Tempête Amos Shoken : Le gouvernement coupe les liens avec « Haaretz » suite à des propos polémiques

Cette semaine, Amos Shoken, éditeur influent du journal Haaretz , a suscité une importante controverse lors d'une conférence à Londres en déclarant que le gouvernement israélien, sous la direction de Benjamin Netanyahu, « ne se soucie pas de diriger un régime d'apartheid brutal sur la population palestinienne. »

Shoken a également avancé que l'armée israélienne, en opérant dans les territoires palestiniens et à Gaza, combat des « combattants palestiniens de la liberté qu'Israël qualifie de 'terroristes' », et a décrit ces actions comme une « seconde Nakba » . Il a affirmé que la création d'un État palestinien était essentielle et a suggéré que des sanctions contre Israël et ses dirigeants pourraient être une voie pour y parvenir.

Réponse du Ministère de l'Intérieur

En réponse, Ronan Peretz, directeur général du ministère de l'Intérieur et subordonné au ministre Moshe Arbel du Shas, a ordonné la suspension de toute collaboration entre le ministère de l'Intérieur et le journal Haaretz . Cette mesure comprend l'arrêt des publications, des campagnes publicitaires et des appels d'offres que le ministère pourrait placer dans les pages du journal ou sur son site internet.

Peretz a écrit dans sa lettre officielle : « Ces propositions sont dégoûtantes et indiquent une grave déconnexion avec les valeurs fondamentales de notre pays, surtout en ces temps où l'État d'Israël est engagé dans une guerre juste. »

Il a ajouté que cette guerre avait été déclenchée en réponse aux attaques meurtrières menées par le Hamas le 7 octobre. « Nous ne pouvons pas et n'avons pas l'intention de rester silencieux face aux propositions qui salissent les soldats de Tsahal et les efforts de notre État pour protéger ses citoyens. »