Yahya Sinwar : J'ai su immédiatement que c'était lui - La Révélation Choc du Dr. ASSI Sharon

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Je Savais Que C'était Sinwar Dès Le Coup d'Oeil : La Révélation Choc du Dr. ASSI Sharon

"Le médecin qui a identifié Yahya Sinwar : 'J'ai su immédiatement que c'était lui'"

Ici, le Dr Assi Sharon, spécialiste en reconstruction buccale et faciale à Hadassah, a vécu un moment déterminant dans sa carrière. En tant que volontaire pour l'unité d'identification des victimes de la police, elle a été la première à confirmer l'identité de Yahya Sinwar, le chef du Hamas, après son élimination. Ce fut un moment à la fois intense et plein de satisfaction pour elle, après des mois de préparation.

« J'ai bondi de ma chaise et crié 'Je sais qui c'est !' », raconte-t-elle. Elle venait de recevoir un appel urgent, accompagné de photos. Dès le premier coup d'œil, le Dr Sharon savait que les dents qu'elle examinait appartenaient à Sinwar. Son expérience et les mois passés à préparer ce moment ont été payés.

Une identification minutieuse et préparée

Depuis plusieurs mois, le Dr Sharon avait travaillé avec les forces de sécurité pour rassembler des informations précises sur Sinwar, en prévision d'une éventuelle identification. « J'avais créé un dossier 'anti-mortem' avec des images, des scans et d'autres paramètres pour être prêt le jour où nous serions amenés à l'identifiant. »

Grâce à une opération cérébrale subie par Sinwar en 2005, des tomodensitogrammes avaient été conservés à l'hôpital Soroka, fournissant des données cruciales. Mais ce qui a définitivement permis son identification était sa dentition unique : « Ses dents manquantes, les espaces entre elles – tout cela correspondaient parfaitement. »

"Je ne sens pas encore la boucle se refermer"

Malgré ce succès, le Dr Sharon ne ressent pas encore un sentiment d'achèvement : « J'attends autre chose, quelque chose de plus heureux. J'attends le retour des otages. » Elle continue de travailler inlassablement pour identifier les victimes de la guerre, consciente de l'importance de son rôle. Depuis le 7 octobre, elle et son équipe ont travaillé jour et nuit pour identifier les victimes de l'attaque terroriste.

« C'est un travail d'équipe », souligne-t-elle. Aux côtés du Dr Roital Hibbert et du Dr Tzipi Kahana, anthropologue légiste, Sharon a été au cœur de cette mission d'identification, apportant son expertise dans chaque détail.

Un rôle difficile, mais nécessaire

L'unité dans laquelle le Dr Sharon est volontaire n'est pas étrangère aux tragédies. Depuis qu'elle y travaille en 2010, elle a participé à l'identification de nombreuses victimes d'incidents majeurs, comme la catastrophe du Carmel. Mais cette fois, la tâche est particulièrement lourde émotionnellement : « Je ne sais pas encore quels seront les impacts mentaux de ce travail. Ce que je sais, c'est que je me sens plus à l'aise avec mes collègues de l'unité. C'est avec eux que je trouve du réconfort. »

Un espoir toujours présent

Même si la guerre fait rage à Gaza et au nord, le Dr Sharon espère pouvoir encore retirer les noms de sa liste. « J'attends juste de voir le plus grand nombre possible de personnes enlevées revenir vivantes. Cela sera ma plus grande satisfaction. »

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