Premier débat à l'ONU sur la situation des otages israéliens détenus par le Hamas

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Premier débat à l'ONU sur la situation des otages israéliens détenus par le Hamas

Premier débat à l'ONU sur la situation des otages :"Les enfants qui sont rentrés se réveillent encore en sursaut à cause de cauchemars."

Hier soir, le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu sa première discussion officielle sur la situation des personnes enlevées par le Hamas. Cette réunion, sollicitée par l'ambassadeur d'Israël à l'ONU, Danny Danon, a vu la participation du Dr Efrat Baron Har-Lev, médecin à l'hôpital Schneider, qui a soigné les enfants libérés de captivité. Lors de cette session, Danon a partagé des témoignages bouleversants sur les abus subis par les otages, tout en promettant :
"Nous n'oublierons pas, et nous ne nous arrêterons pas tant que nous ne les aurons pas tous ramenés".

Les récits terribles des enfants libérés

Le Dr Baron Har-Lev a expliqué que les enfants, à leur retour, étaient méconnaissables :
"Après 50 jours où ils n'avaient pas le droit de pleurer, de rire ou même de se tenir debout, ils ne mangeaient presque plus. Ils ne ressemblaient plus à des enfants mais à l'ombre d'eux-mêmes. Neuf mois après leur retour, ils se réveillent encore en sursaut à cause de cauchemars". Elle a également évoqué une jeune fille de 14 ans, gardée seule pendant sa captivité, à qui on disait que plus personne ne l'aimait et qu'Israël n'existait plus.

L'ambassadeur Danon a lu des témoignages accablants, tels que celui d'Amit Sosna, qui a été abusée sexuellement par le Hamas. Il a révélé que "chaque femme captive a été abusée". Ces récits ont été soutenus par des preuves photographiques montrées aux membres du Conseil de sécurité.

Une réponse internationale mitigée

La secrétaire générale adjointe de l'ONU, Rosemary DiCarlo, a commencé la réunion en appelant à la libération immédiate des otages, tout en condamnant fermement le Hamas pour les exécutions récentes. Elle a également salué l'effort d'Israël pour vacciner contre la poliomyélite à Gaza, tout en exprimant son soutien aux négociations en cours pour un accord à Doha.

Cependant, la participation de Yuli Novak, PDG de B'Tselem, a ajouté une autre perspective au débat. Elle a critiqué la politique israélienne, affirmant que "le gouvernement israélien cherche à maintenir la suprématie juive" et que Gaza est devenue "inhabitable". Ses déclarations ont suscité des tensions au sein de la session, marquant les divergences profondes sur la gestion du conflit.

L'engagement d'Israël : ramener les otages

Danon a conclu en appelant à la mémoire des otages toujours détenus. "Nous n'oublions pas pourquoi nous sommes à Gaza, et nous ne les oublierons jamais. Israël a l'obligation de ramener chacun de nos citoyens enlevés". Il a également dénoncé l'inaction internationale face aux violations répétées du Hamas, soulignant que la prise d'otages constitue une violation flagrante du droit international.

Ce premier débat officiel marque une étape importante dans la reconnaissance de la situation des otages israéliens, mais aussi dans la mise en lumière des horreurs vécues par ces innocents entre les mains du Hamas. La pression internationale monte, mais pour Israël, la mission est claire : ramener tous les otages à la maison.

 

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