Meta licencie pour abus de chèques-repas et Israël adopte la flexibilité

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Meta licencie pour abus de chèques-repas et Israël adopte la flexibilité

Meta licencie pour abus de chèques-repas, mais Israël adopte la flexibilité

Dans un contexte où Meta a récemment licencié 24 employés pour avoir abusé de leurs chèques-repas, une tendance inverse se développe en Israël . De plus en plus d'entreprises y encouragent une utilisation flexible des avantages sociaux, notamment en permettant aux salariés de choisir comment dépenser leur budget d'avantages.

Meta licence des employés pour abus de chèques-repas

En avril dernier , Meta , la société mère de Facebook et Instagram, a licencié des employés de ses bureaux de Los Angeles . Ces employés utilisaient leurs chèques-repas de 25 dollars pour acheter des articles non alimentaires comme du thé et du dentifrice, ce qui a conduit à leur licenciement. Un employé a déclaré : « Les jours où je ne mangeais pas au bureau, je trouvais que c'était dommage de gaspiller le ticket restaurant. ».
Un employé avec un salaire de 400 000 $ annuel a été licencié pour cette raison ! 

Contrairement à cette approche stricte, de nombreuses entreprises israéliennes adoptent une approche plus souple en matière d'avantages sociaux.

Avantages flexibles en Israël : une tendance croissante

En Israël , des entreprises telles que SAP , Mor Beit Investments , Yotpo et Pagaya ont commencé à offrir des avantages flexibles à leurs employés. Ces entreprises permettent à leurs salariés d'utiliser leurs chèques-repas pour des cours au supermarché, des abonnements de gym, et même pour régler des factures d'électricité.
Cette approche repose sur l'idée que l'
employé sait ce qui est le mieux pour lui , selon Assaf Alpert , PDG de Bttr , une entreprise offrant des solutions d'avantages sociaux flexibles.

Alpert explique que ces systèmes permettent non seulement d'augmenter l'autonomie des employés, mais aussi de renforcer leur satisfaction tout en alignant leurs actions sur les valeurs organisationnelles. Certaines entreprises encouragent leurs salariés à prendre plus de congés en dédiant des budgets aux réservations de vacances .

Pourquoi ne pas simplement augmenter les salaires ?

Alpert répond à cette question : « Lorsque le salarié reçoit l'allocation directement sur sa fiche de paie, il est heureux sur le moment, mais ensuite, cela disparaît rapidement dans les charges du salaire. Avec une solution comme Better , l'expérience est continue et reste associée à un sentiment de connectivité organisationnelle . »

Bien que ces avantages flexibles semblent cibler principalement le secteur de la technologie , Alpert affirme que ce modèle peut s'appliquer à tous les secteurs, y compris les ouvriers .
Il souligne que ces populations bénéficiaient d'une plus grande flexibilité dans la gestion de leurs
dépenses quotidiennes .

La différence culturelle entre Meta et Israël

Le cas de Meta met en lumière l'écart entre une gestion rigide, comme aux États-Unis, et une approche plus adaptative en Israël. « Ce qui s'est passé chez Meta montre que nous devons écouter ce que les employés souhaitent réellement », conclut Alpert.

 

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