie après la Shoah, il consacre tout son loisir d'enfant de douze ans à reconstituer l'immense puzzle d'une histoire que seuls les adultes ont le droit le connaître. Avec son amie Efi, il va en chercher les pièces dans les caves, les cartons remplis de lettres en polonais et donc illisibles. Leur esprit bouillonne d'indices qu'ils ne savent pas interpréter. Pourquoi la mère d'Amir a-t-elle horreur des fourmis Pourquoi Hirsch le fou répète-t-il en boucle : « Étaient-ce tous des saints dans les chambres à gaz? » Que s'est-il passé après le big bang de 1939?

      Pompon morbide

      La première partie du roman retrace le manège de deux enfants qui font des pieds et des mains pour saisir un pompon morbide. C'est à la fois drôle et troublant de les voir jouer avec des cadavres, protégés par leur incorruptible innocence. Ils interrogent leurs nombreux grands-pères et oncles, Yosef, Lolek, Heinek, Ménashé, etc.

      Ils en ont bien plus que ce que permet la généalogie, car la Shoah a cela d'inoui qu'elle a transformé ses victimes en frères et cousins. Grand-père Yosef veille à ce que personne ne livre ses souvenirs aux deux enfants. En espionnant chacune des fenêtres du quartier où vit Yosef, ils découvrent que les voisins, très abîmés par la Shoah, sont des personnages de roman, des êtres ordinaires remplis d'un passé extraordinaire. Ils leur achètent l'histoire de Bouba, le kapo de Buchenwald, ou des trains de la mort.

      Dans la deuxième partie du roman, Amir, qui a enfin atteint l'âge de savoir, écrit les Mémoires de ses père et grands-pères. Ce récit est un écho effroyable à cette Shoah fantaisiste qu'avait jadis inventée l'imagination de deux enfants.

      Les Gens indispensables ne meurent jamais d'Amir Gutfreund traduit par Katherine Werchowski Gallimard, 503p., 24 €.

Un Salon du Livre parisien aux accents israéliens

Un Salon du Livre parisien aux accents israéliens

salonparis.jpgVendredi prochain, le 14 mars, le Salon du Livre de Paris ouvre ses portes au public pour six jours entièrement dédiés aux plaisirs de la lecture, de l'écriture et de l'édition. C'est le rendez-vous annuel que tous les amoureux des mots, plus généralement des livres, ne manqueraient pour rien au monde. Au sud de Paris, tous les ans, courant mars, le parc des expositions de la Porte de Versailles ouvre ses portes au monde de l'écriture et de la lecture et permet aux écrivains, aux éditeurs et aux lecteurs de toutes sensibilités de se rencontrer.Invité d'honneur de cette 28e édition: la littérature israélienne.

Les 39 écrivains israéliens, dont le Prix Nobel de Littérature Amos Oz (1998) seront-ils finalement présents dans le pavillon qui leur est réservé pour honorer non pas l'Etat mais la littérature israélienne comme le répète Christine de Mazières, déléguée générale du Syndicat national de l'édition qui organise la Salon avec Reed Expositions?
Les mêmes protestations se font entendre pour la Foire du Livre de Turin (Italie, du 8 au 12 mai 2008) dont Israël est également l'invité.Voici une petite séléction :

Infos Pratiques:
Le programme sur: http://www.salondulivreparis.com/

Lieu et transports:
Paris, Porte de Versailles, Hall 1
Métro: Ligne 12 / Porte de Versailles - Ligne 8 / Balard
Tramway: Ligne 3 / Porte de Versailles
Autobus: Lignes 39, 80, Petite Ceinture (PC)

Horaires:
Vendredi 14 mars: 9h30-19h00
Samedi 15 mars: 9h30-20h00
Dimanche 16 mars: 9h30-20h00
Lundi 17 mars: 9h30-18h30 (Journée professionnelle)
Mardi 18 mars: 9h30-22h00 (Nocturne)
Mercredi 19 mars: 9h30-17h00

Tarifs:

Entrée: 7 euros
Pass 6 jours: 30 euros

Entrée gratuite pour:

- Les éditeurs, libraires, bibliothécaires après pré-enregistrement
- Les étudiants de moins de 26 ans, lycéens, collégiens après pré-enregistrement
- Les enfants de moins de 12 ans
- Les demandeurs d'emploi
- Les groupes scolaires sur pré-inscription, avant le vendredi 7 mars


Recherche en Algérie de deux touristes autrichiens enlevés par Al-Qaïda

                   Recherche en Algérie de deux touristes autrichiens enlevés par Al-Qaïda


ALGER,le 11/03/08 - Les deux touristes autrichiens enlevés le 22 février en Tunisie par la branche d'Al-Qaïda au Maghreb se trouvent en Algérie, près de la frontière tunisienne, où les forces de sécurité les recherchent, a affirmé mardi le quotidien arabophone Annahar.

