Rendez-vous à Atlit un film de Shirel Amitay

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beau film d'espoir en la paix

Rendez Vous à ATLIT

C'est au club de l'étoile que la projection du film " Rendez vous à Atlit " eût lieu ce mercredi, l'histoire  se passe en Israël, en 1995, l'année qui a marquée l'Histoire d'Israël et du peuple juif dans son ensemble l'année où a été assassiné Ytshak Rabin .

Shyrel Amitaï met en scène deux histoires parallèles, l'une avec l'histoire du pays, l'autre avec l'histoire de trois soeurs retrouvés à Atlit pour un héritage familliale qui soulève la question du partage comme les israeliens avec les palestiniens, Shirel souligne que si nous considérons le " à nous " et le " à toi " alors la paix peut être possible.

La génération de Shirel agrandi avec une mythologie "Avant, il n'y avait rien, on a construit un pays donc maintenant nous sommes ici chez nous, à notre juste place " sauf que les palestiniens réclament cette même terre, et depuis on n'y connait que la guerre.

Dans ce film on n'y voit pas trop de positions politique, des anciens passages de discours cultes sont présents tout le long du  film et le rende réel , quelque peu film documentaire .

On y voit également un enfant palestinien qui n'est visible que sous les yeux de Cali, Shirel a voulu mettre sur le même plan le " réaliste " et tout ce qu'on trimballe avec nous d'invisible,  transmettre ses fantasmes, ses rêves, nos désirs comme l'apparition des défunts parents..

Le film nous fait voyager en Israël en temps de processus de paix, et puis le bouleversement  lors de l'assasinat du premier ministre, le pays était en deuil en chantant adon olam, mais les trois soeurs ne perderont jamais espoir, le film se finit par une belle chanson de Mike Brant..

Yael Abecassis, joue le rôle de la fille aîné, Darel, une seconde maman pour ses deux soeurs, c'est la femme parfaite magrès tout ce qu'elle a pu vivre, un mariage, des enfants et un mari absent.

Elle n'avait pas envie de faire le film au départ et la réalisatrice ne voulait pas d'elle non plus car elles ont deux visions différentes d'ailleurs, Yaël déclare :
"J'avais surtout beaucoup de mal avec la scène de l'enfant palestinien et des soldats israèliens, je ne me voyais pas participer à un film qui montre des soldats israeliens qui tuent des enfants, participer à un mensonge antisémite, nourrit de cette ideologie qui dit qu'on n'aurait pas le droit de vivre dans ce pays avec les arabes.Cela n'a aucun rapport avec la réalité et moi qui vis en Israël, je me dois de faire des films sur cette réalité " ..

Géraldine Nakache joue le rôle de la seconde fille ce qui lui posait problème en terme d'identification étant fille unique dans sa propre famille.

C'est alors que la réalisatrice mit en place une stratégie pour les rapprocher avant le tournage pour rendre cette intimité naturelle, elle l'a également rassurée en lui disant :
" Être la soeur du millieu, c'est un peu comme la terre d'Israël : tu cherches la paix mais tu ne la trouves jamais " , ce film lui était déstiné malgré toutes les embûches et le contraste qui l'éloigne de ces premiers films comme " Tout ce qui brille ", " Comme t'y es belle ".

Son agent, Gregory Weill avait pris connaissance de ce projet et lui en a fait part car il savait que ça lui parlerait beaucoup.

Cali ,son personnage, est comique, un peu rentre dedans , cette brutalité est là pour masquer quelque chose que l'on découvrira tout au long du film.

Judith Chemla, est la troisième soeur, la dernière, elle est un peu perdue, rêve de voyager en Inde comme son prénom voyageur Asia, elle se dit qu'il n'y aura jamais la paix en Israël puisque Rabin est mort.

La rencontre des trois actrices s'est faite en douceur, elles ont rapidement trouvé leurs marques  elles savaient surtout qu'elles allaient vivre une expérience unique , une expérience qui alliait forcément les rapprocher car elles diffusent ensemble un message d'espoir et de paix pour l'Etat d'Israël.

 

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