Mon Fils : Comment survivre à la barbarie nazie -vidéo-

Actualités, Antisémitisme/Racisme, Coup de théâtre, Culture - le - par .
Transférer à un amiImprimerCommenterAgrandir le texteRéduire le texte
FacebookTwitterGoogle+LinkedInPinterest
Mon Fils : Comment survivre à la barbarie nazie

Un coup de téléphone annonce à Pierre Lefrançois la mort d’un certain Srul : son père avec qui il est brouillé depuis plus de trente ans, et qu’il n’a jamais revu. Réunis toute une nuit, ils feront évoluer leurs âmes en conflit vers une réparation commune. Le fils essaie de comprendre ce père absent et d’en faire le deuil. Le père tente de réparer ses erreurs, d’expliquer son histoire afin de pouvoir quitter ce monde en paix.La réconciliation sera-t-elle possible avant que le jour se lève ?
Mon fils : un spectacle sur la réparation après la déportation.

Mon fils de Erwan Szejnok Zamor

Actuellement et jusqu'au 25 juin 2022
Au Théâtre de la Contrescarpe
(5 rue Blainville 75005 Paris)
Les samedis à 14h30.

Et les mercredis à 19h à partir du 6 avril. Relâches les 20 et 27 avril et les 8 et 11 juin.

Au Théâtre de la Contrescarpe
(5 rue Blainville 75005 Paris)

NOTE DE L’AUTEUR

Comment aborder les conséquences transgénérationelles de la Shoah ? C’est ce qui a alimenté mon écriture.

Chaque génération reçoit l’héritage culturel de ses prédécesseurs, mais aussi ses traumas, ses non-dits, ses fantômes.

Petit-fils d’un survivant de la shoah ayant perdu toute sa famille dans les camps, jusqu’à être le dernier à porter son nom de famille, j’ai reçu cet étrange héritage.

Ma famille a vécu avec ses fantômes et avec ses blessures qui aujourd’hui encore perdurent.

Les derniers survivants de la shoah s’en vont peu à peu. Que reste -t-il de leur mémoire ?

Comment continuer à la transmettre en réparant les morts ainsi que les vivants… ?

Les personnages de cette histoire représentent différents membres de ma famille existants ou ayant existés.

J’ai écrit cette pièce en voulant partager mon ressenti de descendant de troisième génération, partager cette mémoire et ses blessures encore existantes sous son prisme contemporain.

J’ai voulu dans ce texte aborder les difficultés et la culpabilité que peut éprouver un homme ayant survécu à la barbarie Nazie. Comment peut- on vivre après ? Peut-on guérir ? Se reconstruire ? Fonder une famille ? Les pulsions de vie peuvent elles rétablir l’humanité sur les cendres de thanatos ?

Peut-on accepter et vouloir mettre un être au monde dans de telles conditions ?

La pièce abordera également entres autres concepts, la laïcité, les judaïsmes, l’identité.

Le texte alterne entre fiction, réalité familiale, et conte mystique.

RÉSUMÉ :

Un coup de téléphone vient annoncer la mort d’un certain Srul (qui est le prénom Yiddish d’Israël) à Pierre Le françois.

Le défunt est en fait le père de Pierre. Les deux hommes se sont brouillés plus de 30 ans auparavant et ne se sont jamais revus.

Pierre est sommé, s’il veut bénéficier de l’héritage, d’aller veiller le corps de ce Srul.

En plus de devoir porter une kippa, lui qui n’est pas juif devra également lire les mémoires de ce père, durant la veillée funèbre.

Pierre et Srul seront réunis toute une nuit durant, dans l’appartement « paternel », les âmes des deux hommes en conflit évolueront vers une réparation commune, qui permettra au fils de comprendre qui il est, où il va, de faire le deuil de ce père qu’il n’a pas eu.

Pour le père il s’agira de réparer ses erreurs pour pouvoir quitter ce monde en paix pour ne pas être un dibukh (fantôme), damné, perdu p our l’éternité ayant fuit ses responsabilités de père et de vivant, par son retrait du monde.

Cette nuit sera celle de la transmission, de l’apprentissage, du deuil, de la résilience, de la réparation pour les deux âmes : tous les non dits et les noms- dits feront vivre les deux protagonistes dans un entre deux mondes, entre la vie et la mort, le rêve et la réalité.

Comme on dit en hébreu l’chaim !!! À savoir : à la vie ! A celle de ce monde et à celle de celui à venir.
Un lien de filiation post-mortem est-il possible avant que le jour ne se lève ?
La pièce abordera également la difficulté de vivre après la Shoah, pour cet homme ayant perdu toute sa famille dans les camps. Un voyage mystico psychanalytique en perspective.

Mise en scène

L’univers sera « extra ordinaire », plongé dans un entre deux mondes : le rêve et la réalité.

Les lumières alterneront entre la pénombre, les veilleuses, des moments stroboscopiques.Le décor sera minimaliste pour qu’on se sente proche des acteurs et de leur intimité.

Décor
Le décor est un appartement poussiéreux qui a appartenu au père, il sera le lieu de la veillée funèbre.Il sera composé d’une fenêtre, de lampes, d’un meuble à alcool, de vieux fauteuils ….
Un lit recouvert d’un drap blanc campe au milieu de l’appartement, le corps du père est dessous.

La musique
Quelques passages live de musique viendront apporter les transitions et des respirations. Les thématiques seront un mélange de musique Klezmer et mystique appuyées par des ambiances sonores de M.A.O.Dimension pédagogique
Ce spectacle peut également s’adresser à un public scolaire (Thème sur le devoir de mémoire par rapport à la Shoah), cela peut ouvrir sur un débat, comme outils pédagogique pour aborder ce pan de l’histoire.La pièce pourrait également se jouer dans les différents mémoriaux, sachant que la compagnie prépare une pièce sur le thème de la résistance, nous pourrons proposer ces pièces en dyptique.
<

Texte et mise en scène : Erwan Szejnok Zamor

Avec Jean Philippe Bêche dans le rôle du fils (Pierre)
Erwan Szejnok Zamor dans les rôles du notaire et du Père (Jacques)

  • Création lumière :Estelle Ryba assistée de Laure Anne Néré
  • Design sonore : Nathanaël Minet

Tableaux graphiques et effets spéciaux : Marion Ducasse et Maxime Richard Composition musicale, chorégraphie : Erwan Szeinok Zamor

Vos réactions

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A voir aussi