
D’une grande originalité dans son traitement, c’est camera à l’épaule, en plan séquence, que « le fils de Saul » est tourné, rappelant le film Gravity donnant évidement tout un mouvement au film tenant en haleine jusqu’ au bout ce trajet douloureux.
Laszlo Nemes, le réalisateur, s’attaque pour son premier film au sujet difficile et délicat du l’Holocauste,représenter la Shoah par une fiction,sa réussite, sa volonté de ne pas céder face à la vérité historique qu’on transmise les rares survivants des Sonderkommando. un des rares sont les films ayant traité avec autant de réalisme l’itinéraire de ces Juifs agissant sous la contrainte des Allemands.
L’histoire du film, Saul Ausländer fait partie des Sonderkommando du camp Auschwitz et doit, à ce titre, assister les nazis dans leur entreprise d’extermination.
Mais voilà qu’il tombe sur le corps d’un petit garçon dans lequel il croît reconnaître son fils et va tout faire pour lui trouver une sépulture. Saul veut que l’enfant soit enseveli, et non brûlé, il veut qu’un rabbin dise le kaddish pour lui.
Ne passez pas à côte de cette expérience cinématographique,L’hallucinant "fils de Saul", sortie ce mercredi 4 novembre 2015
Sources http://tempsreel.nouvelobs.com/ Nathalie ZADOK
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