Israël : Leur Fils Pourra-t-il Jouer au Football le Jour du Shabbat ? La Justice a tranché

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Conflit religieux et ambitions sportives : La justice prend position

La Mère Est Laïque, le Père Est Religieux : Leur Fils Pourra-t-il Jouer au Football le Jour du Shabbat ?

La passion du football a triomphé des différends religieux dans une affaire familiale récemment jugée à Ashdod.

Un tribunal de la famille a décidé qu'un jeune garçon pourra jouer au football avec son équipe le samedi, même lorsqu'il est sous la garde de son père, qui observe strictement le Shabbat.

La juge Ofra Guy a statué que les ambitions et le bien-être du garçon doivent être prioritaires sur les préoccupations religieuses de son père.

L'affaire remonte à 2012, lorsque les parents se sont mariés et ont eu un fils.

Leur union n'a duré que deux ans et demi, et après leur divorce, il a été convenu que le fils passerait un Shabbat sur deux avec son père.

Cependant, des tensions sont apparues en raison des différences religieuses des parents, exacerbées par le choix de l'école du garçon.

Alors qu'il a d'abord fréquenté une école laïque, il a ensuite été transféré dans une institution religieuse, avant de revenir à un collège laïque.

En mars dernier, la mère a saisi le tribunal pour résoudre un différend concernant les activités sportives de leur fils le samedi.

Elle a expliqué que le père refusait de permettre à leur fils de participer aux matchs de football durant les Shabbats où il restait chez lui.

La mère a proposé de prendre en charge les trajets de leur fils pour les matchs afin de ne pas obliger le père à violer le Shabbat, mais le père a persisté dans son refus.

Le père a soutenu que leur fils devait respecter le Shabbat comme il l'avait toujours fait, et qu'il existait d'autres équipes où il pourrait jouer sans transgresser le Shabbat.

Cependant, la mère a rétorqué que ces équipes n'offraient pas les mêmes perspectives de carrière que celle dans laquelle leur fils jouait actuellement.

La juge Ofra Guy a jugé qu'il fallait équilibrer les visions du monde des parents avec la volonté du fils.

Elle a estimé qu'il serait inapproprié d'ignorer les ambitions du garçon, qui considère le football comme « tout dans sa vie ».

Le tribunal a noté que le garçon se sentait profondément frustré lorsqu'il était empêché de jouer en raison des convictions religieuses de son père.

« Il est évident que le désir du fils de jouer au football le samedi est sincère et non imposé par sa mère », a déclaré la juge.

Empêcher le garçon de participer aux matchs aurait des conséquences néfastes sur son intégration sociale et son bien-être émotionnel.

Ainsi, le tribunal a conclu que l'intérêt supérieur du mineur exige qu'il soit autorisé à jouer au football le samedi, même lorsqu'il est chez son père.

La mère sera responsable de l'accompagner aux matchs et de le ramener chez son père après.

En marge de sa décision, la juge a souligné que le père est marié à une femme qui ne respecte pas le Shabbat, ce qui minimise l'impact de cette décision sur son mode de vie.

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