Aide à l’Alyah : de bonnes nouvelles
Le 24/09/07, Le gouvernement israélien confirme sa participation au soutien des deux principales organisations dédiées à l’Alya : l’américaine Nefesh Bé Nefesh et la française AMI. Cette décision signifie la fin du monopole de l’Agence Juive (la Sohnout ).
Malgré les efforts de l’Agence Juive et le travail déjà accompli, le gouvernement israélien vient entériner hier (dimanche), la décision d’allouer un budget régulier aux deux organisations indépendantes majeures chargées de l’Alya, Nefesh Bé Nefesh et AMI (Alya et meilleure intégration). La Sohnout s’opposera probablement à cette décision qui vient mettre fin au monopole de l’Agence juive, dans l’organisation de l’Alya.
Mais ce changement fait le bonheur de deux associations indépendantes vouées à cette cause : d’une part Nefesh bé Nefesh, qui se charge des juifs d’Amérique du Nord et d’Angleterre, et AMI pour les juifs français.
L’Etat, par l’entremise du ministère de l’Intégration et de l’Alya, s’engage aujourd’hui à dispenser un budget régulier en faveur de ces deux organismes. Il est question d’un budget de 19 millions de shekels pour l’année 2008, même si l’on parle d’augmenter ces budgets pour les années à venir. Ce qui est perçu comme un coup porté à la Sohnout est, à contrario, la marque d’une consécration du travail déjà réalisé par les deux bénéficiaires. Car concrètement, un quart des nouveaux immigrants sont parvenus en Terre promise grâce à Nefesh bé Nefesh et AMI.
Interrogé ce matin, "à chaud", le directeur de AMI, Avi Zana, ne nous a pas caché sa satisfaction devant : "une décision gouvernementale qui intervient comme une reconnaissance officielle du travail effectué, en l’espace de deux ans seulement, par AMI. Cela récompense le tour de force réalisé par l’association en peu de temps finalement. Mais cela nous met également devant nos responsabilités. Ces fonds permanents qui nous sont promis vont permettre une certaine assise financière, mais ne nous contraignent pas moins à des objectifs toujours plus ambitieux dans l’Alya".
Du côté de l’Agence juive, on affirme ne pas s’opposer à cette décision. Zéev Bielski, son directeur a déclaré à cette occasion que ce qui « importe à la Sohnout, c’est une direction convenable et un suivi des fonds publics. Nous ne nous opposons pas à cette décision, nous souhaitons simplement l’améliorer".
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