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Une nouvelle coalition peut rendre le mont du Temple au peuple juif.
Voici une nouvelle que vous avez peut-être manquée et qui est aussi révélatrice que risible.
Lundi dernier, une jeune Israélienne nommée Ofir Dayan a visité le Mont du Temple.
Émue par l'expérience de poser le pied sur le site où les Juifs ont désiré revenir depuis 19 siècles, elle s'est mise à chanter, interprétant fièrement "Hatikvah", l'hymne national d'Israël.
Mais alors que le patriotisme s'échappait de ses cordes vocales au cœur de Jérusalem, Mme Dayan a été accueillie de façon désagréable et plutôt malvenue, de la part d'un policier israélien qui lui a demandé d'arrêter.
Malgré les instructions incohérentes fournies par le policier, c'est exactement ce qu'a fait Ofir Dayan agissant conformément à la directive de l'officier.
Cependant, dans une courte vidéo disponible sur Arutz 7 qui a capturé le reste de son interaction avec la police, on nous donne un aperçu de la situation insensée qui prévaut actuellement sous la souveraineté israélienne dans le lieu le plus saint du peuple juif.
Dans le clip, on peut voir Ofir Dayan demander: "Quelle réglementation ai-je violée?" » et « Est-ce que chanter 'Hatikvah' est considéré comme un rituel religieux ? Aucune de ses questions légitimes n'a évidemment reçues une réponse .
Un deuxième policier se présente alors et explique à Ofir Dayan que tout acte que la police considère comme une menace possible à l'ordre public sur le mont du Temple est interdit en raison de la sensibilité des lieux.
Ofir Dayan regarde autour d'elle d'un air interrogateur, notant qu'il n'y a personne en vue ni aucun signe de perturbation. Le policier l'informe néanmoins qu'elle est détenue, alors même qu'aucune loi apparente n'a été enfreinte et qu'Ofir Dayan a suivi à la lettre l'ordre du premier policier. On la voit alors être emmenée.
Cet abus d'autorité résume tout ce qui ne va pas avec la situation actuelle sur le Mont du Temple . Il présente au nouveau gouvernement israélien qui sera bientôt formé un test clair pour savoir si les promesses pré-électorales concernant la restauration et la préservation du caractère juif de l'État seront effectivement tenues.
Après tout, quoi de plus innocent - et emblématique - qu'une jeune juive patriote exprimant son amour du pays en chantant l'hymne national ?
On pourrait supposer que dans un État démocratique qui considère l'exercice de la liberté d'expression comme un droit fondamental, la décision d'Ofir Dayan de fredonner un air sur le mont du Temple ne justifierait guère l'intervention de la police. Et pourtant, apparemment, c'est le cas.
En revanche, lorsque les fidèles arabes musulmans hissent les drapeaux du Hamas sur le Mont et chantent avec ardeur " Avec du sang et avec de l'esprit, nous te rachèterons, ô Palestine ! "la police n'intervient pas .
Cette situation absurde, où les Juifs sont ouvertement discriminés dans la capitale d'Israël, est le résultat d'années d'apathie gouvernementale de la gauche comme de la droite, et il est temps que cela change.
Les visites juives au Mont sont limitées à seulement quatre heures par jour, cinq jours par semaine. Aucune restriction similaire ne s'applique aux musulmans.
Les juifs ne peuvent pas monter sur le Mont du Temple pendant le sabbat. Les musulmans le peuvent.
Les Juifs sont fortement découragés de prier sur le Mont, et il y a eu des cas dans lesquels la police a détenu des Israéliens pour avoir dit une bénédiction avant de boire de l'eau ou réciter « Shema Yisrael ». Les musulmans, en revanche, peuvent prier comme ils le souhaitent.
Il n'y a aucune justification morale, juridique ou philosophique à cette politique préjudiciable contre les Juifs, qui n'a pas sa place dans une société libre .
Pour être juste, ces dernières années, le gouvernement a permis au nombre de Juifs visitant le Mont d'augmenter. Pendant les grands jours saints du mois dernier, 7 130 Juifs sont montés sur le mont du Temple, dont 4 673 pendant Souccot. Cela représente une augmentation de 33 % par rapport à l'année précédente. De même, le jour des élections au début du mois, 378 Juifs ont été autorisés à visiter le site, plus du double du nombre la dernière fois que les Israéliens se sont rendus aux urnes.
Mais comparés aux dizaines de milliers d'Arabes musulmans qui assistent à la prière du vendredi sur le Mont chaque semaine, ces chiffres sont insignifiants.
En d'autres terme, les droits fondamentaux du peuple juif à la liberté de culte et d'expression sur le Mont du Temple sont foulés aux pieds d'une manière sans précédent dans le monde occidental.
La nouvelle coalition potentielle peut changer cela
Mais la coalition en formation est une opportunité pour changer cela.
Comme Tom Nisani, directeur du groupe d'activistes Beyadenu, l'a récemment souligné, plus de la moitié des membres du nouveau gouvernement de coalition ont eux-mêmes visité le Mont du Temple, ils connaissent donc de première main la situation intolérable qui y règne.
Il est impératif que le nouveau gouvernement agisse rapidement pour corriger l'érosion constante des droits des Juifs sur le Mont et trouve un moyen de permettre aux Juifs qui souhaitent y prier de pouvoir le faire, tout en préservant bien sûr la liberté d'accès pour tous .
Refuser aux Juifs leur droit élémentaire de communier avec leur Créateur sur le Mont du Temple par crainte d'offenser les autres n'est rien de moins qu'une tache sur la démocratie d'Israël. Et plus tôt il est retiré, mieux c'est.
L'auteur a été directeur adjoint de la communication sous Benjamin Netanyahu lors de son premier mandat.
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