Ces similitudes culturelles et linguistiques entre les Tziganes et les communautés juives sont diverses et peuvent varier selon les régions et les groupes spécifiques, mais voici quelques exemples de similitudes souvent mentionnées :

1. 1. Coutumes et traditions : Les Tziganes et les Juifs partagent des coutumes et des traditions familiales similaires, telles que l'importance accordée à la famille étendue, le respect des aînés et l'importance des liens familiaux.
   2. Musique et danse : Les deux cultures sont réputées pour leur musique et leur danse animées. Les Tziganes ont leur propre style musical distinct, connu sous le nom de musique tzigane, qui partage des influences musicales et des instruments similaires à la musique juive, notamment le violon et l'accordéon.
   3. Rites de passage : Les cérémonies marquant les étapes importantes de la vie, telles que la naissance, le mariage et le deuil, présentent des similitudes dans les deux cultures.* Par exemple, la pratique de la circoncision est observée chez les garçons juifs et certaines communautés tziganes. De plus, les mariages sont des occasions festives avec des rituels symboliques et la participation de la famille et de la communauté.
   4. Rites funéraires et deuil : Les Tziganes et les Juifs partagent des traditions de deuil, telles que le respect des défunts, les visites aux tombes et les prières spécifiques en mémoire des défunts. Certaines similitudes peuvent également être observées dans les rituels de deuil, comme la pratique de déchirer sa chemise (kriah) chez certains Juifs et Tziganes pour exprimer la douleur et le deuil.

Parallèles Culturels et Linguistiques :

Les similitudes entre les Tziganes et les Juifs sont frappantes. Les deux groupes observent des coutumes et des traditions uniques qui se distinguent de leurs voisins non-juifs.
Par exemple, la pratique de la circoncision, qui est un rituel essentiel dans le judaïsme, se produit également chez les Tziganes. De plus, les Tziganes utilisent une langue appelée le Yeniche, qui présente des similarités lexicales et grammaticales avec l'hébreu.

Le Yeniche : Un Pont Linguistique vers l'Hébreu :

Le Yéniche, langue parlée par les Tziganes, a été approfondie en profondeur par des linguistes. Les recherches ont révélé que cette langue a un certain nombre de mots et de structures grammaticales qui sont liées à l'hébreu ancien.
Ces similarités linguistiques reconnues renforcent l'idée d'un héritage linguistique commun entre les Tziganes et les Juifs, ainsi un lien ancestral entre ces deux groupes culturels distincts.

Les Références Historiques :

Outre les preuves linguistiques et culturelles, certaines références historiques soutiennent également la théorie de l'origine juive des Tziganes. Des écrits médiévaux font référence à des groupes itinérants ressemblant aux Tziganes actuels, notamment en Europe de l'Est. Certains documents mentionnent leur lien potentiel avec les Juifs, faisant référence à des origines communes.

Les similitudes entre les Tziganes et les Juifs vont au-delà des aspects culturels et linguistiques. Les deux peuples ont également partagé des expériences tragiques pendant la Seconde Guerre mondiale.

Déportations et persécutions pendant la Seconde Guerre mondiale :

Tout comme les Juifs, les Tziganes ont été victimes de persécutions systématiques et de déportations pendant la période nazie. Les nazis considéraient les Tziganes comme une "race inférieure" et les ont inclus dans leur programme d'extermination.

Les Tziganes ont été soumis à des politiques discriminatoires et à des actes de violence. Des milliers de Tziganes ont été déportés vers des camps de concentration où ils ont été soumis à des conditions inhumaines, à la faim, aux maladies et à l'extermination. On estime que plus de 500 000 Tziganes ont été tués pendant l'Holocauste, représentant une grande partie de leur population en Europe.

En septembre 2018,  environ 70 survivants roms de la Seconde Guerre mondiale en Moldavie ont reçu une indemnisation de la part de l’Allemagne.

Mais les réparations offertes à ces personnes âgées dans ce pays, le plus pauvre de l’Europe, n’ont pas pris la forme de liquidités – seulement de produits alimentaires et de charbon qui sera utilisé comme moyen de chauffage et uniquement pendant quelques mois. Le budget s’élève à environ 600 dollars par personne.

« Ce sont des gens qui n’ont jamais bénéficié d’une indemnisation auparavant », commente Marin Alla, directeur de la Voix pour la coalition des Roms, une ONG qui distribue ces aides de la part de la fondation EVZ, basée en Allemagne.

 L'oubli et la reconnaissance tardive :

Malheureusement, l'histoire des souffrances des Tziganes pendant l'Holocauste a souvent été négligée et minimisée. Il a fallu du temps pour que leur expérience soit reconnue et commémorée. Ce n'est que tardivement, dans les années 1980 et 1990, que les Tziganes ont commencé à recevoir une reconnaissance officielle en tant que victimes de l'Holocauste.

Cette reconnaissance tardive souligne la nécessité de faire connaître et de commémorer également leur histoire, tout en mettant en évidence les parallèles tragiques entre les persécutions subies par les Juifs et les Tziganes pendant la Seconde Guerre mondiale.

Similitudes entre les Juifs et les Tziganes concernant la naissance, le mariage et le deuil :

Naissance :

1. 1. • La pratique de la circoncision est observée chez les garçons juifs et certaines communautés tziganes.
      • Des cérémonies spéciales peuvent être organisées pour donner un nom à l'enfant, accompagnées de prières et de bénédictions.

Mariage :

1. 1. • L'engagement matrimonial est considéré comme important et sacré dans les deux cultures.
      • Les cérémonies de mariage sont des événements joyeux et festifs, où des rituels symboliques, des prières et des bénédictions sont souvent présents.
      • La participation de la famille et de la communauté est valorisée, renforçant les liens familiaux.

Deuil :

1. 1. • Les périodes de deuil sont observées, comme la période de "shivah" chez les Juifs, durant laquelle les membres de la famille se retirent temporairement de certaines activités.
      • Le rituel de déchirer sa chemise (connu sous le nom de "kriah") est observé par certains Juifs lorsqu'ils sont en deuil. Il s'agit d'une pratique symbolique de déchirer un vêtement, généralement au niveau de la poitrine, pour exprimer la douleur et le deuil suite au décès d'un proche. C'est une pratique ancienne qui remonte aux temps bibliques.Cependant, il convient de noter que ce rituel n'est pas spécifique aux seuls Juifs et Tziganes. Il peut également être observé par d'autres groupes religieux et culturels dans différentes traditions funéraires à travers le monde.
      • Des prières et des rituels spécifiques sont effectués pour honorer la mémoire des défunts.
      • Les visites aux tombes et le respect des défunts sont importants.

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