"Selon des sources algériennes, le groupe de kidnappeurs a franchi la frontière algérienne entre les départements de Tebessa et Oued Souf (est). Les recherches se poursuivent pour le localiser et l'encercler, afin d'ouvrir avec lui les canaux du dialogue et de la négociation", écrit le journal.

L'information n'a pas pu être confirmée de source officielle.
L'ensemble des journaux algériens annoncent pour leur part l'enlèvement des deux touristes autrichiens sans mentionner leur possible présence en Algérie.

Dans un communiqué revendiquant l'enlèvement diffusé sur internet par le Site intelligence group, Al-Qaïda a averti lundi que "toute tentative d'intervention militaire de l'Algérie mettrait en danger la vie des deux Autrichiens", laissant entendre que les deux otages se trouvent dans ce pays.

Dans un enregistrement diffusé lundi par la chaîne de télévision satellitaire du Qatar Al-Jazira, un porte-parole d'Al-Qaïda au Maghreb, Salah Abou Mohammad, a indiqué que son groupe avait "kidnappé le 22 février en Tunisie un couple autrichien", qu'il a identifiés comme Wolfgang Ebner et Andrea Kloiber.

"Ils sont en bonne santé et sont bien traités", a-t-il assuré.

Le couple avait donné signe de vie pour la dernière fois à la mi-février depuis le village de Matmata (sud tunisien), selon le ministère autrichien des Affaires étrangères.

Les deux touristes, circulant dans un 4x4 immatriculé en Autriche, avaient téléphoné de Matmata à un spécialiste allemand du Sahara, Werner Nöther, avait indiqué le ministère autrichien.

En mai 2003, l'armée algérienne était déjà intervenue pour libérer des otages occidentaux enlevés par le Groupe salafistes pour la prédication et le combat (GSPC), rallié en septembre 2006 à Al-Qaïda. 17 de ces 32 touristes suisses, allemands et néerlandais avaient été libérés au nord de Tamanrasset (extrême-sud algérien) par l'armée algérienne.

14 autres otages avaient été libérés le 18 août suivant au Mali dans la région de Kidal, après des tractations et le versement par Berlin d'une rançon de près de 5 millions d'euros, selon des informations jamais confirmées officiellement. Une otage allemande avait trouvé la mort dans le désert fin juin des suites d'une insolation.

Le principal instigateur de cette prise d'otages spectaculaire était l'islamiste algérien Amari Saïfi, dit Abderrazak "El Para", arrêté au Tchad en 2004 et remis à l'Algérie, où il est depuis en détention dans l'attente d'un procès annoncé et remis à plusieurs reprises.

Nicolas Sarkozy accueille Shimon Pérès "en ami"

                                       Nicolas Sarkozy accueille Shimon Pérès "en ami"

PARIS,le 11/03/08 - Le président israélien Shimon Pérès a été accueilli lundi "en ami" à l'Elysée par son homologue Nicolas Sarkozy, au premier jour d'une visite d'Etat en France de cinq jours qui doit confirmer le réchauffement des relations entre les deux pays.

C'est donc en tant qu'ami que Nicolas Sarkozy a affirmé à son hôte lors du dîner d'Etat en son honneur à l'Elysée que "la sécurité d'Israël passe par l'arrêt de la colonisation", selon le texte de son intervention. Les annonces de nouveaux projets israéliens de construction dans des secteurs revendiqués par les Palestiniens se succèdent depuis deux jours.

De même, "la création d'un Etat palestinien démocratique, moderne et viable", et ce avant la fin 2008, "est une condition de la sécurité à long terme d'Israël", a-t-il souligné.

"Je veux le redire avec force: la France sera toujours aux côtés d'Israël quand son existence sera mise en cause", a martelé Nicolas Sarkozy selon ce texte. "Ceux qui appellent de manière scandaleuse à sa destruction trouveront toujours la France face à eux, pour leur barrer la route".

Selon le président israélien, les deux hommes sont par ailleurs tombés d'accord lundi "pour voir en l'Iran le plus grand danger aujourd'hui qui menace".

