Les Femmes de Fer : Les épouses des réservistes israéliens face à la guerre

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Les Femmes de Fer : Les épouses des réservistes israéliens face à la guerre

Cette Guerre devrait s'appeler 'Les Femmes de Fer'

Le mois d'août est arrivé, marquant la fin des camps d'été et des activités éducatives pour les enfants en bas âge.

Pour les familles des réservistes, c’est un moment particulièrement difficile.

De nombreux soldats, rappelés pour la troisième fois en quelques mois, ont dû quitter leur famille à nouveau, laissant derrière eux des épouses déjà épuisées par les mois de gestion solitaire du foyer.

Le général de division Nathaniel Yacovi, père de sept enfants, est l'un de ces soldats.

« Mon fils et moi avions prévu de diriger un camp d'été ensemble. Maintenant, je ne serai pas là. Ma fille handicapée entre en première année, et je voulais être présent pour elle. Mais cela n'arrivera pas », raconte-t-il avec regret.

Il admet que la charge mentale et physique pesant sur son épouse est immense, ajoutant avec amertume : « Cette guerre devrait s'appeler 'Les Femmes de Fer', pas 'Épées de Fer'. »

Moriah Silverman, mère de trois jeunes enfants, vit dans la colonie de Shlomit, dans la bande de Gaza.

Son mari, Ariel, un officier de combat, a été rappelé pour la troisième fois ce mois-ci, après avoir été blessé en début de conflit.

« Les cadres pour les enfants sont enfin terminés, et je jongle entre mes trois enfants et mon travail », explique-t-elle.

Moriah bénéficie d'un soutien communautaire précieux, mais malgré cela, la fatigue et la pression sont palpables.

Les défis rencontrés par ces femmes sont nombreux : absence de leur conjoint, gestion des enfants sans cadre éducatif, et la difficulté de maintenir un semblant de normalité dans des circonstances anormales.

Les témoignages de femmes comme Moriah et les réservistes qui avouent ne pas savoir s’il pourra répondre à son troisième rappel ce mois-ci, révèlent une profonde lassitude.

Ces femmes, en dépit de leur résilience, expriment une frustration croissante face à la situation.

« Même la femme la plus forte du monde a un moment de rupture », déclare t-elle, soulignant l'impact psychologique et émotionnel que cette guerre pourrait avoir à long terme sur les familles israéliennes.

Cette guerre, bien que combattue sur les fronts militaires, a également créé un autre champ de bataille à l’intérieur des foyers israéliens, où les épouses des réservistes luttent pour maintenir la stabilité familiale malgré l'absence prolongée de leurs maris.

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