Le 03/01/07, Comme prévu, la complice du terroriste Zabaïdi, Tali Fahima, une Israélienne juive, est sortie mercredi matin de prison après avoir purgé seulement les deux tiers de sa peine, c’est-à-dire un peu plus de deux ans d’emprisonnement.
Quittant vers 11 heures la maison d’arrêt de Nevé Tirtsa, elle a été accueillie par des militants d’extrême gauche qui l’attendaient pour fêter sa libération. Alors que tous les micros étaient braqués sur elle, elle n’a pas hésité à déclarer à ses supporters : "Je ne regrette rien, ça valait la peine". Elle a ajouté qu’elle continuerait "à lutter contre l’occupation (israélienne) et en faveur de la paix". Mais ses grands parents ne partagent pas cet enthousiasme. Interrogés par Galei Tsahal, ils ont indiqué qu’ils avaient coupé tout contact avec elle depuis sa condamnation.
Interviewée un peu plus tard par la journaliste Yael Dan, alors qu’elle se trouvait au restaurant avec ses amis, elle a notamment affirmé qu’elle avait l’intention de poursuivre ses activités "humanitaires", "dans le cadre de loi". En outre, elle a accusé les services généraux de sécurité, le Shin Bet, de l’avoir incriminée à tort.
Tali Fahima a dû se soumettre à certaines conditions pour obtenir sa libération. Et la première concerne, bien entendu, le terroriste Zabaïdi, qu’elle n’a pas le droit de rencontrer.
Il ne faut pas oublier que bien que Fahima jouisse de la sympathie de certains médias israéliens, elle a été condamnée en décembre 2005 pour intelligence avec l’ennemi, contact avec un agent étranger, détention illégale d’armes, soutien d’une organisation terroriste et communication de renseignements à l’ennemi.
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