Ron Arad : l’espoir s’éloigne ?

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                                           Ron Arad : l’espoir s’éloigne ?

Article paru dans "Aroutz7", le 11/10/07

La question du sort réel de Ron Arad reste posée, depuis 20 ans. Mais l’Allemagne semble avoir renoncé au fait même de recevoir la moindre information concernant le pilote israélien capturé. Puisqu’elle s’apprête à libérer un terroriste iranien ayant joué un rôle dans de précédentes négociations.

L’histoire commence en 1986, quand Ron Arad, un pilote de l'armée de l'Air, est capturé par des Arabes libanais qui le remettent, ou le vendent, à la Syrie et à l’Iran. Mis à part une lettre écrite par Ron Arad en 1987, il n’a jamais été revu ni entendu depuis. Le mystère demeure quant à savoir réellement s’il est toujours vivant.

En 1989 et en 1994, les forces militaires israéliennes capturèrent deux terroristes libanais soupçonnés d’être impliqués dans la capture et la disparition de Ron Arad. Malheureusement, il ne découla pas grand-chose de cette opération et Israël en sut finalement peu sur le sort véritable du soldat israélien. Ill fallut attendre l’année 2004 pour que la Cour suprême israélienne statue définitivement sur le sort des deux terroristes : ils n’avaient pas à rester en prison et ne constituaient pas des interlocuteurs suffisamment valables.

En janvier 2004, Israël lança une seconde initiative, particulièrement mise en valeur, afin d’obtenir une quelconque information. L’Etat d'Israël consentit à libérer des centaines de terroristes emprisonnés en échange de la restitution de trois dépouilles de soldats israéliens et du soldat en possession de drogue, Elhanan Tanenbaum. Cette opération ne fut probablement entérinée qu’à la condition d’un second stade de négociation concernant Ron Arad. Cette seconde étape impliquait le transfert par le Hezbollah d’informations solides à Israël, des traces d’ADN ou des preuves permettant de savoir vraiment si Ron Arad était mort ou vivant. En échange, l’Etat d'Israël était prêt à libérer Samir Kuntar, le meurtrier libanais d’un père israélien et de sa fille de quatre ans, à Naharia en 1979.

En outre, une troisième étape, l’Allemagne, était prévue en médiateur. Mais rien n’y fit. Ni l’Allemagne, ni le Hezbollah, dont il apparut bien vite qu’elle ferait bien peu pour faire avancer les choses. Comme l’affirmait justement Esther Pollard bien placée, malheureusement, pour comprendre – son mari Jonathan a été emprisonné aux Etats-Unis un an avant Arad - ces négociations avec le Hezbollah n’étaient "qu’un tissu de mensonges".

Toutes les options, dont la plus récente avec l’Allemagne, s’éloignent peu à peu. La libération par l’Allemagne du prisonnier irano libanais, qui semblait pouvoir fournir une piste nouvelle, enfonce le clou.
En attendant, l’unique enfant, la sœur, Youval, et le frère, Chen, de Ron Arad doivent se rendre en Allemagne la semaine prochaine. L’objectif est de tenter de convaincre le juge d’instruction concerné de bloquer cette libération.
La coïncidence veut que ce jour, le 16 octobre, corresponde au 21 ème anniversaire de la capture de Ron Arad.

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