Claudine Douillet

Claudine Douillet parisienne et juive de naissance de parents profondément sionistes (un père sur l’Altaléna ça laisse des traces).

Fondatrice du premier magazine Juif sur le net, Alliance, en 1997, avant Google !
220 000 lecteurs uniques par mois à son actif.

En 1999 création Alliance-Hosting LLC , une "Web Agency » conceptrice de sites internet pour les entreprises et leur migration sur le net. Formation d’internet pour chefs d’entreprise.

Alliance-Hosting LLC a permis grâce ses moyens techniques la retransmission en directe des 4 radios juives de France 94.8 FM sur le net ,dés 2000, pendant 12 ans.

Experte en communication digitale avec Alliancefr.com, et radiophonique avec "Internet sans prise de tête" sur judaïques FM 94.8 depuis 2000, ma passion est née de la découverte, dés 1996, du plus important moyen de communication avec le monde, internet.

Mon expérience est le résultat de 22 années au service des entreprises désireuses de migrer sur le net et des médias.

Rendre réel ce monde virtuel c’est l’alliance du savoir faire et du faire savoir.

Les articles de Claudine Douillet

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Anne Frank, du rire aux larmes

                                             Anne Frank, du rire aux larmes

Article paru dans "Libération", le 30/01/08

Espagne. Adaptation musicale du destin de la jeune déportée.

«Un spectacle palpitant pour toute la famille !» L’expression accompagne l’affiche d’une comédie musicale au thème pour le moins surprenant : le Journal d’Anne Frank, un chant à la vie.

Journal. Cette «première mondiale», attendue le 15 février à Madrid, met en scène la célèbre enfant juive dont la famille allemande s’était réfugiée à Amsterdam, finalement occupée par les nazis. Arrêtés par la Gestapo, les Frank mourront dans des camps de concentration, Anne succombera du typhus à Bergen-Belsen. Son père Otto, seul survivant du groupe, mettra la main sur ce journal qui fera le tour du monde.

Ecrits divers, essais, pièces de théâtre, films, téléfilms, opéras… On pensait avoir tout vu autour de ces carnets. Il restait la comédie musicale, faite pour «émouvoir et amuser». Sur scène, dansant et vocalisant, une quinzaine de personnages (Anne, son amie imaginaire Kitty, des voisins, des amis, des soldats…) célébreront «la fantaisie et la joie d’une fillette née pour vivre», confie l’instigateur du projet, Rafael Alvero. Ce producteur madrilène, issu du monde de la musique, planche sur cette idée depuis une bonne dizaine d’années. Il sait qu’en Espagne, spécialement à Madrid, la tradition des musicales assure des affluences records. Ces dernières années, Cats, Grease, Cabaret, Mamma Mia ont fait un carton.

En compagnie du compositeur José Luis Tierno, Alvero a accouché d’une libre interprétation des carnets d’Anne Frank en version espagnole. «Cette musique, c’est un langage universel pour transmettre le message de ce journal intime, qui magnifie la tolérance. On n’a pas voulu aborder du tout la problématique juive», souligne Rafael Alvero. Mais il n’ignore pas ce que l’idée a, pour le moins, de curieux. Il lui a d’ailleurs fallu des années pour avoir le feu vert de la fondation Anne-Frank d’Amsterdam - même s’il n’a pas obtenu, auprès des descendants de la fillette, les droits et donc la possibilité d’utiliser les textes du journal.

Ateliers. Pour montrer ses «bonnes intentions» et son refus de toute frivolité, l’équipe - qui a recruté ses acteurs-danseurs-chanteurs sur le Net - s’est rendue en janvier à Amsterdam «pour s’imprégner du tragique destin d’Anne Frank». Dans un pays comme l’Espagne, où l’Holocauste est mal connu, sont prévus, en marge du spectacle, des ateliers scolaires sur «les droits de l’homme», et des compétitions d’échecs où 200 enfants sont appelés à «faire échec et mat à la xénophobie».

«Organiser un divertissement à partir d’un drame, je comprends que cela puisse choquer, poursuit Alvero. Mais il s’agit d’une allégorie, un peu à la manière de La vie est belle du cinéaste Roberto Benigni.» Pour l’heure, la comédie musicale n’a pas fait de vagues, y compris au sein de la (très réduite) communauté juive. «Pas de commentaires. Nous attendons de voir le spectacle», dit-on à la fédération des juifs d’Espagne.

