« Quand on n’est pas en accord avec sa vie, on a du mal à se regarder dans le miroir » confie Judith Elmaleh

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« Quand on n’est pas en accord avec sa vie, on a du mal à se regarder dans le miroir » confie Judith Elmaleh

« Quand on n’est pas en accord avec sa vie, on a du mal à se regarder dans le miroir » confie Judith Elmaleh dans le podcast « Miroirs » d’Amélie Marzouk

Dans ce nouvel épisode de son podcast « Miroirs », la photographe Amélie Marzouk reçoit l’auteur Judith Elmaleh pour découvrir le regard qu’elle se porte face au miroir.

La nouvelle photographe très prisée par les célébrités, Amélie Marzouk revient sur le parcours de l’auteure Judith Elmaleh dans un nouvel épisode de son podcast « Miroirs ». Sa place dans sa famille, son reflet dans le miroir ainsi que celui de ses proches et sa mise en lumière grâce à son nouveau roman… L’auteure évoque des sujets poignants au micro d’Amélie Marzouk.

Un miroir guérisseur

Issue d’une famille juive marocaine, Judith Elmaleh, sœur de l’humoriste Gad Elmaleh dont elle écrit les spectacles, revient dans ce nouvel épisode du podcast « Miroirs » sur des éléments forts de son enfance.

Elle raconte une anecdote passionnante sur combien se regarder dans le miroir est important. A l’âge de 4 ans, ses parents ont remarqué qu’elle dessinait tout à l’envers. « Ils m’ont emmené voir un psy. Comme remède, il leur a demandé de me mettre toute nue devant un miroir, car je ne me connaissais pas. Au bout de quelques séances, j’ai dessiné à l’endroit. » raconte-t-elle.

Si ces séances l’ont guérie, elle a pourtant continué à fuir les miroirs par la suite. « Je pense que quand on n’est pas en accord avec sa vie, on a du mal à se regarder dans le miroir. Quand on est en contradiction avec ses idéaux, on s’évite un peu » évoque l’auteur d’« Une Reine », ces mots résonnent et ont une forte signification. Lorsqu’on ne se comprend pas, on ne se regarde pas.

Elle évoque aussi au micro d’Amélie Marzouk, la complexité de se construire un destin individuel au milieu d’un tout familial, même en quittant son pays natal.

« Il faut se battre contre soi-même pour être un individu à part entière et construire son destin de manière individuelle ».  Elle se remémore aussi sa relation avec son père et le regard qu’il posait sur elle, enfant. « Mon papa me disait souvent que j’étais la plus drôle de la famille. Ça m’énervait enfant. Quand on est petite, on veut que notre papa nous dise qu’on est la plus belle, qu’on est une princesse. Et moi, je n’étais que la plus drôle. ». Elle pensait alors ne pas être jolie.

Une histoire familiale forte

L’auteure qui a évolué professionnellement en écrivant pour les spectacles de son frère, ou pour des pièces de théâtre sort de l’ombre grâce à son roman avec lequel elle rend hommage à sa grand-mère. Mais comment se sent-on lorsqu’on passe de l’ombre à la lumière ?

Touchante, l’auteure se confie « Dans cette lumière j’amène ma grand-mère qui n’est jamais sortie de chez elle, qui était recluse ».

Raconter son histoire et la mettre en lumière lui a permis de mieux se connaître et les répercussions de son histoire familiale. « Il n’y a qu’en écrivant que j’ai réalisé à quel point cet impact générationnel était fort ».

D’un point de vue familial, ce roman fait de l’ordre dans une transmission faites de non-dits, une transmission selon elle nécessaire pour ses enfants. Judith Elmaleh considère que l’écriture de ce roman a été plus fort que 10 ans de psychanalyse. 

Selon Judith Elmaleh, être en forme avec un beau sourire suffit

Amélie Marzouk se concentre dans cet épisode une nouvelle fois sur l’image qu’une femme porte sur elle-même. L’auteure évoque à son micro la nécessité de profiter de son corps et de son image et de l’assumer surtout lorsqu’on est jeune, car on réalise seulement plus tard qu’il fallait assumer pleinement ses qualités comme ses défauts. « J’ai réalisé que quand on était en forme, de bonne humeur, souriant, avec de l’assurance, ça suffit largement.», car personne ne regarde finalement tous les défauts que l’on se trouve à soi-même.

« Agir, produire c’est ce qui nous rassure ».

En créant ce podcast, Amélie Marzouk donne la parole à des femmes inspirantes afin qu’elles puissent partager des témoignages intimes. Pour conclure cet épisode riche en émotions, les deux femmes se rejoignent pour affirmer que produire du contenu qui plaît est la clé de la confiance en soi. Découvrez le témoignage de Judith Elmaleh dans le podcast d’Amélie Marzouk, dont les mots redonnent l’envie de contempler son reflet dans le miroir.

Site Internet : https://www.studio-photographe-paris.com/

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