"Le programme nucléaire de l'Iran appelle (...) une réaction de grande fermeté", a confirmé Nicolas Sarkozy lundi soir. "La France est déterminée à poursuivre (...) une politique alliant des sanctions croissantes, à l'ouverture, si Téhéran faisait le choix de respecter ses obligations internationales".

A l'issue de son premier entretien avec Nicolas Sarkozy, M. Pérès s'est dit "extrêmement ému" par l'accueil du président français. "C'est avec beaucoup de chaleur qu'il a parlé de l'Etat d'Israël (...) Il se considère comme un ami véritable du peuple juif" et ce "sans aucune ambiguïté et sans aucune excuse ou fausse excuse", s'est-il réjoui.

En particulier, Nicolas Sarkozy n'a "aucun doute et aucune hésitation pour ce qui est de la nécessité de combattre le terrorisme". Le président a aussi assuré M. Pérès de l'aide de la France pour faire libérer Gilad Shalit, le soldat israélien enlevé par des militants palestiniens en 2006.

Nicolas Sarkozy "lui a dit que ce n'était pas un hasard s'il avait choisi de réserver au président Pérès la première visite d'Etat en France de son mandat", a confirmé David Martinon. "Israël est pour la France un partenaire essentiel".

Pour le président français, "la sécurité d'Israël ne se discute pas" et "la France sera toujours à ses côtés". Mais "la meilleure réponse à la menace terroriste, c'est de relancer les négociations de paix", a-t-il souligné, selon son porte-parole.

Shimon Pérès a par ailleurs défendu l'idée d'un rapprochement économique entre Israël, la Jordanie et les Palestiniens, ce qui "permettrait à la négociation (de paix) de se dérouler dans une atmosphère plus positive". Il s'est montré "très intéressé" par le projet d'Union de la Méditerranée défendu par Nicolas Sarkozy, selon l'Elysée.

Le président français a offert à son hôte une gravure d'un portrait de Chateaubriand datant du XIXe siècle ainsi que quatre livres anciens. Selon David Martinon, Shimon Pérès lui a offert une oliveraie, soit 3.600 oliviers plantés dans une école agronomique à Holon, près de Tel Aviv. En fait, il s'agit selon Shimon Pérès d'une oliveraie de 6.000 arbres, qui portera le nom du président français.

Shimon Pérès devait inaugurer jeudi le Salon du Livre, dont Israël est l'invité d'honneur cette année.

Interrogé sur le boycott de ce salon du livre par certains pays arabes, Shimon Peres a rétorqué: "je suis contre les autodafés" et "contre le boycott des livres". "Celui qui décide de boycotter se punit lui-même."

Si les relations entre les deux pays ont été parfois glaciales sous les mandats de Jacques Chirac, considéré comme pro-arabe par les Israéliens, elles se sont nettement réchauffées depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, qui s'est présenté à plusieurs reprises comme "l'ami d'Israël".

Le président français doit se rendre en Israël fin juin. Il prononcera à cette occasion un discours à la Knesset, le Parlement israélien.

Proche-Orient: Israël justifie la construction de logements dans une colonie

                   Proche-Orient: Israël justifie la construction de logements dans une colonie

JERUSALEM,le 11/03/08 - Le ministre israélien des Infrastructures, Binyamin Ben Eliezer, a estimé mardi que la relance de la construction dans la colonie de Givat Zeev, en Cisjordanie, ne nuisait pas au processus de paix avec les Palestiniens.

"Cette décision (de construire) ne nuit pas au processus engagé en novembre à Annapolis (...) Il y a beaucoup de chantiers qui ont été lancés depuis 6 ou 7 ans et qui ont été stoppés, puis relancés dans des secteurs qui resteront de toutes façons entre nos mains" dans le cadre d'un règlement de paix, a déclaré M. Ben Eliezer à la radio publique.

"Il y a un consensus en Israël sur le fait que des secteurs comme le Goush Etzion, Ariel et les quartiers juifs de Jérusalem (édifiés dans la partie annexée en 1967) resteront sous notre contrôle", a-t-il ajouté.

Le ministre a ainsi fait allusion au fait qu'Israël entend, dans le cadre d'un arrangement permanent avec les Palestiniens, évacuer des colons de Cisjordanie pour les regrouper dans de grands blocs d'implantations qu'il veut garder sous sa coupe et où il s'estime en droit de construire.

Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a donné son feu vert dimanche à la construction de centaines de nouveaux logements à Givat Zeev, à la périphérie nord de Jérusalem.

Cette décision a suscité de nombreuses condamnations internationales.

Les Palestiniens ont condamné la relance de la colonisation qui est intervenue après l'annonce d'une reprise cette semaine des négociations de paix qui continuent de buter sur la colonisation.