La Gay Pride sera-t-elle interdite à Jérusalem ?

                            La Gay Pride sera-t-elle interdite à Jérusalem ?

Le 30/01/08,La Gay Pride à Jérusalem suscite régulièrement une polémique plutôt douloureuse. Ceux qui mènent essentiellement le combat contre un tel défilé, qui souille la sainteté de la capitale, sont les Juifs orthodoxes. Toutefois, il est clair que ses opposants n'appartiennent pas exclusivement à ce camp ou à celui des Juifs traditionnalistes. En effet, l'on sait qu'un grand nombre d'Israéliens laïcs réprouvent de telles mœurs, même s'ils ne se prononcent pas ouvertement pour les dénoncer.

Mais cela n'empêche pas les partisans de la marche des homosexuels de parler de "coercition religieuse", faisant preuve d'une ignorance flagrante des préceptes de la Tora en s'obstinant à les comparer aux lois islamiques régissant notamment l'existence des Iraniens.

La question a été soulevée une nouvelle fois ce mardi au sein de la commission parlementaire des Lois, lorsque les députés religieux ont déposé un projet de loi à ce sujet. Ils ont proposé un amendement de la loi fondamentale de Jérusalem capitale d'Israël dans le cadre duquel la municipalité disposerait de toutes les prérogatives pour interdire les défilés "portant atteinte aux valeurs religieuses ou à la sensibilité de la population dans son ensemble". Les initiateurs de cette loi sont les députés du parti Shass et Eliahou Gabaï du Ihoud Leoumi-PNR qui ont déjà obtenu le soutien du gouvernement et de 40 députés lors de la présentation du projet en lecture préliminaire à la Knesset.  

Les débats ont été houleux ce mardi matin mais le vote n'a finalement pas eu lieu en raison de l'opposition formelle du président de la commission, le député Menahem Ben Sasson (Kadima), qui a prétendu "préférer le dialogue à la législation".
 

Les députés Gabaï et Ouaknine ont souligné que cette loi permettrait de sauvegarder le statut particulier de Jérusalem, capitale d'Israël. Pour Eliahou Gabaï, "les touristes étrangers visitant la ville sainte souhaitent avant tout retrouver sa spécificité juive, comme les Catholiques qui recherchent les signes de la Chrétienté au Vatican et les Musulmans l'esprit de l'Islam à la Mecque".

Face à eux, les députés de gauche Shelly Yehimowitz (travailliste) et Dov Hanin (Hadash) ont dénoncé cette initiative. Hanin a déclaré : "En quoi ce défilé porte atteinte aux sentiments du public: le ciel ne nous est pas tombé sur la tête après cette marche".

 
Le professeur en droit Mordehaï Karmenitzer, invoquant la liberté d'expression, n'a pas hésité à prétendre que "cette loi serait valable si Jérusalem était Téhéran". "Mais, a-t-il rappelé, elle n'est pas applicable si l'on considère que la ville est également la capitale des non-religieux".  

Israël: au moins 3 morts dans un attentat suicide dans le sud

                 Israël: au moins 3 morts dans un attentat suicide dans le sud

JERUSALEM,le 04/02/08 - Trois personnes, dont deux kamikazes, ont été tuées et cinq autres blessées dans un attentat suicide survenu dans un centre commercial à Dimona, dans le sud d'Israël, ont indiqué des sources policières et les services de secours.
"L'explosion a fait trois morts et au moins cinq blessés", a indiqué un porte-parole du Magen David Adom, le service israélien de secours.

Parmi les morts de l'attentat qui s'est produit à 10H30 locales (08H30 GMT)figurent les deux kamikazes : l'un a succombé en actionnant la ceinture d'explosifs qu'il portait sur lui, l'autre a été tué par un officier de police d'une unité d'élite qui se trouvait sur les lieux, selon le porte-parole du Magen David Adom.

La ceinture d'explosif du second kamikaze n'a pas explosé, a-t-il précisé.

Le kamikaze se cachait à l'intérieur du centre commercial lorsqu'il a été débusqué par le policier qui l'a abattu, une demi-heure après l'explosion de la ceinture piégée de l'autre kamikaze, ont indiqué des témoins.

Le porte-parole du Magen David Adom a ajouté que les blessés étaient évacués vers l'hôpital Soroka de Beershéva mais que leur vie n'était pas en danger.

