Course iranienne au nucléaire
Le 18/09/07, Intensification des pressions internationales assorties de menaces d’ouverture de conflit armé avec Téhéran.
Le directeur de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) des Nations Unies, a déclaré lundi dans un discours devant l’assemblée générale annuelle de cette instance de l'ONU, à Vienne en Autriche, que l’option militaire contre l'Iran ne devait être envisagée qu'en extrême et dernier recours. Mohammad El Baradei a notamment avancé : «Je n’aurais pas recommandé l’usage de la force, mais plutôt que soient tirés, par le monde entier, les enseignements de la guerre en Irak qui a coûté la vie à soixante dix mille civils, à cause d’une crainte que ce pays détienne des armes non conventionnelles». Il prenait ainsi le contre-pied de la position du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui avait déclaré la veille dans les médias "qu’il fallait se préparer au pire, qui est la guerre", précisant qu’il fallait cependant "épuiser les moyens diplomatiques (...) mais que si Téhéran détenait l’arme nucléaire, il s’agirait d’un danger réel pour le monde entier".
Le 18/09/07, Intensification des pressions internationales assorties de menaces d’ouverture de conflit armé avec Téhéran.
Le directeur de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) des Nations Unies, a déclaré lundi dans un discours devant l’assemblée générale annuelle de cette instance de l'ONU, à Vienne en Autriche, que l’option militaire contre l'Iran ne devait être envisagée qu'en extrême et dernier recours. Mohammad El Baradei a notamment avancé : «Je n’aurais pas recommandé l’usage de la force, mais plutôt que soient tirés, par le monde entier, les enseignements de la guerre en Irak qui a coûté la vie à soixante dix mille civils, à cause d’une crainte que ce pays détienne des armes non conventionnelles». Il prenait ainsi le contre-pied de la position du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui avait déclaré la veille dans les médias "qu’il fallait se préparer au pire, qui est la guerre", précisant qu’il fallait cependant "épuiser les moyens diplomatiques (...) mais que si Téhéran détenait l’arme nucléaire, il s’agirait d’un danger réel pour le monde entier".
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, avait immédiatement répliqué pour sa part, que la pression internationale n’y ferait rien, et que son pays ne stopperait pas son programme atomique.
Il y a un mois l’Iran avait signé avec l’AIEA un "accord de transparence" selon lequel elle s’engageait à répondre à toutes les questions de l'Agence sur les sujets concernant son projet nucléaire, accord d'ailleurs décrié par de nombreux pays qui avaient accusé Mohammad El Baradei de permettre à Téhéran de gagner encore du temps, alors que ce pays poursuivait sans relâche l’enrichissement de son uranium.
Il y a un mois l’Iran avait signé avec l’AIEA un "accord de transparence" selon lequel elle s’engageait à répondre à toutes les questions de l'Agence sur les sujets concernant son projet nucléaire, accord d'ailleurs décrié par de nombreux pays qui avaient accusé Mohammad El Baradei de permettre à Téhéran de gagner encore du temps, alors que ce pays poursuivait sans relâche l’enrichissement de son uranium.
L’administration américaine a fait savoir de son côté que les six grandes puissances qui s'occupent actuellement de cette crise, se réuniraient vendredi prochain pour décider d'un durcissement des sanctions contre Téhéran. Par ailleurs, le Sunday Telegraph faisait état dans son édition de dimanche de deux plans d’attaque portant sur deux mille cibles iraniennes, alors qu’on estimait au Pentagone et à la CIA, que la Maison Blanche se dirigeait résolument vers un règlement militaire de ce conflit.
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