Israël : La loi de protection : quand placebo rime avec mafia

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Israël : La loi de protection : quand placebo rime avec mafia

La loi de protection : quand placebo rime avec mafia

Ben Gvir tente de régler le problème des frais de parrainage par des moyens discutables, ignorant l'avis du conseiller juridique du gouvernement. Mais en réalité, le manque de police et d'application reste le véritable problème.

La commission mixte de la commission de la constitution et de la commission de la sécurité nationale se penche actuellement sur la proposition de modification du code pénal, surnommée "loi de protection". P

ortée par le ministre de la sécurité nationale Itamar Ben Gabir, à travers le député Yitzhak Kreuzer de son parti, cette proposition est destinée à résoudre le problème de manque de définition actuellement présent dans le code pénal.

Selon les initiateurs de la loi, cette proposition vise à faciliter la preuve des actes criminels et du lien de causalité entre l'extorsion d'argent des propriétaires d'entreprises et les menaces implicites proférées par les criminels.

En vertu de la nouvelle proposition, toute personne recevant régulièrement de l'argent d'un propriétaire d'entreprise sans fournir de service en échange et sans explication sur la nature de ces fonds sera considérée comme une menace pour ledit propriétaire d'entreprise.

De plus, il est proposé que la menace ne soit pas nécessairement explicite et directe pour être considérée comme telle.

En outre, le projet de loi prévoit des peines plus sévères pour les personnes reconnues coupables de protection et établit également que cet acte constitue un délit civil.

Ben Gvir et Kreuzer cherchent à obtenir une publicité médiatique sur la guerre contre la protection, mais en ignorant l'avis du conseiller juridique du gouvernement et la réalité sur le terrain.

Comme l'ont souligné les représentants du procureur général lors des audiences, même si le projet de loi est adopté, les criminels pourront continuer à prélever des frais de parrainage auprès des entreprises.

Pour reprendre les termes des juristes : "Il est apparu lors des audiences que la solution la plus appropriée et la plus efficace pour réduire ce phénomène ne réside pas dans l'accent mis sur des peines plus sévères, mais dans le renforcement et l'application des outils existants."

En d'autres termes, Ben Gvir et Kreuzer tentent de résoudre le problème par des moyens inappropriés, dans un souci d'image.

Sans application concrète sur le terrain, la situation ne changera pas. Sans patrouilles et surveillance, il sera impossible d'appréhender les criminels. La solution réside dans une application stricte de la loi et un renforcement des mesures de maintien de l'ordre dans les zones touchées par ce phénomène.

Si Ben Gvir et Kreuzer souhaitent s'attaquer réellement au problème, ils devraient également œuvrer pour la création d'une unité spéciale dédiée à la lutte contre la protection, similaire aux unités spécialisées de la police qui s'occupent d'autres types de crimes (trafic de drogue, vol de voitures).

Cette unité se concentrerait principalement sur des patrouilles et des opérations de surveillance dans les zones touchées par ce phénomène, permettant ainsi de capturer les criminels en temps réel.

Une telle unité serait en mesure de mener des opérations proactives dans les zones à risque. Bien qu'il y ait eu des discussions antérieures sur la création d'une telle unité, elle n'a malheureusement jamais été mise en place.

Le projet de loi actuellement discuté à la Knesset ne résoudra pas véritablement le problème, car il cherche à contourner la nécessité pour l'État d'investir des ressources financières réelles pour traiter efficacement le problème.

Le problème des frais de parrainage est avant tout un problème de manque de contrôle et d'application. Plus les mesures d'application seront renforcées, plus la pratique des frais de parrainage diminuera naturellement.

Il est donc crucial de mettre l'accent sur la mise en place de patrouilles actives et d'une surveillance accrue dans les zones touchées, afin de véritablement lutter contre ce phénomène de manière efficace.

Ben Gvir et Kreuzer doivent comprendre que la résolution de ce problème nécessite une approche globale, alliant des mesures législatives appropriées et une application rigoureuse de la loi sur le terrain. C'est seulement ainsi que nous pourrons espérer mettre un terme à l'emprise de la mafia et des frais de parrainage qui gangrènent notre société.

Il est grand temps de prendre des mesures concrètes pour assurer la sécurité et la prospérité de nos entreprises et de nos citoyens. Le statu quo n'est pas une option viable. Il est temps de passer à l'action et de mettre fin à cette culture de protection qui entrave le développement de notre pays.

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