Une vingtaine d'ambulances étaient sur le site qui a été bouclé par la police par crainte de l'explosion d'un autre colis ou ceinture piégés.

Selon la radio militaire, il semble que l'auteur de l'attentat soit venu d'Egypte via le passage de Rafah qui avait été forcé et partiellement détruit par la population palestinienne de la bande de Gaza, le 23 janvier, en raison du blocus imposé par Israël.

Dimona est une ville pauvre du sud d'Israël où a été construit dans les années 60 un réacteur nucléaire.

Au moins trois morts dans un attentat-suicide dans le sud d'Israël

        Au moins trois morts dans un attentat-suicide dans le sud d'Israël

JERUSALEM,le 04/02/08 - Un kamikaze s'est fait exploser lundi à Dimona, une ville du sud d'Israël qui abrite des installations nucléaires sensibles, faisant au moins trois autres morts et cinq blessés, ont annoncé les secours.

On ignore encore si le très secret réacteur de Dimona était la cible de cet attentat. La déflagration s'est produite dans un secteur industriel à une dizaine de kilomètres du site nucléaire installé en plein désert du Néguev.

La police israélienne, il y avait deux assaillants bien qu'un seul ait pu déclenché sa ceinture d'explosif. une brigade de démineurs a été dépêché sur les lieux pour neutraliser la seconde ceinture. Selon le quotidien "Haaretz", le deuxième kamikaze a été abattu avant d'avoir actionné sa ceinture.

Le dernier attentat-suicide en Israël avait été perpétré le 29 janvier 2007 par un Palestinien qui s'est fait exploser tuant trois Israéliens dans une boulangerie d'Eilat dans le sud du pays.

Israël en état d'alerte avancé après un attentat

                                Israël en état d'alerte avancé après un attentat

JERUSALEM ,le 05/02/08 - Israël a renforcé mardi son dispositif de sécurité après l'attentat suicide de Dimona (sud) et veut protéger sa frontière avec l'Egypte par crainte d'attaques palestiniennes lancées du Sinaï égyptien.

Six membres du mouvement islamiste palestinien Hamas ont par ailleurs été tués mardi dans un raid aérien de l'armée israélienne dans le sud de la bande de Gaza, selon une source médicale.

"Nos forces ont été placées en état d'alerte avancée, car nous craignons une vague d'attentats terroristes, après l'attentat de lundi à Dimona", qui a causé la mort d'une Israélienne et celle de deux kamikazes palestiniens, a déclaré à la radio publique le commandant de police Bertie Ohayon.

L'état d'alerte avancée est le niveau d'alerte maximum avant l'état d'urgence.

"Nous avons mobilisé des milliers d'hommes de la police et des gardes frontières appuyés par des volontaires, pour quadriller les secteurs à forte densité de population et surveiller les zones sensibles, notamment le long de la frontière avec l'Egypte", a-t-il ajouté.

L'attentat de Dimona, le premier depuis un an, a été revendiqué par les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa, une nébuleuse de groupes se revendiquant du mouvement Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas.

Le président israélien Shimon Peres a dénoncé cet attentat, destiné à "tuer dans l'oeuf toute chance de paix" alors que M. Abbas est engagé avec Israël dans la relance des négociations qui doivent permettre la signature d'un accord de paix avant la fin 2008.

Un responsable des Martyrs, Abou Al-Walid, a affirmé qu'il avait été mené conjointement avec deux autres groupes armés, par deux kamikazes originaires de Gaza.

Après l'ouverture de la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte le 23 janvier, à l'explosif et au bulldozer, des centaines de milliers de Palestiniens de ce territoire se sont rués vers la partie de la ville de Rafah située dans le Sinaï égyptien. La frontière a été refermée dimanche.

"Aujourd'hui, il y a une autoroute à deux voies entre la bande de Gaza et l'Egypte, et n'importe quel terroriste peut s'infiltrer sur notre sol à partir du Sinaï, car la porte est ouverte aux kamikazes", a affirmé à la radio publique le ministre des Infrastructures Binyamin Ben Eliezer.

"Israël doit considérer comme un projet national la construction d'ici un an d'une barrière tout au long de sa frontière avec l'Egypte" qui court sur 240 km depuis le sud de la bande de Gaza jusqu'à la station balnéaire d'Eilat (Mer rouge), a-t-il ajouté.

