Le 18/09/07, La solennité du jour de Kippour est profondément ressentie par le public religieux qui connaît les enjeux de cette journée de jeûne et de privations. Mais qu’en est-il de la population non pratiquante, et souvent très ignorante, souhaitant elle aussi prendre part aux prières de ce jour particulier respecté dans tout le pays, même par ceux qui ne s’intéressent aucunement aux préceptes de la tradition juive tout au long de l’année ?

Conscient d'un réel besoin, le député travailliste Michael Melchior a décidé de lancer, il y a huit ans, un projet intitulé "un judaïsme pour tous". Il a pris cette initiative alors qu’il occupait le poste de ministre de la Diaspora et des Affaires sociales. 

Et ce programme ayant été mis en oeuvre, chaque année, des dizaines de milliers d’Israéliens, qui ne veulent pas se rendre dans une synagogue, se retrouvent pour la prière et l’étude dans 250 centres dispersés dans tout le pays afin de marquer à leur manière le jeûne de Kippour.

Le public participant à ces rencontres est très varié : on y trouve des Israéliens de souche et des immigrants, anciens ou récents, qui se réunissent dans des centres communautaires, des salles de classe, que ce soit en ville ou dans les kibboutzim et les mochavim. L’an dernier, d’après les organisateurs, ils auraient été 100 000 à partager cette expérience.

La participation à ces prières collectives est gratuite et des livres de prières spéciaux, rédigés en hébreu et en russe, contenant des explications et des directives, seront distribués à l’assistance. En outre, dans certains endroits fréquentés essentiellement par des nouveaux immigrants russes, ces derniers seront guidés par un moniteur parlant leur langue.