Zèle administratif israélien 362 tonnes de tomates bloquées à Ashdod

Actualités, Alyah Story, Antisémitisme/Racisme, Contre la désinformation, International, Israël - le - par .
Transférer à un amiImprimerCommenterAgrandir le texteRéduire le texte
FacebookTwitterGoogle+LinkedInPinterest
Zèle administratif israélien 362 tonnes de tomates bloquée à Ashdod

362 tonnes de tomates bloquées à Ashdod en raison du boycott turc : un million et demi de shekels en danger

362,5 tonnes de tomates , d'une valeur de 1,5 million de shekels , sont bloquées au port d'Ashdod en Israël depuis plus d'un mois.

Ces cargaisons, importées de Turquie, ne peuvent être distribuées en raison des réglementations imposées par le ministère de l'Agriculture israélien , visant à respecter le boycott turc . Ce boycott a été imposé en avril dernier par le président turc Recep Erdogan , qui a suspendu les exportations vers Israël, y compris les produits agricoles essentiels comme les tomates.

Les importateurs israéliens avaient pourtant trouvé une solution en passant par la Jordanie pour contourner l'embargo. Cependant, bien que cette voie d'importation ait été initialement approuvée, les documents d'expédition indiquant la Jordanie comme destination ont entraîné un refus de la part du ministère. Le ministère invoque des raisons techniques, soulignant que les documents doivent correspondre aux exigences d'importation d'Israël.

Avichai Yehosef et Uriah Luz , les avocats des importateurs, ont discuté de cette décision, affirmant que bien que la cargaison ait été jugée conforme aux normes sanitaires, le blocage persiste pour des raisons bureaucratiques : « Malgré l'approbation initiale d'un haut fonctionnaire, l'État a refusé l'importation des tomates sans aucune justification liée à la santé des produits ».

Les tomates, reconnues pour leur haute qualité et leur prix compétitif en Turquie, sont devenues rares sur le marché israélien, ce qui a entraîné une flambée des prix pour les consommateurs locaux. Le ministère de l'Agriculture, bien que conscient des difficultés d'approvisionnement, défend son refus d'accepter ces marchandises, prétextant le risque pour l'agriculture locale si les documents d'importation ne sont pas conformes.Le ministère de l'Agriculture a publié une réponse officielle : « Conformément à la loi, l'importation de produits agricoles doit répondre aux exigences spécifiques du pays de destination. Tout produit qui arrive en Israël et dont la destination mentionnée sur les documents d'expédition est un autre pays ne peut être accepté sans risque pour la production locale. Notre priorité est de protéger l'agriculture israélienne contre des menaces phytosanitaires potentielles. »


"Le ministère de l'Agriculture est concerné car les normes d'importation vers l'Autorité palestinienne sont les mêmes que celles d'Israël. Bien que les tomates soient destinées à la Jordanie, elles sont souvent redirigées vers la Palestine, un moyen détourné pour contourner l'embargo turc et importater des marchandises en Israël. Cette pratique a conduit à une augmentation massive des exportations turques vers la Palestine, passant de 9,3 milliards de dollars en 2023 à 119,6 milliards de dollars cette année, avec des produits souvent acheminés vers Israël."

Cette situation soulève des interrogations quant à la gestion du boycott turc et à l'impact direct sur les prix des tomates en Israël, une hausse estimée de 30 à 50 % en raison des complications liées aux importations. Les importateurs avaient trouvé une solution pour réduire ces coûts, mais se heurtent aux refus administratifs persistants.

En d'autres termes , l'administration israélienne refuse les tomates bloquées au port d'Ashdod pour plusieurs raisons. Officiellement, ces tomates sont destinées à la Jordanie, mais les documents mentionnant la « Palestine » comme destination, ce qui crée un problème de conformité.

Bien que les tomates respectent les mêmes normes que celles importées directement en Israël, le ministère de l'Agriculture craint que l'importation ne viole les exigences légales d'Israël en matière de protection phytosanitaire. Cette situation découle également du boycott commercial imposé par la Turquie, compliquant l'importation directe en Israël.

En conclusion, la pénurie de tomates en Israël est en partie provoquée par ces embargos, malgré les efforts des importateurs pour contourner les difficultés logistiques. Le ministère de l'Agriculture continue d'imposer des restrictions strictes qui, selon lui, visent à préserver la production agricole locale.

Vos réactions

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A voir aussi