Un forum doit se réunir mercredi à la présidence du conseil à Jérusalem pour examiner la situation à la frontière de l'Egypte avec Gaza et avec Israël, a de son côté indiqué un haut responsable israélien sous le couvert d'anonymat.

"La ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, estime que l'Egypte devrait pouvoir faire passer de 750 à 1.500 le nombre de ses policiers déployés le long de sa frontière avec la bande de Gaza", a-t-il affirmé.

Selon un accord israélo-égyptien d'août 2005 conclu avant le retrait israélien de la bande de Gaza, l'Egypte peut déployer 750 policiers le long de sa frontière de 14 km avec la bande de Gaza.

Les médias israéliens ont pour leur part affirmé mardi que les deux kamikazes venaient de Hébron, en Cisjordanie.

Dans ce secteur, un segment de 60 km de la barrière de sécurité qu'Israël construit en Cisjordanie n'est toujours pas construit en raison de problèmes de financement et de recours à la Cour suprême présentés par des Palestiniens ou des écologistes.

Le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, Tsahi Hanegbi, a de son côté appelé à reprendre les assassinats ciblés contre la direction politique du Hamas.

"Au Hamas, il n'y a pas de différence entre ceux qui se présentent comme des politiques avec les autres terroristes (...) Il faut les liquider", a-t-il affirmé à la radio en soulignant que cette politique a jadis été "payante".

Tirs de roquettes palestiniennes sur le sud d'Israël, la moitié de Sderot privée d'électricité

Tirs de roquettes palestiniennes sur le sud d'Israël, la moitié de Sderot privée d'électricité

JERUSALEM,le 06/02/08 - Des militants palestiniens de la Bande de Gaza ont tiré une dizaine de roquettes sur le sud d'Israël, touchant une maison et faisant un blessé, selon la police.

Les chaînes de télévision israélienne rapportaient que la moitié de la ville de Sderot, qui compte 24.000 habitants, était privée de courant, une ligne électrique cruciale ayant été touchée.

Auparavant, des roquettes avaient touché des usines, causant des dégâts mais pas de blessés. Des militants du Hamas, qui contrôle la Bande de Gaza, ont dit avoir tiré 12 roquettes en une heure.

Le dernier café du kamikaze de Dimona

                               Le dernier café du kamikaze de Dimona

kamikaze.jpgDimona, Isarël,le 04/02/08 «Il a pris son café et dix minutes après, j'ai entendu l'explosion» : Revital Biton en tremble encore. C'est dans son restaurant de Dimona, dans le sud d'Israël, que s'est arrêté le kamikaze, avant de déclencher sa ceinture d'explosif à quelques mètres de là.

Autour d'elle, tout n'est que dévastation. Des vitrines ont volé en éclats. Des chaises et des tables sont renversées. Il y a encore des traces de sang et une odeur de mort flotte sur le centre commercial à ciel ouvert, un lieu très prisé par une population en mal de distraction, minée par le chômage.

Une Israélienne a été tuée et onze autres personnes blessées dans cet attentat suicide.

«Il ne s'est même pas assis. Il est parti immédiatement avec son café. Il avait une barbe et des cheveux longs. L'explosion s'est produite dix minutes après» à 10H30 (08H30 GMT), raconte-t-elle, encore toute pâle.

Une serveuse du restaurant, Marina Chabane, une jolie blonde, a, elle aussi, tout vu. «Il avait une veste rouge», se souvient-elle. Mais ni l'une ni l'autre, n'ont rien remarqué de suspect. «Maintenant, j'ai très peur», ajoute Mme Biton.

Un sentiment partagé par Meir Cohen, le maire de cette ville jusque-là paisible, située à une centaine de kilomètres de la frontière avec la bande de Gaza et à 80 km de celle avec l'Égypte.

«C'est la première fois que cela arrive à Dimona. Nous sommes désormais confrontés à une situation nouvelle. Toutes les villes, dans le désert du Neguev, sont maintenant en danger», estime M. Cohen.
Comme beaucoup dans sa ville, il est convaincu que l'attentat est survenu à cause de l'ouverture le 23 janvier de la frontière entre le sud de la bande de Gaza, soumise au blocus israélien, et l'Égypte, provoquant une ruée des Palestiniens vers le côté égyptien de Rafah pour s'approvisionner.

