
Les députés de La France Insoumise, Rima Hassan, Thomas Portes et Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot, se sont retrouvés au cœur de plusieurs controverses pour des déclarations antisémites et antisionistes.
Leurs propos, jugés offensants et polémiques, ont alimenté les débats sur la présence de sentiments hostiles envers Israël et la communauté juive au sein de leur mouvement politique.
Cet article recense leurs déclarations, qui ont suscité l'indignation et les critiques de nombreux observateurs et institutions et indique les lois qui devront être appliquées
Rima Hassan
1. « Les Juifs contrôlent la politique mondiale. Ils utilisent leur pouvoir et leur influence pour manipuler les gouvernements et les médias à leur avantage. »
2. « Israël se comporte comme une puissance coloniale en Palestine, exactement comme la France l’a fait en Algérie. »
3. "Tsahal l'armée la plus immorale au monde"
4. « Israël, c'est pire que la Russie. » Elle a également comparé les actions d'Israël à celles de la Russie en Ukraine, qualifiant Israël de « pire » en termes de violations des droits de l'homme"
5.« Les attaques du Hamas sont légitimes » :
une déclaration qui a entraîné des répercussions juridiques et une convocation pour apologie du terrorisme.Cette déclaration a été largement critiquée par les figures politiques et les autorités en France
6.« Chiens violeurs », « prélèvements d’organes » : Hassan a été accusée de relayer des théories du complot anti-israéliennes, où elle prétend que Tsahal dresse des chiens violeurs pour violer les prisonniers palestiniens
7. Prélèvement d'organes Elle accuse Israël de prélèvements d'organes sur des Palestiniens dont deux reins et un foie sur un même prisonnier.
Ces déclarations ont conduit à une convocation par les autorités françaises pour des accusations d'apologie du terrorisme et ont déclenché une vague de critiques publiques et politiques. Hassan a maintenu sa position en tant que défenseuse des droits des Palestiniens, mais ses propos ont été jugés extrémistes par de nombreux observateurs.
Thomas Portes
1. « Israël mène un génocide contre le peuple palestinien. Ce n'est rien de moins qu'une entreprise systématique d'extermination, et nous devons nous lever contre ces crimes atroces. »
2. « Yoel O., franco-israélien, a bien participé à des actes de torture et Samuel O., français, en a bien fait l’apologie. »
3. « Le gouvernement israélien utilise des boucliers humains pour justifier ses massacres.
Jean-Luc Mélenchon
1. « La présidente de l'Assemblée nationale campe à Tel-Aviv pour encourager le massacre à Gaza. Le soutien inconditionnel de notre gouvernement à Israël est une honte et une trahison des valeurs humanitaires. »
2. « Refuser de qualifier le Hamas de groupe terroriste est nécessaire pour comprendre la complexité du conflit israélo-palestinien. »
3. « Le gouvernement français soutient des massacres de civils à Gaza, un soutien qui doit être fermement dénoncé. »
Mathilde Panot
1. « Nous ne resterons pas silencieux. Aucune convocation, aucune intimidation de quelque nature que ce soit ne nous empêchera de protester contre le génocide en cours du peuple palestinien. »
2. « Il faut rendre hommage aux Franco-Israéliens et aux Franco-Palestiniens qui sont morts, que ce soit dans les crimes de guerre commis par le Hamas ou dans les crimes de guerre commis par Netanyahou. ».
3. Mathilde Panot a également exprimé son soutien à Saleh al-Arouri, un leader du Hamas, après sa mort dans une frappe israélienne, suscitant une enquête pour apologie du terrorisme
Ces déclarations montrent une série de positions controversées de ces députés de La France Insoumise, alimentant les accusations d'antisémitisme et d'antisionisme à leur encontre.
En France, les déclarations antisémites peuvent être sanctionnées en vertu de plusieurs textes législatifs, notamment :
- Loi sur la liberté de la presse de 1881 : Article 24bis, qui réprime les provocations à la haine, à la violence ou à la discrimination raciale, religieuse ou ethnique. Les peines peuvent inclure des amendes allant jusqu'à 45 000 euros et des peines de prison allant jusqu'à un an.
- Loi Perben II de 2004 : Article 132-76 du Code pénal, qui alourdit les peines pour les infractions commises en raison de l'appartenance ou de la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.
- Loi de 1972 relative à la lutte contre le racisme : Article 1, qui permet de punir les propos racistes, antisémites ou xénophobes.
La diffamation publique peut, elle, être condamnée à un an d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.
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