Le 09/01/07, En annonçant sa candidature à la présidence du parti travailliste, Ehoud Barak a sans aucun doute suscité une véritable révolution, non seulement au sein de sa formation politique, mais également chez ses adversaires. Le plus menacé serait le leader du Likoud, Binyamin Netanyahou.
Chez les travaillistes, l’entourage de l’actuel leader Amir Peretz, ministre de la Défense du gouvernement Olmert, semble sombrer dans le pessimisme. Certains de ses proches ont même indiqué au cours de la nuit, que tout s’effondrait au sein du cabinet de Peretz, déplorant essentiellement la médiocrité de ses conseillers.
Et de préciser : "Il n’est pas entouré comme il le faudrait et c’est pour cela qu’il commet toutes les erreurs possibles". Ils ont ajouté : "Peretz est un homme brillant, formidable et capable de diriger le pays mais les hommes qui l’encadrent posent des problèmes".
Par ailleurs, Amir Peretz aurait des difficultés à recruter des supporters comme il l’a fait par le passé, au moment de son élection, en faisant appel aux militants de son ancien bastion, la Histadrout. A présent, selon des responsables de la centrale syndicale, la situation a changé et il ne rencontre pas le même enthousiasme.
En attendant, suite à l’annonce de Barak, certains ont déjà choisi leur camp. C’est le cas notamment du ministre du Tourisme Itshak Herzog. Après un entretien nocturne avec Ehoud Barak, Herzog a indiqué qu’il soutiendrait la candidature de l'ancien Premier ministre à la présidence du parti. Il a ajouté qu'il ferait part officiellement de sa décision dans le courant de la journée.
De son côté, le leader du Likoud affirme ne pas craindre l’affrontement électoral avec Ehoud Barak, nouveau candidat à la présidence du Parti travailliste, ni avec aucun de ses concurrents.
En outre, on souligne dans l'entourage de Netanyahou que l’objectif principal du Likoud consiste à présent à ramener dans le giron du parti des centaines de milliers d’électeurs qui avaient suivi Sharon et voté Kadima.
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