La dignité d’Israël face à Sinwar : le témoignage choc d’Amjad Taha analyste émirati

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La dignité d’Israël face à Sinwar : le témoignage choc d’Amjad Taha analyste émirati

Amjad Taha, la voix arabe qui défend Israël et dénonce le Hamas

Un analyste du Golfe qui bouscule les certitudes

Amjad Taha n’est ni juif ni israélien. Il est arabe, musulman, né à Bahreïn, et il réside entre Londres et les Émirats arabes unis.
Mais cet homme-là a fait un choix rare, courageux, et pour beaucoup, dérangeant :
il soutient Israël ouvertement, sans détour, avec une constance qui fait de lui une figure singulière et respectée dans le paysage géopolitique du Moyen-Orient. Analyste politique, consultant en stratégie pour plusieurs gouvernements du Golfe, cofondateur de l’initiative Sharaka pour le dialogue arabo-israélien, Amjad Taha est devenu l’un des rares intellectuels arabes à dénoncer, haut et fort, le terrorisme islamiste tout en louant les valeurs morales du peuple juif.

Une déclaration qui a fait le tour du monde arabe

« Les Juifs sont une nation de grande moralité, une école de respect. Yahya Sinwar a tué ses enfants et violé ses femmes, et le jour de sa mort, ils n’ont pas traîné son corps comme certains l’ont fait avec Kadhafi. Ils ne lui ont pas coupé la tête comme il l’a fait avec les Israéliens. Ils n’ont pas piétiné son cadavre avec les pieds comme certains Irakiens l’ont fait avec Saddam, ni craché sur son corps malgré la méchanceté absolue de cet être. Au contraire, ils ont placé le corps dans un sac noir et l’ont transporté avec tout le respect. »

Par cette déclaration publiée sur ses réseaux, Amjad Taha a voulu souligner une réalité : même en pleine guerre, même face à un monstre comme Sinwar, Israël respecte l’humanité — celle du vivant comme celle du mort. Il appelle cela « la différence entre la barbarie et la civilisation », « entre les enfants des ténèbres et les enfants de lumière ».

Un combat pour la vérité et la justice

Ce n’est pas la première fois qu’il se heurte aux dogmes du monde arabe. Dans ses nombreux articles et interventions, il accuse le Hamas de pervertir l’islam et d’instrumentaliser la cause palestinienne à des fins de haine, de meurtre et de manipulation.
Il rappelle que les premiers responsables des souffrances de Gaza sont les dirigeants du Hamas eux-mêmes, qui utilisent leur propre population comme boucliers humains.

Il n’a cessé de dire :

« Ceux qui soutiennent le Hamas au nom des Palestiniens soutiennent en réalité leur esclavage. »

Amjad Taha se fait ainsi l’avocat d’un autre narratif, trop souvent absent du débat : celui où Israël n’est pas un colonisateur, mais un État souverain cherchant à vivre en paix avec ses voisins ; celui où les Juifs ne sont pas des oppresseurs, mais un peuple ayant souffert, résistant et profondément attaché à la dignité humaine.

Pourquoi défend-il Israël ?

Son combat ne relève pas de la provocation, mais d’un constat douloureux. « Nous avons grandi dans une culture de haine d’Israël, enseignée dès l’enfance, sans jamais comprendre les faits, ni connaître ce peuple. Mais la réalité est différente. Israël est une démocratie. Le Hamas est une dictature islamiste sanguinaire. »

C’est par ses rencontres, ses lectures, ses voyages et sa collaboration avec l’Institut Sharaka qu’Amjad Taha a radicalement changé de regard. Il affirme avoir trouvé chez les Israéliens « une société libre, inventive, morale, où la diversité est respectée. Une société où les Arabes vivent mieux que dans de nombreux pays arabes. »

Il ose dire à ses confrères arabes : « Ce n’est pas Israël qui empêche la paix, c’est notre refus de regarder en face nos propres responsabilités. »

Un message pour les antisémites et les anti-sionistes

À ceux qui nourrissent la haine des Juifs, Amjad Taha oppose des mots simples, puissants :

« Le peuple juif a survécu à toutes les destructions, à toutes les humiliations, et n’a jamais perdu sa dignité. Il construit, il invente, il soigne. Le Hamas détruit, assassine et endoctrine. Qui est le vrai ennemi de la paix ? »

Son message aux anti-sionistes est clair : ce n’est pas le sionisme qui est un problème, mais l’aveuglement idéologique. Il appelle le monde arabe à sortir de l’antisémitisme hérité du nazisme et des propagandes islamistes, et à entrer dans une ère de coopération, d’échange, et de reconnaissance mutuelle.

Un pont entre deux mondes

La voix d’Amjad Taha est précieuse. Elle dérange, parce qu’elle dévoile l’hypocrisie, les mensonges, et la lâcheté de ceux qui prétendent défendre les Palestiniens tout en soutenant des tyrans. Elle éclaire, car elle rappelle que l’on peut être arabe et aimer Israël, musulman et dénoncer le Hamas, humaniste et combattre la haine.

À travers ses mots, une vérité simple émerge : le respect, même au cœur du conflit, est la marque des civilisations.

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