«Beaucoup de Palestiniens du Hamas, du Fatah, d'Al-Qaeda, ont pénétré dans le Sinaï», affirme-t-il.
Le ministre du Commerce et de l'Industrie, Eli Yishaï, est venu exprimé sa solidarité avec les habitants. Il partage les mêmes craintes que le maire.

«Israël, dit-il à l'AFP, doit s'occuper de la frontière entre Gaza et l'Égypte. Nous devons à nouveau la contrôler».

Le ministre de la Défense, Ehud Barak, est là, lui aussi. Il s'entretient avec des habitants, serre des mains, mais ne dit mot à la presse.

Non loin de là, des artificiers manipulent avec précaution un robot pour désamorcer une ceinture d'explosifs que l'un des kamikazes, abattu par un policier, n'a pas réussi à actionner.

Moshé Malka, un avocat de 36 ans, était dans son bureau, à l'intérieur du centre commercial.
«Lorsque j'ai entendu l'explosion, je me suis mis à courir. J'ai vu une tête, un jambe, des organes. J'ai voulu aider le blessé et je lui ai ouvert son manteau», raconte-t-il.

Et là, ajoute-t-il, «sous le manteau, j'ai vu la ceinture d'explosifs. Les yeux du kamikaze clignaient encore. J'ai crié à tout le monde de s'écarter. J'ai cru qu'il allait se faire exploser».

«Tant que la frontière entre la bande de Gaza et l'Égypte sera ouverte, cela sera le prix à payer», poursuit-il, alors que la dernière brèche encore ouverte à la frontière entre Gaza et l'Égypte a été fermée lundi matin et plus aucun passage n'est autorisé.

Les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa, une nébuleuse de groupes revendiquant des liens avec le parti Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas, ont revendiqué lundi l'attentat suicide de Dimona. Selon les Brigades, il a été mené conjointement avec deux autres groupes armés par deux kamikazes venus de Gaza, mais ceux-ci ne sont pas passés par l'Égypte.

Solidarité avec les Juifs de Cuba

                                          Solidarité avec les Juifs de Cuba

Article paru dans "Cyberpresse" ,le 06/02/08

À l’instar de leurs concitoyens non-Juifs, les quelque 1500 Juifs de Cuba ont des conditions de vie misérables et piteuses.

C’est ce qu’a constaté Julio Dahan, un membre très actif de la Congrégation Spanish & Portugueuse, au cours de ses séjours dans cette Île des Caraïbes.

“La pauvreté et la pénurie alimentaire frappent aussi de plein fouet les Juifs de Cuba. Ces derniers ont beaucoup de difficulté à joindre les deux bouts. Ils se débrouillent comme ils peuvent. La situation économique à Cuba s’est beaucoup détériorée, surtout depuis l’effondrement de l’Union Soviétique, jadis le principal bailleur de fonds du pays. En tant que Juifs vivant tranquillement en Amérique du Nord, nous n’avons pas le droit de laisser dépérir la petite et très vulnérable communauté juive cubaine. Nous devons nous mobiliser pour aider ces Juifs esseulés, qui comptent beaucoup sur notre appui”, nous a dit Julio Dahan.

Pour prêter main-forte tangiblement aux Juifs de Cuba, Julio Dahan s’est joint à Cuba Chaï, un groupe de solidarité avec les Juifs cubains constitué de membres bénévoles de la Communauté juive de Montréal.

Fondé l’année dernière par Stefani Novick, responsable des programmes éducatifs à la Congrégation Shaar Hashomayim, à son retour d’un premier voyage à Cuba, auquel ont pris part des jeunes juifs montréalais, et au cours duquel ils ont rencontré des membres de la communauté juive cubaine, Cuba Chaï s’est donné comme mission d’aider, par divers moyens, cette communauté.

“Notre premier voyage à Cuba, en mars 2007, nous a profondément bouleversés. Nous avons découvert une communauté chaleureuse et merveilleuse qui se bat farouchement pour préserver ses racines identitaires juives. Cette communauté a surtout besoin de médicaments, de vêtements, de nourriture… La laisser tomber et l’oublier, ce serait renier ce que nous, Juifs, sommes depuis plusieurs milliers d’années: un peuple solidaire qui se soucie des besoins des êtres les plus faibles et les plus démunis”, explique Stefani Novick.

Le groupe Cuba Chaï a organisé une séance d’information à la Congrégation Spanish & Portuguese.