"L'annonce du gouvernement israélien est-elle utile au processus" de paix, s'est demandé le porte-parole du département d'Etat américain, Sean McCormack. "Non, elle est inopportune."

A New York, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, exprimant sa "préoccupation", a demandé à Israël d'arrêter les constructions dans les colonies en Cisjordanie, soulignant qu'elles sont "contraires aux obligations d'Israël aux termes de la Feuille de route et au droit international".

Le président français Nicolas Sarkozy, qui a reçu à Paris son homologue israélien Shimon Peres, a demandé aussi "l'arrêt" de la colonisation. "En tant qu'ami, je vous dis que la sécurité d'Israël passe par l'arrêt des colonisations".

Le gouvernement allemand a jugé que la décision israélienne était un "danger potentiel" pour le processus de paix, tandis que la Grande-Bretagne a exprimé son inquiétude.

Recevant à Amman le président palestinien Mahmoud Abbas, le roi jordanien Abdallah II a averti que la relance de la colonisation entravait les efforts de paix.

La Feuille de route, un plan international de paix lancé en 2003 accepté par Israël et les Palestiniens, prévoit notamment la fin des violences et le gel de la colonisation.

M. Ben Eliezer a par ailleurs indiqué que "le calme relatif observé ces derniers jours dans la bande de Gaza est le résultat des opérations de l'armée israélienne, et non le fruit d'une trêve" conclue avec le Hamas.

"Israël ne restera pas les bras croisés face à la folie du Hamas", a-t-il averti.

Proche-Orient: accord d'Israël de ne pas frapper Gaza si les roquettes cessent

                Proche-Orient: accord d'Israël de ne pas frapper Gaza si les roquettes cessent

JERUSALEM ,le 11/03/08 - Israël a accepté de ne pas lancer de nouvelles attaques dans la bande de Gaza si les tirs des roquettes palestiniennes contre son territoire cessent, a affirmé mardi un responsable israélien.

Israël a transmis cette position à l'Egypte qui mène une médiation entre Israël et les Palestiniens en vue de parvenir à une trêve des violences, a affirmé le responsable du ministère de la Défense qui a requis l'anonymat.

"Israël a conclu un accord avec les Egyptiens en vertu duquel il s'abstiendra de lancer des raids contre la bande de Gaza tant qu'il n'y a pas de tirs de roquettes à partir de ce territoire", a-t-il dit.

Ce responsable a cependant précisé qu'Israël se réservait le droit d'intervenir à Gaza pour empêcher toute attaque que des activistes palestiniens s'apprêteraient à lancer.

"Si des activistes transportent des roquettes en vue de les tirer ou si des préparatifs en vue d'une attaque sont constatés, Israël sera libre d'agir", a-t-il dit.

"Israël a accepté de ne pas lancer de vaste opération terrestre ou de raids aériens sauf dans des cas ponctuels", a-t-il ajouté.

L'Egypte s'est de son côté engagée à faire tout son possible pour empêcher la contrebande d'armes à partir de son territoire vers la bande de Gaza, a encore dit ce haut responsable.

Les tractations en vue d'une trêve sont menées par l'entremise du Caire puisque Israël refuse de parler au Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste, alors que le président palestinien Mahmoud Abbas a coupé les ponts avec le mouvement islamiste qui l'a évincé du pouvoir à Gaza en juin 2007.

Le Premier ministre israélien Ehud Olmert avait nié lundi que des négociations étaient en cours en vue de parvenir à un cessez-le-feu avec le Hamas. Les précédentes trêves des violences ces dernières années avaient été conclues entre Israël et l'Autorité de M. Abbas mais engageaient théoriquement tous les mouvements palestiniens, y compris le Hamas.

M. Abbas a pour sa part fait état lors d'une visite à Amman lundi d'un "accord de principe", sur le fait qu'une trêve doit se traduire par un arrêt des tirs de roquettes palestiniennes et des attaques israéliennes ainsi que par un allègement des restrictions israéliennes imposées à la bande de Gaza.

"C'est le marché qui pourra être annoncé dans les tout prochains jours", a-t-il ajouté.

Plus de 130 Palestiniens ont été tués depuis le 27 février dans des attaques israéliennes à Gaza en représailles à des tirs de roquettes sur Israël depuis le territoire palestinien.

Cinq Israéliens, dont quatre soldats, ont été tués dans ces violences.

Une trêve tacite entre Israël et les Palestiniens est toutefois observée depuis samedi se traduisant par une baisse très sensible de la violence.