
Le Mossad au cœur de l’Iran : le culot israélien dévoilé
Une opération d’une audace inédite révélée par Israël
C’est un aveu qui résonne comme un défi. Pour la première fois, Israël confirme officiellement que des commandos du Mossad ont opéré en pleine terre iranienne dans le cadre de l’opération secrète « Am Kalavi ». Cette révélation, soigneusement calibrée, montre non seulement la profondeur de l’infiltration israélienne dans les réseaux de défense du régime des mollahs, mais aussi l’ampleur d’une coordination militaire d’une rare précision entre les services de renseignement et Tsahal.
« L’objectif était clair : frapper le cœur stratégique du système de défense iranien, par les airs et depuis le sol, grâce à une infrastructure secrète implantée bien avant l’assaut », confie une source sécuritaire israélienne de haut rang.
Israël ne s’est pas contenté d’actions ponctuelles : selon le Times of Israel, plus de 200 avions de chasse israéliens ont participé aux premières frappes, larguant près de 330 munitions sur plus d’une centaine de sites en Iran, incluant des sites nucléaires comme Natanz, ainsi que des centres de commandement militaire .
Le même média indique que l’opération s’est appuyée sur une infrastructure clandestine de longue date : une base de drones explosifs, établie près de Téhéran, a permis de neutraliser des lanceurs de missiles sol‑sol menaçant Israël .
L’attaque aurait également coûté la vie à plusieurs hauts gradés iraniens, notamment le commandant des Gardiens de la Révolution Hossein Salami et le chef d’état‑major Mohammad Hussein Bagheri, ainsi que des scientifiques nucléaires, redessinant profondément l’échiquier stratégique régional . En riposte, l’Iran a lancé plus de 100 drones vers Israël, dont la majorité aurait été interceptée par la défense israélienne
Trois opérations simultanées en territoire ennemi
Ce sont trois coups portés à la puissance militaire iranienne, menés dans une synchronisation millimétrée.
Dans une première offensive, des agents du Mossad ont infiltré le centre de l’Iran pour y installer, dans des zones ouvertes à proximité des batteries de missiles sol-air, des armes à guidage de précision. « Dès les premières secondes de l’attaque aérienne israélienne, ces systèmes ont été activés et ont lancé leurs projectiles avec une précision chirurgicale sur les objectifs iraniens », indique la même source.
Parallèlement, une autre unité a introduit et dissimulé des systèmes d’attaque sophistiqués dans des véhicules civils. Lors du déclenchement de l’opération « Am Kalavi », ces armes ont été actionnées pour frapper et anéantir plusieurs sites de défense antiaérienne iraniens. Ces systèmes menaçaient directement les avions de chasse israéliens engagés dans l’opération aérienne.
Mais le plus saisissant reste sans doute la troisième manœuvre : la création d’une base secrète de drones kamikazes installée, selon les informations révélées, à proximité de Téhéran, sur la base stratégique d’Asfajabad. Ces drones ont été utilisés pour cibler des lance-missiles sol-sol menaçant directement Israël. « Ces engins, placés là depuis plusieurs semaines, ont été déclenchés à distance au moment clé pour frapper des cibles stratégiques avec une efficacité redoutable », ajoute l’officier israélien.
Une démonstration de force pour briser l’arrogance iranienne
Au-delà de l’efficacité militaire, Israël entend faire passer un message : la République islamique n’a plus de sanctuaire. « Ce n’est pas seulement une démonstration de puissance, c’est un avertissement adressé au sommet du régime : nous connaissons vos emplacements, vos plans, et vos failles », martèle une autre source proche du Mossad.
Cette infiltration à si grande échelle implique un travail de renseignement de longue haleine. Des mois de repérages, de cartographies clandestines, d’identifications de cibles, mais aussi d’implantation d’armements en territoire ennemi, sous le nez des services de sécurité iraniens.
Selon plusieurs médias israéliens, les informations récoltées lors de ces opérations auraient également permis d’identifier plusieurs hauts responsables de la sécurité iranienne ainsi que des scientifiques liés au programme nucléaire. Certains d’entre eux auraient été « neutralisés » dans des circonstances encore non dévoilées.
Une guerre de l’ombre qui ne dit pas son nom
Ce qui se joue ici n’est pas qu’une riposte ponctuelle à une menace régionale. L’opération « Am Kalavi » s’inscrit dans une stratégie israélienne plus large : désorganiser les capacités de frappe iraniennes avant qu’elles ne se concrétisent, tout en renforçant l’effet dissuasif. « L’Iran sait désormais que le Mossad peut frapper de l’intérieur, de façon coordonnée, et à tout moment », résume un ancien responsable des renseignements militaires.
Téhéran, de son côté, reste silencieux ou minimise. Mais les images satellites et les signaux d’alerte s’accumulent : la base d’Asfajabad montre des traces évidentes de destruction, et les défaillances dans les systèmes de détection laissent perplexes les analystes.
Dans l’ombre de cette opération, c’est toute une guerre invisible qui se poursuit. Israël, en dévoilant — en partie — ses méthodes, cherche à briser le mythe d’une puissance iranienne invulnérable. Et à rappeler que, parfois, le silence est une arme. Mais la révélation, elle, devient une déclaration de force.
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