Les membres de ce groupe ont participé dernièrement à une autre Mission de solidarité auprès de la communauté juive cubaine.

“Ce voyage mémorable a été pour moi une expérience existentielle très émouvante et fort enrichissante. J’ai vu de mes propres yeux sur le terrain ce que la notion de Tsédaka signifie concrètement. Les Juifs cubains sont des êtres très dignes. Ils n’exhibent pas leurs conditions de vie ardues pour qu’on s’apitoit sur leur sort. Après avoir rencontré cette magnifique communauté, on n’a qu’une seule envie: l’aider et retourner la visiter le plus tôt possible”, confie Rafi Tzoubari, un membre de Cuba Chaï, qui a participé à ce voyage de solidarité.

Quelque 1000 Juifs vivent aujourd’hui à la Havane. Dans les petites villes avoisinantes, il y a très peu de Juifs. À Camaguey, la communauté juive ne compte que cinquante-huit âmes. À Santiago de Cuba, il n’y a qu’une soixaintaine de Juifs . À Guantanamo, la  communauté juive est miniscule, une trentaine de personnes. Dans la localité de Florida, on ne retrouve qu’un seul Juif.

Chaque fois qu’il va à Cuba, Julio Dahan rend visite à la communauté juive de Camaguey.

“La majorité des membres de la communauté juive de Camaguey sont des personnes âgées, beaucoup d’entre elles vivent seules. Elles ont surtout besoin de médicaments et de vivres alimentaires. 730$ par mois seulement sont nécessaires pour faire vivre les cinquante-huit Juifs de Camaguey, une communauté vieillissante qui survit grâce à l’aide rachitique que lui allouent les instances communautaires juives de la Havane”, explique Julio Dahan.

Le régime castriste, qui pendant longtemps a fortement limité les activités à caractère religieux ou communautaire, ne va-t-il pas instrumentaliser à des fins politiques l’aide prodiguée par des communautés juives de la Diaspora aux Juifs de Cuba?

“Les Juifs que nous avons rencontrés nous ont dit que les relations entre le gouvernement cubain et la communauté juive cubaine se sont considérablement améliorées depuis le début des années 90. Des Rabbins du Mexique, du Venezuela -la majorité d’entre eux sont membres du mouvement Loubavitch Chabad- effectuent régulièrement des séjours dans l’Île. La liberté de culte est beaucoup plus tolérée qu’il y a une quinzaine d’années. Il y a aussi plus de contacts entre Cuba et Israël”, rappelle Stefani Novick.

Les Juifs de Cuba ont urgemment besoin de: médicaments pour les adultes et les enfants (acetaminophen, ibuprofin…); antibiotiques; multivitamines; suppléments de calcium; lait en poudre; médicaments pour l’asthme; savons; chaises roulantes; marchettes…

La Congrégation Spanish & Portuguese a décidé d’appuyer les initiatives du groupe Cuba Chaï.

“Nous comptons sensibiliser les membres de la Spanish & Portuguese à la cause importante dans laquelle le groupe Cuba Chaï s’est totalement investi”, nous a dit le Dr. Marc-Alain Wolf, un membre très impliqué de la Congrégation Spanish & Portuguese.

Cuba Chaï organisera au cours des prochaines semaines des séances d’information dans des synagogues et des institutions juives de Montréal.

Pour plus d’informations sur les projets parrainés par le groupe Cuba Chaï, contacter Julio Dahan au (514) 591-0350.

La pièce "Mein Kampf" portée à l'écran par Urs Odermatt

                   La pièce "Mein Kampf" portée à l'écran par Urs Odermatt

Le 06/02/08,Le cinéaste alémanique Urs Odermmatt portera à l'écran la pièce de George Tabori sur Hitler jeune: "Mein Kampf (Farce)". Le tournage débutera à Vienne à la mi-avril et le film devrait arriver sur les écrans germanophones dans un an.

Il évoquera l'époque durant laquelle Hitler rêve de devenir artiste peintre mais se fait recaler par l'Académie des Beaux-Arts de Vienne. Il est accueilli dans un foyer pour sans abri où il rencontre le juif Schlomo Herzl, a indiqué la société Schiwagofilm à Berlin.

Les rôles principaux seront tenus par deux acteurs allemands: le jeune Tom Schilling et Götz George. Ce dernier aura 70 ans en juillet.